Chapitre 7

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« La famille est le plus doux des liens. »

Henri-Frédéric Amiel


Les rideaux de la salle de classe flottaient grâce à la douce brise qui passait par l'embrasure des fenêtres à moitié ouvertes. Son regard était perdu dans le vide et observait les gravures faîtes par les autres élèves sur sa table de cours. La voix de son professeur résonnait en arrière-fond et déblatérait son cours qu'elle n'écoutait que d'une oreille en prenant quelques fois des notes sur son cahier rempli de dessins. Ses muscles la faisaient légèrement souffrir puisqu'elle s'était entraînée plus que d'habitude mais elle n'y prêtait pas plus attention.

C'était la fin de la journée et tout le monde semblait dans les vapes, les faibles rayons du soleil éclairaient les chevelures toutes différentes et accentuait la fatigue qui les prenaient tous.

Elle avait peut-être séché deux cours de la matinée mais avait suivi à la lettre les autres, avec comme objectif de retourner à tout pris dans son club. Son frère et son père en avait besoin, absolument.

La sonnerie sonna alors comme une libération et elle rangea en vitesse ces affaires dans son sac en prenant au passage ces écouteurs. Elle s'enfuit alors à toute jambe avant de se faire arrêter par son professeur.

-Kayla, attend voir deux minutes s'il te plaît.

Elle s'arrêta dans son élan et se retourna vers lui qui sortait un tas de fiches de son sac.

-Voilà le travail en plus que tu devras me rendre dans deux semaines, on m'a expliqué ta situation et je suis de tout cœur avec toi, réellement.

S'il l'était vraiment il ne me mettrait pas autant de feuilles à faire, pensa-t-elle hargneuse.

-Merci monsieur, au revoir.

Elle prit la grande pile de feuille et sortit cette fois-ci pour de bon. Elle dévala les marches et fit son meilleur sprint pour prendre son bus.

Elle attendit alors devant celui-ci après l'avoir trouvé et elle entendit son prénom au loin.

Elle se retourna en observant l'individu qui l'appelait et tomba sur Gabin, qui avec son éternel sweat noir, lui faisait un léger signe de main décorée de bagues de toutes sortes.

En le voyant elle sourit et l'accueilli joyeusement.

-Alors comment ça va le punk ?

-Arrête de m'appeler comme ça la tresse.

-J'arrêterais quand tu arrêteras de m'appeler comme ça.

-Ce n'est pas ma faute si tu avais une tête bizarre avec cette tresse, on aurait dit raiponce sans argent.

-Va te faire voir.

Il sourit de toutes ces dents et une fille fit son apparition à ses côtés.

-Salut salut, je pourrais savoir c'est qui Gabin ?

-Agathe je te présente Kayla, Kayla je te présente Agathe.

-Oh c'est toi Agathe, Gabin m'a beaucoup parlait de toi pendant nos entrainements, ravie de te rencontrer.

La fille pris quelques rougeurs à l'entente de cet aveu et dit honnêtement qu'elle était heureuse de la rencontrer et lui était reconnaissante qu'elle est changée les idées à Chad.

-Sincèrement merci, sans toi je pense qu'il ne nous en aurait jamais parlez, merci, merci beaucoup. Vraiment Chad peut être un vrai idiot quand il veut.

-Nan il l'est constamment, répliqua Gabin en soufflant la fumée de sa cigarette en tournant la tête pour que celle-ci ne nous atteigne pas.

-Vous vous connaissez depuis longtemps ?

Le faux coupleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant