Chapitre 17

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Voilà un bon quart d'heure que vous êtes partis de la base en direction du port. Peter et Li Xiao ont recommencés a faire les imbéciles, faisant du bruit à réveiller les mort. Les autres avaient beau leur dire de se taire, ils continuaient de faire du boucan. Tout le monde était à bout de nerf et imaginaient toute les manières de les faire taire. Lovino était tellement agacé qu'il se mit à crier sur les garçons. <<MAIS VOUS ALLEZ PAS VOUS TAIRE, CACCHIO!>> Les deux enfants se sont tut immédiatement, les yeux écarquillés, le regard posé sur le jeune homme en colère. <<T'as dis un gros mot...>> Dit Peter avec un sourire en coin. <<Un très vilain gros mot...>> lança son ami avec le même sourire. Les deux gamins s'échangèrent un regard, puis l'asiatique sortit un bocal de sa manche, sur le quel il était inscrit "pot à juron". <<5 pièce pour un gros mot, le double si il est choquant...>> Lovino leur lança un regard enragé, puis demanda: <<Si je vous donne, vous la fermez?>> Peter secoua la tête. <<Le double de ce que tu dois. étant donné que tu nous dois 10, avec le double, ça fait 20.>> <<Allez, 20 pièces dans la boîte.>> Lovino parut choqué. <<20??! MAIS C'EST DE L'ARNAQUE! AVEC 20 PIèCES ON PEUT S'ACHETER UN TONNEAU DE VIN ENTIER! CH'UIS PAS D'ACCORD!>> Les deux bambins échangèrent un nouveau regard fourbe, puis ouvrirent grand la bouche, prêt à se remettre à crier comme des fous. Pris de panique, l'italien lâcha amèrement 20 petites piécettes d'or dans le bocal, accompagné d'un air très vexé. Peter et Li Xiao ont secoués le pot avec satisfaction, puis ont repris le chemin tout devant le groupe. Voyant que personne ne les suivaient, les petits garçons se sont retournés. <<Ben il faut suivre! ça serait bête d'arriver en retard, non?>> Comme si ils avaient eus un déclic, les membres du groupe se remirent en marche. Lovino marchait tout derrière, l'air dépité. Bella et Flavio l'ont attendu, ayant un peu pitié de lui. Antonio, qui marchait relativement vite, était obligé de t'attendre tout les 100 mètres. <<Arrête de m'attendre, je vais pas accélérer...>> lui dis-tu, un peu fatiguée. En effet, le soleil tapant et la distance parcourue avaient quelque peu eus raison de toi. <<Non, je vais pas te laisser, attends...>> Antonio te pris dans se bras et te hissa sur ses épaules. <<maintenant, on va aller plus vite.>> Tu t'agrippais à lui, essayant de lutter contre la chaleur infernale de la zone. Antonio s'est aperçu de ta détresse et posa son chapeau sur ta tête. <<Tu en fais un peu trop... Non?>> Le jeune lusitanien était fort, mais il soufflait comme un bœuf sous ce soleil et ton poids qui était relativement lourd à cause de ton gamin. Un bon kilomètre de plus et Antonio était littéralement crevé. Tu le força a te faire descendre, en vain.<<Mais, Antonio! Tu te tue à me porter alors que je peux très bien marcher! Cela n'as pas de sens.>> Il refusa obstinément et continua sa route, tout devant le groupe. <<tête de mule...>> Le jeune homme ne fut pas mécontent d'arriver à un point d'eau. Comme vous aviez marchés (enfin, vous, surtout eux...) plusieurs dizaines de kilomètres à pied, faire une pause était une bonne idée. Antonio te posa au sol et s'écroula sur les rochers de la rive. <<ça va?>> Demandas-tu à l'espagnol. Celui-ci répondis par un simple grognement fatigué. Tu t'approchas de lui et lui rendis son chapeau. <<Tu sais, tu n'étais pas obligé de me porter...>> <<Bah, de toute façon, je t'aurais portée. Que tu le veuilles ou non.>> Tu lui lanças un drôle de regard. <<Que veux-tu te prouver? Que tu es le plus fort?>> <<Le plus galant, je me sentais un poil coupable de n'avoir pu aller te chercher au bar ou tu étais, avec Kirkland...>> Tu soupiras. <<Je t'ai déjà dis que c'était pas grave...>> Antonio ne fit pas attention à ta remarque et planta une main dans l'eau cristalline de la rivière. << Je m'en veux, tu sais ça. Moi je croyait que les gens pouvaient me faire confiance... Je croyait...>> <<Moi je dis que tu t'acharnes trop, je t'ai dis que c'était pas grave...>> <<je sais, mais...>> Tu ne trouvas pas d'autre manière pour le faire taire que de l'embrasser. << écoutes, Antonio, t'es pas coupable de ça. Je t'ai dis, c'est pas ta faute. Arrête de culpabiliser...>> <<(nom)...>> L'espagnol se redressa et te pris dans ses bras. <<C'est bon, tu vas pas pleurer parce que je t'ai dis ça non plus?>> Antonio secoua vivement la tête. <<Oh non, je pleure pas moi, tu sais...>> Vous avez tout les deux ris, puis voyant que les autres se préparaient à partir, vous vous êtes levés pour reprendre la marche.

Vous étiez enfin arrivés en ville, et pas une trace de Kirkland. Ni de Wang d'ailleurs. Les deux autres groupes étaient aussi arrivés et ils avaient perdus le chinois. On a beau le chercher par tout, il était introuvable. Antonio flippait un peu à l'idée que son pote soit disparu. Tu voulais lui dire ce que Wang était, mais tu finis par te dire que l'évoquer serait une mauvaise idée présentement. Vous avez rejoins le bateau, laissant une barque au cas ou le chinois arriverait à vous retrouver. Par hasard. Retourner sur le Toro t'as provoqué un sentiment de nostalgie. 5 mois sans voir les membres de l'équipage, sans guider le navire avec Antonio derrière toi, faisant des commentaires sur tout et n'importe quoi... ce temps était enfin revenu, c'était bien. Feliciano dirigeait les trois bateaux devant la file, et vous avez quittés le port, sans Wang malheureusement. Enfin, malheureusement...

Le port était loin maintenant, et le plaisir de naviguer sur la mer turquoise était de retour. Antonio t'aidait à guider le navire, ses remarques débiles et son rire éclatant était revenues aussi. La joie de vivre à bord était si réconfortante, que tu en oubliais quelque peu Kirkland et ses potes. Abil lançait encore des regards dégouté à Lovino et Bella. Tu laissa la barre à Antonio et vint vers le néerlandais. <<Ils te répugnent? ça se lit sur ton visage.>> Il se tourna vers toi avec un air un peu gêné. <<Que... non.>> <<T'as hésité.>> <<... non!>> Abil avait l'air encore plus embarrassé. <<mais... pffft... ok, je déteste Lovino, tu le sais, ça changera pas!>> Tu souris avec une légère once de tristesse. <<Et pourtant, ils s'aiment, toi aussi, tu as surement aimé quelqu'un, étant plus jeune, si oui, tu sais que ça fait assez mal au coeur d'être séparé de celui ou celle qu'on aime...>> Il fixa le sol avec un regard amer. <<je... je ne suis jamais... tombé amoureux... jamais...>> Tu lui lanças un regard étonné. <<Je... j'ai jamais eu de sentiment assez fort pour une fille pour me juger amoureux.>> <<pour les filles, non, mais...>> Il te jeta un coup d'oeil choqué. <<éh! T'es quand même pas en train d'insinuer que je préfère les hommes?!>> <<si.>> Abil paniqua un peu, troublé par ton affirmation. Il bégaya, essaya de changer de sujet, mais tu maintenais tes propos. <<b... bah... non! non. j'aime pas les hommes, j'aime pas les femmes, j'aime personne!!>> Ton sourire s'effaça subitement. <<vraiment personne?>> Abil acquiesça tristement, puis leva le regard au dessus de ta tête. Il allait répliquer, mais au lieu de te fixer avec le genre de regard qu'il lance à toute personne qui lui pose une question pertinente, il écarquilla les yeux, devint tout pâle et paniqua. <<Que... Il y a quoi, Abil?>> au lieu de te répondre, il regarda Antonio, puis cria. <<KIRKLAND EST LÀ!!!!!>> Tout le monde s'est tourné vers l'horizon, et, malheureusement, le bateau de l'anglais s'approchait rapidement. Le capitaine britannique gigotait comme un fou sur la figure de proue. Antonio t'attrapa par le bras et te serra contre lui. <<C'est pas bon... Pas bon du tout...>>

Pirate Memories [ APH - Spain x Reader - French version ]Where stories live. Discover now