soleil soleil

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heyo, les mousaillons!
          si jamais ça intéresse quelqu'un, je veux bien faire des échanges de lecture, d'avis, de point de vue et de partage d'histoires, je suis d'humeur joyeuse et bavarder avec des nouvelles personnes par ici ne déplairait pas, et bien au contraire! :)
          que la bienveillance vous étreigne,
          -ti'

Hello ! Merci d'avoir ajouté Sainte Geneviève à ta liste de lecture, j'espère que l'histoire te plaira !

le port du moulin blanc
          une fois, on voulait aller à la piscine, mon frère et moi. papa nous a emmené, mais devant la porte on s’est rendu compte qu’elle était fermée.  alors on est remonté dans le camion, et on s’est arrêté pour se poser sur des rochers devant la rade de brest. j’avais « sur la route » de kerouac dans ma main, papa serrait sa baguette de la boulangerie contre son cœur. tom regardait les bateaux passer, les optimists, les 420, les catamarans. 
          quand tu regardes la rade de brest de ce point de vue là, tu peux voir à ta droite le port du moulin blanc. il est souvent plein à craquer, parce que y a beaucoup de marins dans cette ville. le port du moulin blanc, il a même pas de moulin blanc alors je sais pas pourquoi est ce qu’on l’appelle comme ça. sur les quais, il y a tous ces restaurants qui connaissent les noms des vieux loups de mer par cœur, parce que quand tu rentres de dizaines de journées de navigation, y a souvent qu’un verre qui peut t’aider à retrouver les pieds sur terre.
          après tout ce temps, je sais que je pourrais encore me guider sur les pontons les yeux fermés, retrouver la place qu’occupait oukiva et mettre un pied à bord, sans m’aider d’une quelconque échelle parce qu’on en a jamais eu. mais à vrai dire, je sais pas sur quoi est ce que je tomberai, parce que oukiva est plus là et qu’il a sûrement été remplacé par un bateau plus grand, plus gris, au mât plus haut. je ne sais pas.
          bref. des rochers qui surplombent la rade de brest, tu peux voir à gauche le pont de l’élorn, et le vieux albert louppe qui s’affaisse à ses côtés. en dessous, sur les rives, il y a quelques habitations, qui ont pour jardin des algues marrons et des petites barques au nom souvent idiot. 

J'ai envie de te serrer contre mon coeur, bordel. 

titiana, je pense que tu es tous les matins pluvieux d'automne, tous les soirs d'été ou la chaleur devient un lance flamme dans le coeur, des mains sur un feu de cheminée l'hiver, la renaissance des abres l'été. tu es toutes les saisons d'une vie, celle qui vivent sous notre regard d'enfant, puis notre rage d'adolescent et ainsi de suite, un roman jamais terminé où les mots dépassent tout et vont noircir les nuages, je t'aimerais jusqu'à ma mort et ça je te le promets. tu es la soeur de mon âme, ma bougie éternelle. merci.

dans tes yeux, dans les deux, odezenne ? matin ? 

wow, ta bio fait du bien, ça me donne des envies de sauter dans la mer glacée à minuit
          (je t’aime !)

j'ai changé ma bio et j'arrive bientôt pour écrire de nouvelles choses. transmettre du bonheur et continuer de faire vivre mes personnages. :)