Chapitre 17

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« Qui trouve un ami, trouve un trésor. »

Proverbe Latin


-On est vendredi soir alors vous venez tous dormir chez moi ce soir, dit Chad alors que le groupe d'ami avançait vers la sortie.

-Comme ça d'un coup, dit Kayla.

-Ouais, les meilleures soirées c'est quand elles se font à l'improviste.

-Moi ça me va, j'ai hâte de gouter à la cuisine de ta mère, s'écrit Sacha.

-Vu que je ne suis plus la seule fille, je veux bien, dit Agathe.

-Moi, interdiction que je laisse Agathe avec vous deux, dit Gabin.

-Bon bah je viens aussi, si tout le monde vient, dit Kayla en prenant la main de Chad dans la sienne, qui lui sourit en retour.

-Donc on prend le même bus ce soir.

Tous les amis montèrent et Sacha se sentait un peu exclue de n'être assis à côté de personne, alors que Chad était assis à coté de Gabin, et Kayla près de Agathe.

-Je me sens légèrement délaissé, dit Sacha.

-Mais non, je te passerais à manger quand on arrivera, lui répond kayla alors qu'elle fait visionner des vidéos à Agathe qui riait à gorge déployée.

-Pourquoi elle ne rigole pas comme ça avec moi, se murmura Gabin à lui-même, même si son voisin de siège avait clairement entendu.

-Elle est peut-être intimidée.

-Pardon ?

Il se retourna d'un coup vers lui et le fixa de ces yeux noirs profonds, faisant cliqueter les légères boucles d'oreilles à son oreille.

-Elle est peut-être intimidée. Timide quoi.

-De qui tu parles ?

-Fait pas l'innocent, tu le sais très bien. Profite s'en pour te rapprocher d'elle ce soir, c'est l'occasion.

-Je n'arrive pas à croire que tu m'as entendu.

-Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas chuchoter. Un tractopelle le truc.

-Ferme-là, dit-il en poussant sa tête vers l'avant l'obligeant à se pencher vers le siège.

-Ok, ok, je m'excuse, répondit-il en rigolant.

-Toi aussi tu devrais en profiter, vous allez bien ensemble accessoirement, même si c'est pour de faux, répliqua Gabin en le lâchant.

-Hum, peut-être oui.

-Je sais que tu l'aimes bien même si tu te voile la face.

-Oui mais Amber est ma priorité.

-Si tu le dis, dit Gabin en mettant ces mains dans ces poches et fermant les yeux, obligeant son voisin à regarder la fenêtre.

Il ressentait des choses pour sa fausse petite amie, il le savait, mais il ne pouvait les qualifier, il ne pouvait l'avouer car son envie de retrouver l'ancienne femme qu'il aimait était trop forte et empêcher l'épanouissement de l'autre.

Il portait un poids d'incertitude sur ces épaules et les chaînes qui l'empêchait de craquer était faible. Il puisait sur ces jambes malgré le tremblement de celles-ci et essayait de rester à la surface pour respirer.

C'était comme un long tunnel dont il ne trouvait pas la sortie, craignant de se retourner pour s'éloigner de celle-ci.

Il faiblissait et s'éloigner de son objectif de jour en jour. Il l'avait remarqué. Jamais il n'aurait embrassé Kayla s'il ne ressentait rien pour elle, il se serait contenté de simple tenage de main ou de câlin, c'était suffisant.

Le faux coupleWhere stories live. Discover now