Veridis Quo ¦ ˢʰᶤᶰʲᶤ ˣ ᴷᵃʷᵒʳᵘ

3 • 𝘙é𝘢𝘭𝘪𝘵é

尺é闩巜工丁é

Les lumières de Neo Tokyo-3 se reflétaient parfaitement contre les vagues houleuses de la rive. L'apaisement du paysage, influença surement les deux silhouettes osant faire contraste dans ce tableau nocturne. Aucunes n'adressaient pourtant la parole à l'autre. Coulant tel les rochers au milieu du lac dans un silence profondément funèbre.

" - Kaworu ma dit. . .Il m'a dit qu'il m'aimait. Révéla le plus jeune entre les manche de sa chemise d'uniforme.

Misato de répondis rien, continuant d'écouter patiemment la mélodie qu'offrait les ondulations de l'eau en s'échouant sur le sable. Que pouvait elle dire face à la détresse de celui qu'elle considérait pendant un moment comme l'élu ? Aujourd'hui il n'était plus qu'un enfant qui s'était égaré dans sa route vers l'âge adulte. Un enfant qu'elle avait sous sa charge.

- C'était la première fois que quelqu'un me disait qu'il m'aimait.

Il était égoïste de refuser la mort de Kaworu. Il n'était que le pire des pilotes d'EVA. Il n'était rien de plus qu'un corps dénué de sens, voguant dans l'océan de problème qu'offrait la vie. C'était un marin parmi les milliers d'autre qui subissait son existence de la pire des manières.

Il n'avait absolument rien de spécial. Rien qui ne méritait qu'on lui accord du mérite.

Sauf pour Kaworu.

Kaworu

Pour une raison absurde, au yeux du gris, il était unique. Et au plus profond de lui même, Shinji savait, il savait qu'il ne mérité pas le moins du monde cette considération. Que s'il n'avait pas piloté l'Eva 03, Kaworu ne l'aurait même pas approché.

Mais l'Evangelion faisait parti de lui, elle avait provoquait l'enchainement de réaction jusqu'à ce moment précis. Si il n'avait pas battu les anges précédents, Kaworu n'aurait tout simplement pas exister.

Sa mort était inévitablement, tout comme cette situation.

- Il me ressemblait, et aussi à Ayanami.

Il était tout ce qu'il y avait de plus humain à ses yeux. On l'avait manipulé et il avait réussi à défier le court des évènements. Chose que le brun serait toujours incapable de faire.

Il l'avait fait exister comme autre chose que « le troisième enfant, pilote de l'Eva 01 ».

- Je l'aimais. Glissa t'il, priant pour que seule le fantôme du garçon au prunelles rouge l'entende. C'est lui qui aurait du survivre, c'était quelqu'un de bien mieux que moi vous savez.

Il ne connaissait rien de lui, c'était son plus grand regret. De ne pas avoir pris le temps d'apprendre tout les détails de sa personnalité. De ne pas avoir pris le temps d'apprendre tout les contrastes qu'offrait son visage.

Il était égoïste.

Kaworu était égoïste.

Le monde entier l'était.

- C'est Kaworu qui aurait du survire. Finit t'il par sangloter en baissant la tête, incapable de continuer à observer la ville qu'il avait pourtant sauvé.

Les genoux repliés contre son torse, la tête plongé entre ses bras dénudés, Shinji pleurait enfin. Vidant les remords dont son esprit s'était rempli. Pour se sentir vivant.

De fines gouttes salés s'échappaient de ses yeux monotone. Elles luisaient, comme des cristaux sur un visage encore beaucoup trop juvénile. C'était ainsi, dans ce vide infini qui l'emplissait que le jeune garçon acceptait silencieusement son sort.

- Tu te trompe. Contra Misato toujours droite comme un piquet. Pour survire, il faut avant tout avoir la volonté de vivre. Et Kaworu voulait mourir. Il s'était accroché à un faux espoir.

Ce n'était pas vraie. Kaworu voulait rester avec lui. N'est ce pas ? Il le souhaitait tout les deux au plus profond d'eux même. Sinon il aurait menti en lui annonçant qu'il l'aimait.

C'était un menteur. Si il avait eus le choix, le dernière enfant aurait voulu le tuer.

- Tu n'as rien à te reprocher Shinji. Afficha t'elle comme l'unique vérité à accepter.

Faux. Faux ! C'EST FAUX ! Arrêtez de tous mentir !

Il replongèrent alors ensemble dans la plénitude de la nuit. Shinji laissa les étoiles invisible le conseiller, se rappelant l'instant de sa rencontre avec le cinquième enfant, au moment ou il était le plus vulnérable. Avant de reprendre pour la dernière fois.

- Vous êtes trop dur mademoiselle Misato."

A présent, il ne se battrait plus. Refusant que cette situation où une similaire ne se reproduise. Gardant pour lui les deux seules sentiments qu'il lui restait de son ange.

L'amour et la tristesse.

Il jurait de les sceller au fond de son cœur pour ne plus jamais avoir à revivre ce doux enfer. Pour continuer à penser à Kaworu, à chérir les discussions qu'il avait eus. A aimer la seule, unique et dernière personne à qui il s'ouvrirait jamais.

Et c'est face à ce théâtre désolé que Shinji cessa de ce battre pour les idées de la Nerve. Tentant à son tour de chercher une forme de liberté dans son supplice.

尺é闩巜工丁é