Moi: S'il-te-plaît ne dis pas ça, je sais que tu as raison sur toute la ligne mais ces derniers temps je suis débordée surtout avec mes examens qui s'annoncent je n'ai même pas le temps pour ma propre personne. Je ne te laisserai jamais toi aussi en plus ton père me manque beaucoup j'espère qu'il va bien?

Kader: Si tu le dis, oui ça va al-hamdoulillah il va bien.

Moi: Salut Badou ça va?

Badou: Coucou Ndella, oui ça va. D'où viens-tu à cette heure? Ne me dit pas de la "Chine Populaire", émit-il en riant.

Kader: Tu n'es jamais sérieux toi c'est quoi ces bêtises encore? Notre université s'appelle Cheikh Anta Diop de Dakar au cas où tu l'aurais oublié mais pas "Chine Populaire" comme tu le surnommes.

Badou: Waa pardon je me tais, fit-il en continuant de sourire.

Ndella: C'est pour tes conneries que tu ne me plais pas, le fait d'étudier dans les universités privées ne te donne pas le droit de te moquer de nous. Et mon cher sache que c'est grâce à la "Chine Populaire" que tu arrives à bien apprendre tes cours car tes professeurs qui sont dans le privé sont des ressortissants de notre université et c'est grâce à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar qu'ils ont pu acquérir du savoir afin de le transmettre à d'autres donc au lieu de te moquer tu dois nous rendre hommage et si tu ne me crois pas va demander à tes professeurs si j'ai tord où pas.

Kader: Xaléi boussi yarawoul réik dinga deig lou neik, fils tu es silencieux dèi, se moque t-il de son pote.

Ndélla: Allez Kader bye et n'oublie pas de dire à ton père que je passerai inch'Allah.

Walahi Badou m'énerve comme pas possible, un vrai taré ce mec, juste parce qu'il a des parents riches il se croit tout permis.

Pourtant ses parents sont trop adorables surtout son père Tonton Ndiaye sans oublier ses frères. Dans sa famille il est le seul à être comme ça, genre hautain, audacieux et surtout impoli.

Au fond il est quelqu'un de bien mais juste qu'il adore se montrer supérieur aux autres, je me demande comment Kader peut-il le supporter pendant des heures car moi je ne peux vraiment pas.

J'avoue aussi qu'il est beau comme un Dieu grec et c'est normal vu qu'il a une mère marocaine mais ce n'est pas une raison pour tout se permettre.

Mais moi Ndella on ne va jamais se moquer de moi et que je croise les bras sans réagir, non tout sauf ça.

Il n'a fait qu'augmenter ma fatigue et ma faim. Bon je ferai mieux de tracer ma route ce Badou n'en vaut vraiment pas la peine.

Une fois devant la maison je vois la table de légumes de ma mère sans surveillance alors que d'habitude à cette heure elle aurait déjà rangé la table.

Comme la curieuse que je suis, automatiquement je suis entré dans la maison mais je la trouve désordonnée, sans dessus dessous.

Et une fois dans le salon j'y trouve tout le monde mais l'air trop calme à mon goût alors que d'habitude il y'avait de l'ambiance dans la maison.

Moi: Salut tout le monde, qu'est-ce qu'il y'a? Pourquoi êtes-vous tous silencieux?

(Silence absolu)

Moi: Yaye Boye répondez s'il-vous-plaît vous me faites peur là, qu'est-ce qui ne va pas?

Khadija: C'est Aïcha quelqu'un a voulu la violer aujourd'hui? dit ma grande sœur.

Moi: Quoi? Aïcha comment tu vas maintenant et qui voulait abuser de toi? Enh dis-moi.

Khadija: J'étais au salon quand Maman ma appelé pour me dire ce qui c'était passé.

Dilemme! Que faire?Where stories live. Discover now