Chapitre 8

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Point de vu d'Héloïse 

Je me réveille et me prépare pour aller travailler. Je prépare des affaires pour demain, je suis de service ce soir alors je doit tout préparer.

Je prend ma voiture puis part en direction de la caserne.

Toute la journée ce passez assez bien, quelques interventions, mais rien de grave.

Je croise Louise.

Hey, tu vas bien ?

   -Oui et toi, alors tu as trouvé quoi faire ?

   -Oui, j'ai passé ma soirée avec Aaron ?

   -Pardon ? Mais ?

Je lui explique tout ce qui s'est passé, le cadeau d'Aaron, Jordan qui a oublié mon anniversaire et qui a passé sa nuit en soirée. Et enfin ma journée d'anniversaire, mon petit déjeuner, le pique-nique et le repas au restaurant.

   -Héloïse, tu ne vois rien ?

   -Explique

   -Aaron, il t'aime encore enfin tu as vu ce collier ? Il te connaît par cœur et surtout il a préparé quelque chose alors qu'il ne savait même pas que tu allais venir.

   -C'est vrai, c'est bizarre.

   -Mais non enfin, ça veut dire qu'il avait préparé ça et qu'il comptait quand même te l'offrir demain !

   -Mmh peut-être

   -Ça se passe mieux avec Aaron, non ?

   -Oui mais, il m'a quand même rejeté il ne m'aime pas !

   -Déjà, si ça t'atteint autant, il faut te poser des questions ! Ensuite parle lui de ça, vous n'en avez pas encore parlé ?

   -Non et je ne veux pas, tout ça, c'est du passé maintenant je suis avec Jordan

   -Tu parles du type qui a dû improviser une soirée parce qu'il avait oublié que c'était ton anniversaire ?

   -Louise, s'il te plaît !

   -J'énumère juste les faits !

Je repars à mes occupations en ignorant ces absurdités. Il ne peut pas m'aimer, on ne sait presque pas parler depuis qu'il est rentré et quand il est parti il a dit ne pas m'aimer alors c'est simplement impossible !

Louise et moi, on se fait livrer un sandwich à la caserne.

On parle tout le long de manger, mais la discussion de ce matin ne revient pas, pour mon plus grand plaisir.

Je passe la nuit ici, une nuit très calme. Pour mon plus grand plaisir aussi.

Sauf ce matin, à 5 h une femme est tombée et s'est cassé la jambe. Garcia, Hernandez et moi avons intervenus. Une très gentille dame. Elle partait travailler et a glissé sur une plaque d'égout mouillée.

On lui a fait les premiers soins et nous l'avons amené à l'hôpital. Après cela, nous sommes rentrés. Louise est arrivée et nous avons fait le grand ménage de la caserne, Garcia voulait absolument tout ranger et mettre un ordre avant l'arrivée de la 6 ème personne.

Il remplace une pourriture. Avant, nous étions 6, mais le garçon qui travaillait avec nous était totalement odieux. Il parlait mal à tout le monde, donnait des ordres alors qu'il n'était même pas encore lieutenant. Puis il est passé lieutenant par je ne sais quel moyen et enfin il est passé Capitaine, c'est pour cela qu'il est parti. On en est très ravis personne ne l'aimait, surtout Louise et moi. Il n'arrêtait pas de nous rabâcher que Pompier pour une fille, c'était inacceptable et dur. Alors il nous donne les tâches les plus ingrates. Quand je suis passé lieutenant à mon tour, il a appelé la direction pour se plaindre. Heureusement, personne ne l'a écouté. Après cette journée remplie de ménages, d'inventaire et quelques interventions, je suis rentré chez moi, je ne travaille pas avant Lundi ou je reprendrai un service. Donc ce week-end, j'ai prévu de faire le ménage dans la maison, surtout dans notre salle de bains. Léa et Aaron on décidés de m'aider en voyant que j'étais assez débordée avec ces 3 mecs qui ne rangent rien. Donc toute la journée de Samedi s'était ménagée. Lorsque Tom et Taylor sont rentrés samedi soir, ils ont détruit tout l'effort que nous avons fait. Je l'avoue, c'était assez drôle de voir Aaron crier sur Taylor avec un balai à la main.

Aujourd'hui, on est dimanche. Il est 8 h, je décide de descendre pour prendre mon petit déjeuner.

J'arrive dans la cuisine et me sert un verre de jus d'orange, lorsque je vois Aaron arriver, vêtu seulement d'un survêtement qui lui va parfaitement bien, il épouse ses jambes musclées, mon regard remonte pour faire place à son torse, il est tellement plus musclé qu'avant, son torse pourrait sortir d'un magasin de mannequins.

Puis mon regard monte encore et il s'arrête sur sa mâchoire carrée, il est tellement plus beau et tellement plus sexy... Mais ? Qu'est-ce que je fais ? Je me rends que cela fait plusieurs secondes que je le fixe, et lui aussi me fixe, puis je vois se dessiner sur ses magnifiques lèvres un sourire en coin, je pense qu'il a très bien vu que je le Mattis, cela ne sert à rien que je m'imagine le contraire.

   -Bonjour mademoiselle, besoin d'aide ?

    -De quoi parles-tu ? - Lui - dis-je tout en prenant un gorgé de mon jus d'orange.

   -Tu es tout aussi belle à mater.

Je manque de m'étouffer et fais presque ressortir le jus par mon nez, ce qui est pour le coup pas sexy du tout. J'allais lui répondre lorsque je suis interrompu par la sonnerie de mon téléphone, je regarde qui m'envoie un message à cette heure-là ?

« Jordan :

-Hey, princesse, ça te dit de se faire un ciné ce soir ?

-Je n'ai pas vraiment envie de sortir ce soir, tu ne préfères pas venir à la maison et regarder un film ?

-J'arrive à 18 h ! »

Je relève la tête et cherche du regard le mannequin de ce matin, puis j'entends une porte claquée, ce bruit provient de sa chambre, je ne fais pas plus attention et continue de préparer mon petit déjeuner en me faisant un café.

Je n'ai pas vu Aaron de la matinée, il est resté enfermé dans sa chambre, il ne sort que pour venir manger, je nous ai préparé des pâtes bolognaises, simples et rapides !

Durand tout le repas je ne peux m'empêcher de voir qu'Aaron me fixe, je ne comprends pas, que lui arrive-t-il ? Louise aurait- elle raison ? Des doutes me traversent l'esprit, des doutes qui font battre mon cœur plus que ce qu'il ne faudrait, des doutes qui font renaître un espoir bien enfoui depuis des années, des doutes que je ne voudrais pas avoir, je ne veux plus souffrir autant.

Je finis de manger et sort dehors pour profiter du beau temps, je m'assois sur le transat et sans une présence s'assoir sur celui d'à côté. Je ne prête pas attention à qui est-ce jusqu'au moment où sa voix me fait sursauter, je pensais qu'il retournerait dans sa chambre.

   -Tu veux aller voir un verre ? - Me propose-t-il.

Jouer avec le feuWhere stories live. Discover now