Prologue

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Il était une fois une jeune fille très belle,

A la peau de satin et aux lèvres vermeilles,

- Riche fille de marchand, cela ne gâche rien -

Louée et admirée en tous domaine voisin.


Pourtant, si sa beauté était bien sans pareille,

Rien n'émeuvait le cœur de la belle demoiselle,

Qui raillait joyeusement et servants et valets

Et piétinait le cœur des amants enflammés.


Elle était certes instruite, cavalière, musicienne,

Elle aimait donner chasse, savait être mondaine,

Mais méprisait le peuple, les laids, les travailleurs,

À ses yeux, seuls trouvaient grâce fortune et grandeur.


Elle aimait fréquenter un tout jeune seigneur,

Fils de Marquis, bien fait, tout d'or et de splendeur,

D'esprit et de vertu aussi pauvre que mendiant,

Et dont elle espérait se faire un soupirant.


Ses vices étaient si grands, et cela va sans dire,

Qu'un jour vint où le ciel songea à la punir

C'est alors que survint cette triste aventure

Qui dit bien que le beau est loin d'être le pur.



Contes Trahis : BestialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant