When I Go

II

PDV : Oliver

« Salut Alexia, t'aurai du tissu pour moi s'il te plait ?

- Bonjour Oliver, du tissu ? Voyons ça...

Alexia partit chercher du tissu. C'est une sorte d'amie pour moi, même si elle à 70 ans et que j'en ai 15. Mais bon. J'espère qu'elle va trouver du tissu j'ai presque fini de coudre la toile.

Alexia reviens avec des bouts de tissu rouge.

- Merci beaucoup ! Tu me sauve la vie. À bientôt et merci encore.

- Au revoir Oliver.» dit elle.

Je disais au revoir mais j'aurai dû dire à dieu, je sais bien que je ne la reverrai jamais... Quand je serai partit ma vieille amie sera un souvenir.

Je rentres chez moi, pour finir la toile de mon embarcation.

Je vis dans un appartement, tout seul. Mon père était voleur et est maintenant emprisonné à Belfgad une prison-phare seulement accessible par hélicoptère. Je ne peux jamais le voir. Et ma mère qui habite dans un autre pays, croit que je vis toujours avec mon père, donc elle ne se souci pas de moi. Elle envoie une pension alimentaire tous les mois, ce qui me permet de payer le loyer. Je suis rechercher par la police, mon père voulais être en prison avec moi. Et il a dit aux forces de l'ordre que j'accomplissais des cambriolages avec lui. Je suis rechercher dans tout le pays. Pour vivre dans mon appartement je me fait passer pour Edgar Mondinguine, un homme de 40 ans, célibataire, à la retraite prématurément pour raison personnelle grave. Grâce à ce personnage inventé, je touche une somme pour «ma retraite prématurée».

Bientôt je m'enfuirai, c'est trop dangereux de rester dans le monde technologique des hommes. Mon personnage ne tient plus vraiment la route. Des fois, des policiers viennent frapper à la porte d'Edgar (donc moi), alors, je laisse un mot sur la table, (toujours différent, pour ne pas faire croire que je suis mort) comme «je suis partis faire des courses, revenez plus tard» ou «je suis à une réunion d'un club de bénévoles». Ça marche, mais les policiers viennent de plus en plus, ils doutent. Pour m'enfuir dans la nature, je construit une montgolfière, mon père m'avait toujours dit qu'il m'emmènerai faire un tour. Bien sûr, il n'avait pas tenu sa promesse. Alors j'ai choisi de faire une montgolfière, parce que je trouve ça très beau, poétique, et je rêve de monter dans l'une d'elle, ainsi c'est une sorte de vengeance contre mon père.

«Mr. Mondinguine ?

Quelqu'un frappa à la porte. Cette façon de toquer je l'avais déjà entendu, une fois. C'était un policier. Quand un policier frappe à votre porte, des frissons vous parcours l'échine, comme si vous aviez fait un crime, alors que non.

- Mr. ?

Que faire ? Répondre ? Me cacher ? Sortir par la fenêtre ? Tout se chamboule dans ma tête. Pourquoi ? Pourquoi mon père est un criminel emprisonné ? Pourquoi il m'accuse et gâche ma vie alors que je n'ai rien fais ? Pourquoi je n'ais pas une famille normale ? Pourquoi, ce mot veut dire tant de chose, mais pose plus de problèmes que de réponses. Pourquoi, ce mot je le déteste et je le haïrait toute ma vie. Pourquoi on se pose tant de question ? Est il possible que dans une journée on ne dise pas ce mot qui me tenaille la gorge ? Pourquoi ?! Je n'aurai pas de réponses si je ne vais pas les chercher. C'est aussi pour ça que je pars. En attendant, j'ai 15 ans et un policier qui frappe à ma porte, je suis cuit.

Je regarde partout, une table, une corde, une fenêtre, une aiguille, du tissu. Je m'assois par terre et je commence à coudre. Je regarde seulement mon travail, je n'entends plus le policier qui frappe à la porte. Je ne pleure pas (à ma grande surprise), je grandis, voilà tout. De toute façon, j'ai toujours dû me débrouiller seul...