Je ris nerveusement.
- C'était aussi ton fils quand tu donnais ton cul ailleurs ?
Prisca - ...ça n'a aucun rapport.
- Ça n'a fion. Au contraire, le rapport est là : Chaque soir il t'demandait Prisca, chaque matin il espérait t'trouver là, avec lui, mais toi tu donnais ton cul.
Prisca - ...c'était pour l-
- Ta gueule. La vie d'moi ferme-la, j'vais t'en coller une.
- Tu t'casses pendant 7 ans, et crari quand tout s'passe bien tu fais ton come back ? Ça y est gros. Retourne dans ton trou, on veut plus d'toi ici.
Prisca - C'est mon fils-
J'ai donné un coup de poing sur la table avant de la pointer du doigt, et elle a sursauté.
- ÇA L'ÉTAIT QUAND TU T'FAISAIS EXPLOSER LE CUL ?! HEIN ?! TU PENSAIS À LUI QUAND TU GRIFFAIS L'DOS D'AUTRUI POUR D'LA THUNE PRISCA ?! IL AVAIT BESOIN D'TOI LA CON DE TA RACE ! T'ES PARTI FAIRE LA PUTE, TU L'AS ABANDONNÉ ! VIENS PAS RÉCLAMER LE RÔLE DE LA MÈRE ALORS QUE C'EST TOI-MÊME QUI L'A RENIÉ !
Prisca - ...ne me cris pas dessus Kelvyn. Je suis pas ta fille.
- Encore heureux.
Elle soupire puis passe sa chevelure à l'arrière.
Prisca - ...je demande à passer le week-end avec Ethan.
J'ai ri.
- Eh vas-y, casse-toi.
Prisca - Je suis sérieuse.
- J'ai pas l'air de l'être là ? Bouge gros. J'viens de te le dire.
Prisca - Tu peux pas m'empêcher de voir mon f-
- J'suis en train de le faire.
Prisca - Il a besoin de m-
- J't'assure que non.
Prisca - Je suis sa m-
- Tu l'es plus depuis le jour où tu l'as abandonné.
Prisca - Arrête de me couper la p-
- J'arrête pas.
Elle râle puis saisit son sac, et le passe par dessus son épaule.
Prisca - Continue Kelvyn. Continue, et c'est devant un juge que tu passeras.
- Pour quel crime ? Mh ? Celui de protéger mon fils de sa folle de mère ? J'le protège, moi personne m'a averti. J'lui empêche de s'attacher à une salope pour qu'elle se casse du jour au lendemain tahu.
Prisca - Mais oui c'est ça.
- Eh tu rends fou. Bouge.
Prisca - ...dis-lui que je l'aime.
- J'le lui dirai pas.
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«Start all over again».
General FictionEn effet, où que l'on aille, quoique l'on fasse ; le passé finit toujours par nous rattraper.
isambombo.
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