5 - Une belle vue

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Dracule Mihawk déviait son regard entre le carnet de Bel Marie et l'horizon. Sur le carnet, une grande et large île rosée était dessinée, entortillée comme un escalier tournant. Ainsi, plusieurs falaises se superposaient superbement.

Cette même vue était face au Shichibukai, comme déposée sur la mer. Rose comme sur le dessin, et magnifique.

L'épéiste ne put s'empêcher d'esquisser un sourire de contentement. Il était enfin arrivé.

Sa barque continua sa lancée prometteuse vers Heelila, qu'il observa distraitement

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Sa barque continua sa lancée prometteuse vers Heelila, qu'il observa distraitement. Il voyait bien les cerisiers en fleurs dont le mousse avait tant parlé. Et quelque part, les voir en vrai le confortait dans ses espoirs.

Un petit port, presque vide, l'attendait sur la terre ferme. Il y accosta, et attacha correctement sa barque à la bitte d'amarrage. Il se tourna ensuite vers le reste de l'île, qu'il s'apprêtait à explorer.

En effet, la ville qu'il voyait était minuscule, et il pleurait des pétales de partout.

Il commença à marcher sereinement. Se souvenant des récits du mousse, qui lui avait parlé à travers ce témoignage. Lui contant le moyen de parvenir à cette fameuse falaise.

Nous avons fini par revenir plus bas, et arriver sur un plateau biscornu, dont les arbres assombrissaient joliment le sol vert.

Mihawk n'entra pas dans la ville, et entama une longue marche entre les arbres roses d'Heelila.
Un vent léger faisait jouer l'épaisse plume blanchâtre sur son chapeau noir, et les pans de sa veste.
La brise s'agitait comme un linge sur son visage, qu'il pouvait voir en regardant la trajectoire de chaque pétale. Tourbillonnant, plongeant lentement vers le sol.

Et l'herbe était plus verte que dans East Blue.

Pour ça, le mousse avait vu juste. L'herbe était fine, courte, et d'un vert nourrit d'eau.

La pente qu'il empruntait n'était pas des plus pentue. Mais demandait son petit soupçon de force.

Un pétale caressa soudain sa joue, et il le laissa retomber de lui-même un peu plus loin.
Il comprenait soudain que n'importe qui voudrait prendre cette île pour jardin secret, s'il le pouvait. Quelque chose de pur se glissait dans l'atmosphère.

Il tourna lentement ses yeux un peu partout. La forme des troncs, si diversifiée, l'envoyait sûr que même un idiot ne pourrait se perdre sans le faire exprès.

Il semblait que cette forêt particulière, pleuvait en permanence des gouttes rougissantes. Comme une timide nature.

À force de marche, Dracule Mihawk tomba nez à nez avec une maison. Petite, en bois, et inhabitée.

Nous avons croisé une maison en bois, habitée par un papi agriculteur, qui nous a salué.

Après toutes ces années, le vieil homme qui animait cette cabane avait du passer l'arme à gauche.
Alors Mihawk continua son chemin, abandonnant la bâtisse de vue, derrière lui.

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