Elle contourna le meuble pour se replacer dans la même position en continuant à l'étreindre, ne se souciant même plus de si Ken jaugeait la situation. Il n'y avait plus que son propre désir qui pesait, l'animosité qui l'animait. Céleste retira par le col le haut de sa robe, se retrouvant le buste dépourvu d'un morceau de tissu quelconque. Elle ôta par la suite le t-shirt de Ken, qui sans surprise, n'était pas dôté du même physique que son ex.

Mais elle n'y paia pas attention. Elle voulait avoir mal, lui faire du mal. Savoir qu'après lui, quelqu'un avait réalisé son fantasme à lui, de lui faire l'amour dans cette pièce, sur ce bureau.

Céleste déchira l'emballage en aluminium qui occupait ses lèvres avec ses dents, tandis que Ken lui, retirait son pantalon en même temps que son sous-vêtement. Il avait l'impression de revenir quelques semaines en arrière, lorsqu'il avait raccompagné Céleste et qu'il s'était senti comme une ordure, une saleté, une frivolité. Elle était belle, le corps aux normes sociétales, les traits réguliers, rien ne dépassait du moule conforme. Lui, c'était un peu tout l'inverse. Sous ses vêtements larges il camouflait ses insécurités, sa petite taille, et son torse qui ne réflétait rien si ce n'était une absence totale d'activité sportive.

Ken s'abaissa au niveau de son entrejambe pour goûter sa vulve, captivé par l'idée de trouver son point sensible. C'était sûrement ce qu'il y avait de plus difficile chez la femme, et Ken ne l'avait rencontré qu'une seule fois, le pouvoir de sa langue sur le sexe féminin. Il n'était encore qu'en plein entraînement, mais les légers gémissements de Céleste lui démontrait qu'il se rapprochait dangereusement de sa quête. Il avait peur de mal agir, qu'elle finisse -et même si ce n'était pas son style- par raconter aux autres qu'il n'était pas un bon coup. C'était les paroles de ce serveur qui raisonnaient une fois de plus dans sa tête, pourquoi fallait-il qu'il la craigne ?

Savoir qu'elle se tenait sur ce bureau avec une telle aisance, qu'elle ressentait le plaisir de l'autre avec hardiesse, lui faisait se demander également qui était passé avant lui. Il ne savait rien de sa vie antérieure, si ce n'était son regard nostalgique ou traître qu'elle posait sur les choses.

Et elle non plus.

Ken s'aggripait aux cuisses de Céleste en les massant légèrement à l'aide de ses pouces, tandis que ses soupirs se faisaient d'autant plus lourd. Elle avait la tête à la bascule, ses cheveux en suspend au dessus de sa tête, où ses pointes flattait discrètement le bureau. Il ne pu s'empêcher de passer un coup d'oeil une nouvelle fois sur son corps, dessiné comme la Vénus des grands peintres.

Elle rehaussa son menton vers Ken pour le regarder en souriant légèrement, lâchant le préservatif à moitié déchiré toujours entre ses dents, même si ses yeux se refermaient parfois lorsqu'elle ressentait l'extase au niveau de son abdomen. Puis elle posa sa main au dessus de la sienne qui était toujours tenue à sa cuisse, se sentant égoiste de ne pas partager sa sensualité. Il relevait sa tête, mais elle avait déjà décollé du meuble pour pousser Ken sur le fauteuil vert aux motifs fleuris, placé au coin d'une des bibliothèques. Céleste s'abaissa comme Ken l'avait fait sur les genoux pour prendre entre ses mains son pénis, et passer sa langue dans un premier temps sur son gland avant de s'étendre sur la longueur.

Céleste n'avait pas eu l'occasion d'en estimer un grand nombre, elle préferait toujours agir dans l'ombre. Personne ne connaissait exactement tous ses prétendants, tout le monde savait qu'elle n'était pas toute blanche sur le dossier, mais ne savait qui l'avait sali. De son côté, elle s'empêchait de regarder Ken dans les yeux, parfois un peu honteuse de l'acte qu'elle commettait, de la manière dont elle l'avait commencé, mais plus particulièrement parce qu'elle n'arrivait qu'à voir un autre visage à la place de celui qui y siégait vraiment.

Ken ne pensait à rien, si ce n'était se dire qu'elle le faisait mieux que la plupart des filles avec qui il avait couché. C'était sûrement dû à la vitesse à laquelle était allée leur relation, leur connexion, et étroitement lié à ses sentiments déjà bien trop abondants.

Ce fut son tour de lui signaler qu'il souhaitait rejoindre la troisième étape. Cette fois-ci, elle le regardait dans le blanc des yeux, en l'entrainant vers le bureau avec des baisers bien plus aimables. Elle se positionna de la même manière que précedemment, attrapant le panacée entre ses lèvres. Il lui retira de sa bouche avec ses dents, ôtant une bonne fois pour toute le latex de son habitacle.

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lemon en mode tranquille, je m'excuse pour le passage du penis j'ai trop gueulé pdnt ma relecture 💀 j'aime pas trop en écrire alors vous m'excuserez de la qualité bahaha

(j'ai encore gueulé pendant la correction)

sur ce, je vais dodo !!! bonne nuit les sangs

nova (nekfeu)Where stories live. Discover now