«Start all over again».

makumi abidi ne abidi.

Papa - Je te l'interdis.

— Je me moque de ton interdiction papa.

Je passe mon sac sur mon épaule.

Papa - Néhémie a besoin d'apprendre à devenir un homme. Ce n'est pas en le chouchoutant à chacun de ses problèmes qu'il le deviendra.

— Je ne le chouchoute pas, je l'épaule. Je lui apprends à devenir un homme. Comment veux-tu qu'il devienne un homme si personne n'est à ses côtés pour lui montrer le bon exemple ? Quand j'y repense, tu l'as toujours rejeté papa. C'est le seul que tu appelles bouffon parce que selon toi tu es le roi. Sinon à part lui, tout le monde est prince ou princesse sauf maman qui joue le rôle de la reine.

— Depuis l'enfance tu le fais passer pour un moins que rien qui n'a aucune valeur. Tu n'as jamais passé de temps avec lui, voulu apprendre à le connaître. Pour toi Néhémie n'était que l'abomination de la famille, celui qui porterait préjudice au nom des Kimeso. Pourtant, si tu apprenais à le connaître, tu comprendrais que Néhémie est un homme intelligent et plein d'ambition. Il pourrait mettre son savoir à profit pour son prochain, mais pour ça, il a besoin de son père. Père qui joue les absents depuis son enfance.

Il n'a pas ajouté un mot.

Je me suis dirigée vers maman afin de l'embrasser et la prendre dans mes bras.

— Je reviens le week-end prochain normalement, et avec les enfants. Prends soin de toi en attendant et essaie de lui remettre ses idées en place.

Elle me sourit.

Maman - Prends soin de toi aussi ma fille.

Je lui rends son sourire, avant d'adresser un dernier regard à mon père et quitter la maison.

Je me suis ensuite dirigée vers ma voiture garée devant la maison.

Je m'y suis installée, me suis ceinturée, avant de démarrer direction le commissariat.

Qui, de plus, est celui de Kelvyn.

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K E L V Y N

- Et surtout retrouvez-moi ce bâtard.

Daiana - Oui chef.

Elle s'en va, et ses collègues ont suivi.

J'ai longé le couloir jusque mon bureau avant de poser ma boisson énergisante sur la table, puis contourner celle-ci pour m'assoir sur mon siège.

Des cris se sont fait entendre depuis le hall du commissariat mais je m'y suis pas attardé.

J'ai ouvert ma boisson avant d'amener celle-ci à ma bouche.

Puis au moment où j'allais la boire, on toque à la porte puis ouvre celle-ci.

C'est Daiana.

Daiana - Monsieur, il y'a une femme qui tape un scandale en votre nom-

... - Laissez-moi passer !