Chapitre 20

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« Dans la vraie vie, les plus faibles ne gagnent jamais »

Davina Simen


Il l'embrassait à pleine bouche, jamais il ne l'avait embrassé comme ça, jamais.

Il l'embrassait avec tellement d'ardeur que Kayla lâcha la poignée et resta figée sur place, ne pouvant que les regarder.

Une fissure se positionna sur son cœur et les colombes de l'amour furent libérer. Les vannes s'ouvrirent et son cerveau lâcha prise. Ses nerfs la lâchèrent laissant place aux tremblements et la musique se transforma vite en bourdonnement incessant.

Elle murmura faiblement son prénom avant que celui ne daigne ouvrir les yeux.

Il remarqua alors sa présence et ouvrit grands ces yeux, lâchant alors sa princesse aux cheveux dorés.

-Kayla, je...

Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et partit en courant à l'extérieur de la chambre.

Elle descendit les escaliers et joua des jambes et des coudes pour sortir.

Elle se précipita à l'extérieur, ne se retournant pas quand il l'appelait avec d'désespoir.

Elle n'eût le choix de s'arrêter que quand il lui attrapa le bras et la fit retourner vers lui.

Elle s'arracha brusquement à son emprise et tous deux se dévisagèrent.

Ces yeux bleus fixaient avec désespoir ceux noisettes gonflés par le flot de larmes qui s'émanaient d'eux, et venaient tachés les légères galaxies qu'elle avait sur ces jolies pommettes.

Elle triturait ces longs doigts fins agiles de musique et ces longues jambes athlétiques tremblaient sous le signe de la fatigue et de la tristesse.

Ces longs cheveux soyeux comme de la soie étaient bien coiffés et faisaient taches sur son état physique et mental.

-Pourquoi tu es dans cette état Kayla ?

Elle ne dit rien et rigola exaspérer.

-A ton avis.

-Tu savais que ça allait se finir comme ça, alors pourquoi tu te mets dans cet état pareil ?

-Tu n'en a vraiment aucune idée ?

-Non.

-Alors je n'arrive même pas à croire comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici. Je suis trop bête. C'est vrai quoi, je n'aurais jamais dû accepter ce service pourri pour arriver jusqu'ici et me retrouver dans cet état...

-je...

-C'était vraiment une grosse erreur. Une grosse erreur...

-Mais pourquoi dis-moi !!

-Parce que je suis tombais amoureuse de toi idiot !

Elle s'était mise à crier, les larmes débordantes de ces yeux et venant s'écrasaient sur le gravier.

-Je suis tombais amoureuse de tes mimiques ridicules ! A ton plissement de nez quand tu te concentrais ! A ton corps en pleine effort physique ! A tes blagues pourrîtes ! Je suis tellement tombais amoureuse de toi que je ne me comprends même plus moi-même ! Mais ça tu ne l'as même pas remarqué !

Elle s'arrêta là, se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, se mordit la lèvre inférieure et partit en courant avant qu'il ne puisse la rattraper.

Laissé sur place, il repartit à la fête et rejoignait Amber qui l'appelait, la fête enfin finie.

Elle l'appela à ce coucher et c'est ce qu'il fit, essayant d'oublier les paroles de Kayla, maintenant qu'il n'était plus avec elle.

Il se retourna et fixa les cheveux dorés qu'il n'avait plus l'habitude de voir.

-Amber on peut prendre des photos ensemble ?

-Non je dors.

Il ne répondit rien et prit alors son téléphone et tomba directement sur son fond d'écran.

Kayla endormie sur le ventre dans son lit, avec une bouille de petite fille, ces cheveux prenant une légère couleur caramel grâce au soleil, comme son parfum.

Il verrouilla son téléphone et chassa ces mots de sa tête.

-Parce que je suis tombais amoureuse de toi idiot !

Il prit sa copine dans ces bras, mais celle-ci répliqua en disant :

-Pousse-toi j'ai chaud.

-Oui et ?

-Alors tu te pousses.

-Non.

-Chad, si tu ne le fais pas tu dors sur le canapé.

Il obéit alors et fronça ses sourcils, se rappelant son souvenir avec Kayla.

-Chad, j'ai chaud.

-Et ?

Un silence l'accueilli puis un petit rire avant qu'elle ne reprenne :

-Alors tu devras supporter ma sueur.

-Amber ?

-mhm ?

-Est-ce que tu m'aimes ?

-Mais oui je t'aime.

Il était simple mais tout deux ressentaient des frissons dans tout leur corps, malgré tous les regards qui se posaient sur eux.

C'était une sensation agréable.

-Tu es encore debout non ? Tu vas me chercher un verre d'eau ?

-Depuis quand tu me parles comme ton chien ?

-Je ne te parle pas comme mon chien.

-Si tu le fais.

-Mais non je te dis.

-Arrête Amber !

-Oh c'est bon tu me saoules !

Il souffla de soulagement et ferma lui aussi ces yeux pour profiter du moment. Il se calait sur sa respiration et respirer sa délicieuse odeur de caramel qui l'envoutait. Ces cheveux bruns étaient soyeux malgré le sang qui y avait pris sa place et il décida de jouer avec.

-Tu vois quelque chose sans tes lunettes ?

Malgré ces yeux toujours brouillés par les larmes et sa vue défectueuse il essaya de la détailler de la tête au pied. Elle avait un corps d'athlète, mais pas totalement, avec un côté un peu frêle, presque attachant, ces longs cheveux bruns étaient attachés en une queue de cheval haute, et elle avait les traits du visage fins, de fines lèvres, un petit nez, des pommettes avec quelques taches de rousseurs et des yeux noisette avec une lueur qu'il ne pouvait décrire.

Pendant qu'ils se chamaillaient Kayla restée constamment dans sa tête, tous leurs souvenirs ensemble lui revenaient en mémoire et il espérait pouvoir avoir une relation d'amitié avec elle, malgré ce qu'elle lui avait révélait.

-Demain on va en cours ensemble, demanda Amber en se retournant vers lui.

Ces yeux verts brillaient faiblement à la lueur de la lune et recouvrait sa peau couleur de lait. Ces longs cheveux blond doré légèrement ondulés tombés sur ces épaules nues de tissus, et il ne pût s'empêcher de se pencher vers elle pour l'embrasser.

Il était envouté par elle comme un aimant, sans se rendre compte que ce n'était que pour sa beauté. Il n'y avait pas cette flamme de désir ni celle de sentiments, seulement celle physique.

Le faux coupleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant