Daiko rêvait d'aventure. Et quand Daiko avait une idée il devenait impossible de la lui sortir de la tête. Il avait suffit d'une conversation pour que les choses prennent forme dans sa tête et d'une autre pour que les choses prennent forme en vrai.
...
C'était Hanae qui répondait à la question qu'elle avait posé plus tôt dans la journée.
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Grosso modo, elle lui proposait de venir chercher la voiture le dernier jour de juillet, à la maison de ses parents qui se trouvait en périphérie de la ville. Daiko lui répondit que c'est parfait et l'instant d'après, un nouveau message contenant une adresse apparu sur l'écran.
Plus personne ne la dérangea de la journée et elle la fini en majorité à glander sur son téléphone.
La semaine qui suivi fut surtout remplie de journée calme —pour ne pas dire monotone— qu'elle passa à relire certains de ses cours ou à se promener dans le parc, pour un petit footing ou simplement pour marcher un peu histoire de ne pas complètement fusionner avec son canapé.
Les quelque échange avec Atsumu ne furent pas longs, constitués de messages ne contenaient souvent qu'une question ou une réponse venant souvent concise, ils satisfirent tout de même Daiko. Surtout le jour où, après consultation de la date du jour, la jeune femme pu constater qu'il ne leur restaient qu'une minuscule zone d'ombre qu'elle s'empressa d'aller éclairer.
Saisissant son téléphone, elle composa le numéro de son partenaire de voyage et appuya rapidement sur la touche d'appel. Après trois sonneries, un bip différent des autres retenti et la voix d'Atsumu résonna dans l'oreille de le jeune femme.
— Allô ?
— Salut ! Y'avais un dernier truc dont je devais te parler.
— C'est quoi ?
— On n'a pas défini où est-ce qu'on se retrouvait le premier jour, ni à quelle heure d'ailleurs.
— Ahh, c'est vrai. Ça m'est égal.
— Ok, alors disons... à 10h, devant la gare,je vais mettre la voiture dans le parking souterrain.
Sans attendre, Atsumu répondit :
— Dac' c'est parfait.
Daiko eu un doute et pour le chasser elle préféra demander :
— Tu l'as noté ?
La réponse ne vint pas immédiatement. Dans le combiné on pouvait entendre quelques bruits qui semblaient indiquer du mouvement de l'autre côté de la ligne puis le jeune homme affirma :
— Bien sûr que je l'ai noté.
Sans vraiment chercher à vérifier la raison du retard de cette réponse et après une brève fin de discussion, Daiko salua son interlocuteur et rapidement, l'appel se termine.
L'étudiante posa son téléphone et ouvrit son réfrigérateur. Aujourd'hui, elle avait prévu de se préparer une omelette au riz alors elle attrapa les ingrédients nécessaires et les posa sur le plan de travail. C'était une recette facile, sans trop d'ingrédients, et c'était surtout la première chose que Daiko avait appris à cuisiner toute seule.
