J'étais en cinquème, jeune et innocente, naïve et sans opinions. Je me laissais pas faire si je me faisais pas avoir car j'avais un bon caractère de rebelle, je connaissais le gore et j'étais peu sensible à la douleur physique. J'avais très peu d'amis, mais en plus c'était des personnes toxiques qui ne m'aidaient pas à évoluer mais tout ça je m'en rendais pas compte donc je continuais à fréqueter les seules personnes que je connaissais vraiment.
Sur les deux seules amies sur qui je pouvais compter (c'est ce que je croyais biensur) l'une est partie sans explications et l'autre on s'entendais bien mais c'est parti loin, beaucoup trop loin.
On aimais les poneys du dessin animé merveilleux de "Mon petit poney" car en plus de ça il y avait toute une communauté de fan de tout âge sur les réseaux. On connaissait le concept du roleplay (jeu de rôle) qu'on a découvert dans un même réseau social. Qu'importe.
Un beau jour, le lendemain d'une simple soirée pyjamas je lui ai donné la pire idée de ma vie.
Je lui ai montré une image et je lui dit:
-Viens on fait pareil que sur la photo.
-Avec plaisir.
La photo c'était un poney infirmière blanc (la petite infirmière qui se laisse pas faire et qui pouvais être aussi gentille que méchante et aussi avec un coté plutôt sexy), en train de poursuivre un pégase tout gris en fauteil roulant pour se faire vacciner. Une scène d'action en gros.
Évidemment ce poney gris c'était mon favoris du coup évidemment j'ai pris la place de la victime et elle s'est emparé de la place de dominante.
Et ainsi dans son jardin elle a commencé à me poursuivre avec un bâton.
Ensuite je suis rentrée chez moi et c'était loin de s'arrêter car tout ceci a aussi prit place par messages. Le tout pendant 3 ans à peu près.
Et là du coup ça a déclenché chez moi une peur de la médecine, des serigues et tout ce qui allait avec.
Alors que quand j'étais bien plus jeune je suivais de près la série de Grey's Anatomy sans être choqué par des opérations chirurgicales, c'était limite plaisant. J'étais fasciné par l'anatomie humaine.
Et la cerise sur le gâteau, je commençais tout juste le dessin. Ce qui m'a aidé à stabiliser mes pulsions de gore.
Toutes les personnes qui sont au courant de ça savent que le dessin remplaçait la mutilation. J'avais bien trop peur de le faire en plus.
Pour pas affoler mes parents je leur cachait ma souffrance que je considérais pas comme telle, je gardais le silence et je montrait pas mes dessins en rapport avec tout ça. Même s'ils savaient très bien que j'allais pas bien je leur disais que tout allait bien.
Mais la seule chose à retenir c'est:
"Si j'avais pas dessiné je me serai probablement faite souffrir physiquement dans le dos de tout le monde"
(La suite au chapitre 2)
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Wake Up !
AçãoUne espèce d'histoire par rapport à ma mauvaise période avec une amie toxique (je m'en rendais pas compte) Ça va être la première fois que je poste une histoire. ⚠️Si toute fois il y a des personnes sensible à la violence psychologique je ne recomme...
