𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑑𝑒𝑢𝑥

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Sabri fronça les sourcils avant de marmonner dans sa barbe. Hélas il était tomber dans le piège de la spirale de la drogue. Il consommais déjà en cachette de la drogue dure telle que la cocaïne, puis de l'héroïne quelques fois qu'il s'injectait dans les veines. Sabri pensait que tout le monde l'ignorait alors que des informations comme celles ci se rependait comme de la poudre au fin fond de cette cité.

Sabri : T'a cru t'était le chef du quartier ou quoi ? T'a cru t'était le super héros de tout le monde ?

Fayyed : J'en ai rien à foutre j't'ai prévenu ! Que j'entende rien de toi ! Joue pas avec mes couilles Sabri.

Sabri : Vas-y toi j'te parle de mon travail et tu me fait le grand frère. Tu comprend pas que je m'en bat les couilles. Awadi tu lui fait des phases comme ça ?

Fayyed : Awadi il fait ce qu'il doit faire. Écoute, j'vais pas te courir derrière si tu veut pas travailler j'm'en tape, mais commence pas à me faire tes crises.

Sabri : Je fait pas ma crise, j'veux pas être remplacé !!

Fayyed : T'a d'la chance que j'te paye encore alors que tu fout rien, pour ta mère. Et encore t'utilise le quart de ta paye pour acheter tes merdes.

Sabri : Ça fait quinze ans qu'on se connais et tu me traite comme ça ? T'a pas honte ??

Fayyed : Toi t'a pas honte ! Regarde toi!
Sale drogué de merde.

Sabri : Ferme ta gueule !

Fayyed : C'est tout ce que t'est toxico d'mes couilles.

Sabri : Ta gueule j'ai dit !!!

Soudainement il attrapa Fayyed par le cou pour le pousser contre le canapé en pointant sur lui son opinel qu'il avait sorti de sa chaussette. L'algérien fixa son ami d'enfance dans les yeux d'un air dégoûté.

Sabri : Sur Allah j'vais te planter sale fils de pute.

Fayyed fronça les sourcils alors que la colère qu'il renfermait commençait à s'enflammer. Sabri avait sombré dans les profondeurs de la drogue. C'était surtout par rapport à son frère qui avait pris dix ans de prison.

Désormais il ne lui restait que six ans à purger, sans compter les possibles remises de peines ou réduction de peine pour bon comportement. Malgré tout Sabri le vivait extrêmement mal, en plus de ses responsabilités d'homme de la maison, il avait à s'occuper de sa mère qui était tombé gravement malade et de sa soeur qui commençait peu à peu a être mal influencé. Avec tout ce poids sur les épaules Sabri était à bout de souffle et était entré dans cette mauvaise passe.

Fayyed acceptait et comprenait son ami d'enfance mais il y'avait des limites, on ne peut pas expliquer un tel comportement en remettant la faute sur la drogue et les problèmes. Tout le monde en a des problèmes, il fallait juste arrêter de penser qu'à soi même. Il entoura alors ses main du cou de Sabri pour serrer sans trop le faire.

Fayyed : Vas-y plante ! Plante moi la putain d'ta sœur !!

Sabri : Lâche moi j'vais t'enculer !!!!!

Sabri fit tomber son couteau sur Fayyed pour poser ses mains sur les siennes afin qu'il lâche prise. Il se débattait comme il pouvait alors que ce dernier serra progressivement sa prise autour du cou de son ami qui était désormais tout rouge.

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