Chapitre 1 : Un nouveau départ

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Tout se déroulait si bien, le temps était si bon, les sourires se faisaient voir de nouveau chez le peuple, les plus vieux revenaient auprès de leur famille, saluant et aimant la nouvelle génération, leurs enfants qui ne connaîtront leurs pères que défigurés, ce qu'on appelait chez nous les « gueules cassés » ces hommes mutilés par les balles et les obus, marqué par toute la violence qu'ils ont dû subir.

Il est vrai que le 11 novembre 1918, lors des signatures du traité de Versailles, ni David Lloyd George, ni Vittorio Orlando, ni Thomas W. Wilson et surtout pas Georges Clemenceau n'avaient idée qu'une Seconde Guerre mondiale aurait pu voir le jour, et pourtant...

En 1919 des nombreux pays avaient décidé en commun de créer la société des nations ou SDN, une organisation internationale qui avait comme principal objectif la paix durable parmi toutes les nations. Encore une fois les sottises des dirigeants quand on sait ce qui s'est passé les années à venir, depuis 1933, des pays comme l'empire du Japon ou L'Italie s'est retiré de la société des nations. Suivi de près par l'Allemagne, c'est à ce moment-là que des tensions en Europe se sont de nouveau fait sentir, l'Axe n'a cessé d'annexer et de réclamer des terres à leurs voisins. Jusqu'au 26 mars où la Pologne a rejettent les exigences de l'Allemagne qui souhaitait que la cité-État Danzig leur soient restitué. De plus la Pologne a décidé d'avertir les Allemands, si ceux-ci tentaient par tous les moyens de prendre Danzig, cela mènerait à une guerre. Sans se douter que l'invasion de la Pologne mènerait à un évènement de beaucoup plus grand et sanguinaire. Lors du mois de mars 1939, Le Royaume-Uni et la France s'engagent à défendre l'indépendance ainsi que l'intégrité de la Pologne, elle fait de même avec la Roumanie.

 En aout la Pologne mobilise ses soldats alors que de son côté le chancelier allemand donna l'ordre d'attaquer le 1er septembre la nation qui avait rejeté ses exigences. À 4 h 45 du matin, la Pologne fut envahie alors que la mobilisation générale eut lieu aux royaumes unis et en France.

3 septembre 1939.

La mobilisation française a commencé il y a déjà deux jours, plus de cinq millions d'hommes se sont mobilisés dans les plus grandes villes de France, comme à Lyon où l'on a pu voir des rangés et des rangés de soldats de tous âges. Certains venaient même des pays frontaliers à la France comme des Belges ou des Luxembourgeois. Énormément de soldats allaient partir vers Paris en direction de l'Allemagne alors que d'autres allaient se placer près des frontières Italienne. Certains allaient travailler dans l'industrie pour la confection d'armes et de véhicules de guerre, d'autres allaient instruire, certains allaient rester chez eux pour pouvoir continuer à produire des récoltes qui seront partagées au reste de la France si une potentielle famine se faisait sentir. Puis une catégorie de personnes était destinée aux services et à différents postes divers, ce fut le cas du cinquième régiment de la ville de Clermont-Ferrand, composé de 5 hommes, qui allait se regrouper tous dans un seul endroit, une des casernes se trouvant entre Vichy et Clermont-Ferrand.

Et nous y sommes.

10 h 45.

Un temps pluvieux est annoncé pour aujourd'hui, tout comme l'ultimatum Français envers l'Allemagne, celui-ci durera jusqu'à 17 heures, en ce moment, la population qui se sont mobilisé espère seulement que l'Allemagne abandonne et qu'elle reparte en dehors la patrie polonaise.

5 hommes, s'avancent vers un tracteur d'artillerie anglaise, selon leur colonel c'est un Matador, des tracteurs qu'ont envoyés les Anglais aux Français il y a quelques mois de cela qui pouvait accueillir 8 personnes ainsi que de la lourde artillerie, alors que le colonel se place sur le siège passager il autorise les 5 garçons à s'installer à l'arrière. Pendant plusieurs minutes aucun bruit ne se fait entendre mise à par l'arrivée du soldat qui est désigné à conduire le véhicule et des roues qui tente désespérément de sortir du sable mouillé. Le colonel François-Jacob ne le dit pas à haute voix pour ne pas démotiver ses troupes mais... Ce groupe est vraiment particulier, entre les deux types de plus de 1 mètre 80 qui seront en train de tremblé s'il existait un impôt sur la moustache, puis ce garçon roux au sourire malicieux, ce jeunot qui ressemble plus à un marin perdu en mer, et ce soldat un peu trop faible et efféminé, ce groupe est une belle bande de spécimens. Alors que le véhicule roule depuis une bonne dizaine de minutes enfin à l'arrière des voix se fait entendre.

Dans une autre vieWhere stories live. Discover now