𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑

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« - Ma chérie, nous sommes rentrés ! » Cria mon père, depuis le rez-de-chaussée.

Je terminai, alors, de vider le dernier carton. J'avais été plutôt rapide sur ce coup là, ma chambre ressemblait de plus en plus à mon ancienne chambre. Je voulais à tout prix qu'elle y ressemble car elle a toujours été mon cocon, l'endroit qui me reflète le mieux.
Une fois le dernier carton vidé, je descendis les bras pleins de cartons vides. Je les posai à côté de l'escalier et vins saluer mon père et ma tante.

« - Vous étiez où ?

- Nous étions partis racheter une laisse pour Atlas. Répondit Anna.

- C'est vrai que son ancienne datait un peu.

- D'ailleurs, il faut absolument que je t'emmène faire du shopping avant la rentrée, si tu voyais la taille du centre commercial !

- Je suis partante. Ma rentrée est dans deux semaines, on aura le temps d'y aller plus d'une fois même. Souris-je, d'un air enjoué.

- Nous verrons ça. Répliqua mon père.

- Les voisins d'en face nous invite à dîner chez eux ce soir, j'ai accepté.

- Merci de nous informer, Leïla. Dit mon père, d'un ton sarcastique.

- Derien ! »

Je leur souris avant de repartir en direction de ma chambre. Atlas me suivit de près.
Je m'installai dans mon lit et il me rejoint aussitôt.

« - Heureusement que tu es là, toi. On va arriver à surmonter tout ce changement, hein ? »

En réponse, il posa sa petite tête sur mes cuisses et je le caressai alors. Atlas est mon meilleur ami, il sait des choses que personne ne sait. Je sais que certains vont ça bizarre que je parle comme ça de mon chien, mais comme on dit « le chien est le meilleur ami de l'homme » et j'en ai eu la preuve.

J'attrapai mon téléphone, 6:07PM. Il faut que je commence à me préparer, je ne sais même pas quoi mettre. Je veux faire impression auprès de mes nouveaux voisins sans en abuser. Je pense que je vais opter pour une petite robe.
Je la choisirais après avoir prit une bonne douche.

[...]

Celle-là sera parfaite.

Ou alors, peut-être que ça fait trop ? Je ne veux surtout pas en faire trop

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Ou alors, peut-être que ça fait trop ? Je ne veux surtout pas en faire trop.
Quelqu'un rentra, soudainement, sans toquer.

« - Wouah, tu es magnifique, ma belle. Sourit ma tante, fièrement.

- Tu ne penses pas que ça fait trop ?

- Bien-sûr que non, c'est magnifique.

- D'accord, merci. Sinon, tu voulais quelque chose en particulier ?

- Simplement te dire que nous allons pas tard.

- Oui, je termine et j'arrive ! »

Elle acquiesça avant de sortir de ma chambre.
Je terminai alors de me préparer et descendis.
Mon père me regarda avec fierté et m'embrassa la joue sans rien dire.
Il prit ses clés et nous nous dirigeames vers la maison d'en face.

 𝒾𝓉'𝓈 𝒶𝓁𝓌𝒶𝓎𝓈 𝒷𝑒𝑒𝓃 𝓎𝑜𝓊 - Louis PartridgeWhere stories live. Discover now