Introduction

6 1 0
                                        


La pièce est sombre, humide, crasseuse. Seulement éclairée par une ampoule suspendue au plafond d'un éclat vacillant, les murs laissent apparaître la moisissure qui les ronges du sol au plafond. Sur la chape de béton qui sert de sol, la crasse, la poussière et le sang. Tout ce mélange, donnant au sol un aspect de champs de bataille, témoin d'une sanglante tuerie. L'odeur ambiante est tout aussi horrible. Le sang coagulé dégage une odeur abominable, se mélangeant à l'odeur de sueur, et de pisse de rat. Des rats qui ont établi leurs colonies dans les murs de la pièce, s'afficher des galeries. Aucune fenêtre, aucun signe de vie au dehors. Seul une porte de fer rouillée, témoin de l'ancienneté et de l'insalubrité du lieux, laisse un espoir de lumière.

Au centre de la pièce, qui ne doit pas être plus haute que 2 mètre et demi, un crochet de boucher, attaché a une poutre de bois qui traverse la pièce, et qui, à cause de l'étude, begin a pourrir de toute partie, servant de refuge à divers insectes qui y ont creusés leur habitat. Suspendus au crochet, attaché par les pieds à une cordes, la tête en bas, un homme. Son visage est sale, ses joues sont creusées par les longues journées sans manger ni boire. Ses cheveux bruns légèrement longs caressent les sols. Ses yeux sont cachés par un vieux torchon sale et déchiré, bleu et rouge à carreaux. Son torse, nus, laisse apparaître des traces de coups, des bleus, des coupures. Au sol, la flaque de sang séché, qui a coulé de son front et de sa bouche, s'est étalé sur un rayon d'un bon mètre. Ses mains sont attachées dans son dos par une vieille corde, qui a déjà servi dans plusieurs autres méfaits. Malgré toutes les violences subis, l'homme respire encore, mais difficilement. Il est inconscient depuis le début de son supplice.

Il se réveil enfin. Il ressent d'abord la douleur dans sa tête, puis prend conscience de l'étendue de ses blessures. Il est perdus. Il ne sais pas où il est.

«Y a quelqu'un? hurle t'il. »

Sa voix est rauque, brisée. Hurler ainsi lui a fait un mal horrible à la gorge. Il se tait, essayant de percevoir une réponse. Sa voix résonne dans les parois de la pièce.

«S'il vous plaît, est-ce que quelqu'un est là? Retente t-il malgré la douleur qui lui entoure les cordes vocales »

Soudain, d'un coin de la pièce, une voix grave sortie de l'ombre, comme l'avertissement d'un démon au damnés qui arrive aux Enfers:

«Nom. Prénom. Âge. Métier. »

La voix fait froid dans le dos de la victime. Il ne voyait pas son tortionnaire. Celui-ci, assis sur une chaise, tient un couteau militaire. Il porte un t-shirt blanc, sans manche, et un pantalon de jogging noir Adidas. Sur ses chaussures de sport blanches et bleues, des taches de sang séchées montre son implication de la torture de la victime. Il est chauve, de grandes oreilles légèrement décollées. Ses yeux noirs ne laissent paraître aucunes émotion. Il est parfaitement rasé, seul aspect un minimum élégant chez lui. Mais le plus impressionnant est sa taille. Plus de 2 mètres 10. Debout, sa tête n'est pas si éloignée du plafond, il lui arrive même de s'y cogner.

Mais tout cela, la victime ne le sait pas.

«S'il ... S'il vous plaît ... articule le torturé. Aidez-moi ... »

Impassible, le colosse répète avec la même voix grave:

«Nom. Prénom. Âge. Métier. »

Perdus, la victime reste un moment estomaquée. L'homme qui se tient dans la même pièce qu'elle refuse de l'aider. Pire encore, il lui pose des questions futiles. En ressentant la douleur émanant de son corps, le supplicié se rends compte qu'il a été torturé. Mais il était inconscient. Il n'a rien de pu dire. Il finit par craquer.

«VOUS VOULEZ QUOI, BORDEL !!! s'époumone t-il alors que des larmes commence à couler le long de son front »

Le bourreau se lèvent alors d'un coup sec, poussant la chaise qui vient s'éclater contre le sol. Il se mit alors a hurler, d'une voix qui fit trembler la pièce.

«ICI, C'EST MOI QUI POSE LES QUESTIONS»

Le silence tombe alors, lourd, pesant sur le martyrisé, qui pleur de plus bel. Ses larmes viennent s'effaser contre le sol, se poser sur le chant déjà sec. Le titan reprend sa chaise et la repos. Elle ressemble à une chaise que l'on pourrait trouver dans une école ou un collège. Il se rassoit alors et reprend.

«Nom. Prénom. Âge. Métier. »

D'une voix cassé et remplis de larme, le condamné économisé alors:

«Lefèvre Marc ... 38 ans ... Avocat ...»

Plus un mot. Plus un bruit. Seul cassait le silence les larmes qui tombaient sur le sol, mis un tempo dans le suspens de la scène. Il se mit a réfléchir. Un rat sortit de sa cachette, traversant la pièce. Il s'arrêta devant le corps suspendus. Il le regarda, contemplant la folie des homme, qui, non content de faire plier le monde, s'exterminent eux mèmes. Puis, après quelques secondes de flou, il reprit, fixant le sol.

«Avocat ... Défendre les gens, parfois les plus ignobles, pour faire régner la justice. Avoir ce sentiments de super héros. Défendre les lois, faire ce qui est juste. Envoyer les méchant en prison, parce que, pour la société, être méchant, c'est mal. Les criminels ne font ça que dans un but précis, afin d'assouvir leurs volontés personnelles. »

Il pose sont couteau par terre. Il se lève, et sort de derrière lui un katanas. A la seule lueur de l'ampoule, la lame brille comme un soleil, et son tranchant ne fait aucun doute.

«Tu sais, on a un point en commun. Reprit-il. On est, ni toi, ni moi, des méchants »

Tout en parlant, il s'approche doucement du corps pendus.

«Pour toi, la raison est évidente, mais pour moi elle est plus subtil. »

Arrivé à la hauteur de sa victime, qui, elle, continue de pleurer, il se penche pour se rapprocher du visage du torturé.

«Je n'ai pas de femme. Je n'ai pas d'enfants. Je n'ai pas de famille. Je n'ai pas non plus de mais. »

Il marque quelques secondes de pause avant de reprendre:

«Je n'ai pas peur de la mort, pas peur de la vie. Le jour ou je devrais mourir, je crèverais. Pour l'instant, je cherche juste a m'amuser, comme j'ai toujours sut le faire. Enlever, tortionnaire et tuer, voilà ce que j'aime. »

La dernière pensée du condamné fut de remarquer, malgré le torchon qui lui cachais la vue, le sourire de son meurtrier, avant que celui-ci ne lui coupe la tête.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Dec 21, 2023 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Sans âme - IntroductionWhere stories live. Discover now