Coucou !
N'ayant pas eu de tes nouvelles depuis un sacré paquet d'éternités, je suis passée voir comment ça allait parce que ça fait longtemps, quand même. J'ai vu ta bio. Je ne crois pas une seule espèce d'instant que tu sois nulle.
Très honnêtement, je peux comprendre — enfin, je crois, quoique chacun ait sa tristesse et sa propre intensité, ce qui rend le tout difficilement compréhensible de l'extérieur — mais j'ai déjà eu cette sensation de vide de l'intérieur, de n'avoir nulle part où aller, l'étouffement bizarroïde d'être bloquée à même le temps. Est-ce que je peux comprendre ce que tu ressens ? Peut-être pas, mais je pense pouvoir un peu l'effleurer.
Ce qu'il faut que tu gardes en mémoire, c'est les FAITS. Tous les textes que tu as écrits, tout l'univers que tu as jeté comme un raz-de-marée sur ouatpad. Si c'est pas du talent, alors j'en mange ma chaussette. Tu en doutes ? Regarde ce que t'ont dit tous les autres. Et c'est pas de l'hypocrisie, si je ne le pensais pas, j'aurais pu passer mon chemin et faire mine de n'avoir rien vu.
Et puis, quelle que soit la chose que tu te reproches potentiellement, est-ce que ça n'est pas dans nos défauts qu'on devient beaux ?
Je n'ai aucune espèce de sensibilité pour les gens tellement cachés derrière une tonne de choses chères et creuses qu'ils en sont dépourvus d'âme. C'est dans qui tu es, dans tes qualités AUTANT que dans tes défauts que tu définis qui tu es.
