Le Vampire de Lens

Chapitre 2 : Bienvenue en enfer

Alors que l'être sorti des ténèbres, je vis du coup la silhouette du vampire sortir de la pénombre. Son visage était blanc comme du marbre, il a l'apparence de 45 à 50 ans, il a les joues creuses, le teint aussi blanc que de la soie, ses dents ne peuvent pas mais ses yeux rouges vous absorbant. Il s'ensuit entre nous un moment de silence, pesant, calme dont on aurait dit que l'on pouvait entendre notre respiration réciproquement. C'est lui qui lança la conversation en premier. Tandis que la petite pluie batelait à son plus haut régime pour faire glousser la gouttière, le vampire prend pour la première fois la parole avec sa voix rauque. 

- Tiens c'est encore habité ici ? Je ne savais pas, et toi tu ne dors pas ? Tu joues encore à l'ordinateur à presque 3h40 du matin ?

Soudain je comprends que je n'étais plus dans un rêve, ou dans une de ces mauvaises blagues d'adolescents. Je comprends que j'avais en face de moi un être surnaturel aux pouvoirs extraordinaires. Je me devais donc à mon tour de prendre la parole. (Et c'est ainsi que Henry Bachman prend la parole).

- *Tousse* M..Ma..Mai..Mais ?! (la voix coupe coupé brusquement avec le stress intense de la rencontre).

Le vampire voyant que Henry Bachman était visiblement incapable d'exprimer quoi que ce soit, il prit la parole à sa place. Il lui rétorqua alors cela d'un geste froid, comme un homme dont le métier dans l'abattage consiste à tordre le cou des poussins. 

- C'est presque mécanique expliqua-t-il ! Quand on est face à moi tout le monde s'arrête de parler tant que je le décide. En fait je n'ai nullement besoin de son qui sort de ta bouche pour te comprendre. Je peux lire dans tes pensées.

Richard Bachman fut sceptique, il y avait bien des cas à Lille comme ailleurs de personne se faisant passer pour des vampires. Après tout il y avait des maladies psychologiques qui existent sur le phénomène. Le vampirisme clinique en est l'exemple absolu. Le vampirisme clinique consiste à se prendre pour un vampire, les personnes ingèrent du sang humain parfois en pensant qu'elles vont développer des superpouvoirs. Henry Bachman a toujours été vampirosceptique comme à son habitude et malgré le fait que son âme soit inspirée dans l'instant. Malgré le fait que son alarme émotionnelle vire dans le rouge. Il rétorque : 

- Comment pouvez-vous croire une minute que vous êtes un être surnaturel, et si c'est le cas à quoi puis-je penser à l'instant présent ? 

Le vampire soupire, finalement c'est comme s'il était déjà fatigué de devoir démonter cette question totalement fallacieuse à ses yeux. 

 Il acquiesça de la tête puis il lui dit :

- Comment pourrais-je ne pas penser que tu penses à l'instant même à prendre un dans la cuisine pour essayer de me frapper avec ?

Henry Bachman se mûre dans le silence, il devient pâle, tellement pâle que son front aurait pu accueillir à lui tout seul un univers arctique. Il tente de s'exprimer plusieurs fois mais c'est inaudible, tel un oisillon en mauvaise santé ou encore un gros geek qui n'a pas vu la société depuis 5 mois au moins. Henry Bachman a envoyé son âme littéralement lui échappé, il pense qu'elle va sortir de son corps. Il essaye de retenir sa poitrine devenue toute dure comme du fer. Il transpire 4 litres d'eau, sa vision se trouble, il attrape des vertiges, il a l'impression d'avoir un arrêt cardiaque. En réalité Henry Bachman est en train de faire une crise d'angoisse.La crise d'angoisse est un phénomène quand l'individu maitrise mal sa respiration, l'arme émotionnelle est donc déréglée, dans le cas d'

Le vampire regardé lentement Bachman s'éteindre tel un cendre. Il a vu petit à petit l'étincelle dans ses yeux s'éteindre pour laisser place à un vide absolu. Contre toute attente il prit Bachman en pitié, peut-être pensa-t-il que la poule allait claquer avant même le début du spectacle. Le vampire prit alors la parole, pour signifiant à Bachman qu'il n'était pas là pour le tuer. Il sortait alors de ses manches, ses longues mains avec des ongles d'au moins 8-9 cm chacun. En ouvrant ses deux mains vers lui et en les espaçant de quelques cm, en psychologie on dit alors que la personne est favorable à un équilibre des pouvoirs. Le vampire précisa alors la phrase suivante :

- Il n'est pas agréable d'avoir peur, si possible essaye de rester calme, je ne veux pas te tuer non je te jure ! Il prit alors une grande inspiration, j'aimerais juste que tu me laisses entrer. 

Henry Bachman parvient enfin à souffler, et à extérioriser un son audible. 

- Non je.. je ne peux pas.. ce n'est pas.. chez moi..

Et voila que le vampire se met mystérieusement à avoir une voix plus basse, plus faible que d'habitude... Il dit presque en chuchotant comme si on était dans la cour de recréation d'un collège, où on chuchote à voix basse les rumeurs sur les uns et les autres.

- Écoute-je n'en aurais juste que pour une minute, tu me donnes un verre d'eau et je m'en vais. Nihahahha

Mais dans le fonds Henry Bachman commence à se poser la question est-ce qu'un vampire boit de l'eau ?  Henry Bachman tente de refermer la vieille porte marron du jardin. Le vampire bloqua alors la porte avec ses bottes de cuir, tel un pilote de la Luftwaffe. Finalement, Henry Bachman commence à réalisé qu'il était un cochon qui se caché dans une maison de paille. C'est en effet le constat qu'Henry Bachman si le loup soufflé sur la maison de paille, il pouvait l'a pulvérisé n'était-ce pas pareil ici avec le vampire ? Comment une maison des mines pourrait-elle résister à la force d'un être surnaturel ?

Henry Bachman saisit un couteau dans la cuisine qui se situe à même pas 80 cm de la porte du jardin, il prend un couteau d'au moins 20 cm. Une danse macabre est sur le point de commencer.

Ne ratez pas le prochain chapitre : Une danse macabre.

Nb : Merci aux fans de l'histoire, et dédicace à mon chat qui tape sa meilleure vie dans mon lit.