Prologue - "Une porte se ferme" (partie 2)

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« Le cerveau est irrigué par tout un ensemble de vaisseaux plus ou moins gros. Il arrive parfois que certains d'entre eux se bouchent et occasionnent des lésions. »

« Il m'est difficile de juger de quelles parties du cerveau de votre fille ont été touchées. Manifestement, au moins le centre moteur et celui de la parole... par bonheur, les lésions se sont arrêtées là. Elle aurait pu tout simplement perdre la vie. »

« Elle pourrait récupérer. Je ne vous cache pas que c'est très rare... surtout dans son état. C'est vraiment très regrettable... une enfant si jeune. En général, cela arrive surtout à des personnes âgées... »

« Elle ne remarchera plus jamais. Je doute qu'elle puisse aussi reparler. Elle vivra, oui, mais elle dépendra de vous jusqu'à la fin de ses jours. »

« Consciente ? Impossible de le savoir. Peut-être son esprit est-il déjà parti... il arrive que le corps fonctionne mais que l'âme ne soit plus vraiment là. Comme une poupée qui pourrait respirer, être nourrie et soignée. »

« Il y a peut-être un traitement qui pourrait la guérir. Mais il faudra beaucoup de temps et d'efforts, et même ainsi, rien n'est garanti. »




« Je connais un remède miracle, vous avez de la chance de m'avoir contacté ! »

« Cette plante vient d'une lointaine contrée quelque part dans le Nouveau Monde. C'est un ami négociant qui me l'a apportée, il semblerait que les populations indigènes l'utilisaient avec succès sur leurs semblables atteints de la même chose. Il y a toutefois des effets secondaires... mais rien d'important en comparaison des résultats ! »

« Tout peut être soigné pour qui est prêt à mettre le prix. »

« Faites-moi confiance. »

« Je ne suis pas comme tous les autres charlatans qui ont passé le pas de votre porte. Moi, j'ai le remède aux maux de votre fille. Je la ferai revenir parmi nous. »





« Je suis navré, Lord Whiteman. Il faudrait hélas un véritable miracle pour ramener votre fille parmi les conscients. Ce n'est pas agréable à entendre... mais c'est la vérité. »

« Je ne peux rien pour vous. Il faut vous en remettre au Seigneur. »

« Occupez-vous bien d'elle et priez pour son salut. Un jour, peut-être, quelqu'un vous entendra... »

Les Portes d'Ys - OriginesWhere stories live. Discover now