𝒾𝓉'𝓈 𝒶𝓁𝓌𝒶𝓎𝓈 𝒷𝑒𝑒𝓃 𝓎𝑜𝓊 - Louis Partridge

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟓

Deux mois sont passés après mon déménagement, j'ai repris les cours depuis un mois et demi maintenant et je m'y fais bien. J'ai rencontré une fille avec qui je m'entends très bien, Émilie.
Avec Louis, nous nous sommes beaucoup rapprochés mais il est dans la classe supérieure. J'ai fais la connaissance de sa meilleure amie, Millie, mais je vous avoue que j'ai l'impression qu'elle ne m'aime pas trop. Mais Emma et Miranda, elles, m'adorent et j'en suis contente. Mon père étant souvent en voyage et ma tante ayant prit un appartement dans le centre ville, je passe énormément de temps chez eux. D'ailleurs, je me prépare pour y aller pour la cinquième fois depuis le debut de semaine.
Je choisis, rapidement, une tenue adaptée à la saison et me préparai à partir.

Un mal de ventre insupportable fit son apparition, me rappelant que j'étais dans ma période.
Je pris ce qu'il faut pour le soigner et partis de la maison.
Arrivée à la porte, j'entendis des cris, j'ouvris alors la porte comme j'avais pris l'habitude de faire depuis quelques temps et je vis un tout autre Louis, un Louis très énervé face à une Miranda toute tourmentée.

« - Tu n'as pas le droit de le laisser revenir comme ça, après tout ce qu'il nous a fait, ce n'est pas juste ! Hurla Louis.

- Il ne reviendra pas Louis, il vient juste régler quelques malentendus à la maison. Répondit Miranda, d'un air excédé.

- Je ne veux pas le voir, maman mais je suis dans l'obligation de rester ici quand il viendra car je refuse qu'il te refasse du mal.

- Il à peut être changé, tu sais. Dit-elle, avec une lueur d'espoir.

- Arrête ça, tu es pitoyable. On ne change pas un gros connard comme lui. » Cracha t-il.

Je me raclai la gorge, gênée par la situation. Ils tournèrent leur tête vers moi, Miranda vint me prendre dans ses bras et un sourire apaisé se traça sur le visage du garçon aux cheveux châtains.

« - Comment vas-tu, ma belle ? Demanda t-elle.

- Je vais très bien mais je peux revenir plus tard, si vous voulez.

- Bien-sûr que non, ne t'en fais pas. Me rassura Louis.

- Tu es toujours la bienvenue. Ajouta Miranda.

- On y va ? Demanda t-il, en se rapprochant de moi.

- On peut rester ici, s'il te plaît ? Suppliai-je.

- Pourquoi ? Souffla t-il.

- Je suis dans ma période et j'ai clairement aucune envie de bouger. On peut aller chez moi, si tu veux. Proposai-je, alors.

- Allons-y. » Sourit-il.

Je saluai alors sa maman et nous partîmes chez moi.
Nous montâmes dans ma chambre et nous nous posâmes dans mon lit.

« - Tu veux en parler ? Demandai-je, soudainement.

- Non. » Répondit-il, simplement.

Je n'insistai pas car je savais pas qu'avec lui, ce n'était pas la solution. Je me contentais juste de poser ma tête sur son épaule. Nous restâmes comme ça pendant quelques minutes puis il se décala et me regarda, d'un air hésitant.

« - Tu veux quelque chose ?

- Est-ce que je peux.. ? Demanda t-il, en ouvrant ses bras.

- Est-ce que tu peux quoi ?

- Te faire un câlin. »

Je ris face à sa demande mais acceptai sans hésiter.
Il se mit au dessus de moi et passa ses bras autour de mon cou et les miens autour de son bassin. Je sentis son souffle chaud s'écraser sur mon cou. J'aimais cette sensation, ce n'était pas le premier mais cela me procurait toujours autant de plaisir.
Mon coeur battait la chamade et c'était comme si mon ventre pétillait.
Tout ça était nouveau pour moi, je n'avais jamais ressenti de telles choses auparavant et je me demandais si il ressentait la même chose.
Peu à peu, il s'éloigne de moi tout en s'asseyant à côté de moi. Il prit mes jambes et les mises sur lui. Je souris face à son geste.

« - Tu as besoin de quelque chose ? Demanda t-il, gentiment.

- Non merci, j'ai tout ce qu'il faut. Souris-je.

- Tu sais, ma mère est vraiment contente de t'avoir à nos côtés. Et puis, moi aussi. En si peu de temps, tu es devenue tellement importante pour notre famille. »

Des larmes montèrent face à ses paroles, sûrement du aux hormones. Il le remarqua et son expression changea directement, un air inquiet se traça sur son visage.

« - Qu'est-ce qu'il se passe, Leïla ? J'ai dis quelque chose de mal ?? Demanda t-il, en me prenant les mains.

- Non, non, ne t'en fais pas. Dis-je, en essuyant les quelques larmes qui coulaient sur mon visage.

- Pourquoi pleures-tu, alors ?

- C'est juste que j'avais rarement entendu quelque chose d'aussi gentil.

- Mon but n'était pas de te faire pleurer. S'excusa t-il, gêné.

- Je me doute, je suis juste plus sensible que la moyenne. Ris-je.

- Viens là. » Sourit-il, en réouvrant ses bras.