Imagines STRAYKIDS

By BigGrrr

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Plusieurs imagines sur les membres de Straykids. Je préfère prévenir, ils seront plutôt long, parce que j'aim... More

Imagine 1 - Changbin
Imagine 2- Hyunjin
Imagine 3 - Jisung
Imagine 4 - Chan
Imagine 5 - Félix
Imagine 6 - Seungmin
Imagine 7 - Lee Know
Imagine 8 - I.N
Prochains imagines, présentation
Changbin-HP
Hyunjin-HP
Jisung-HP
Chan-HP
Félix-HP
Seungmin-HP
Lee Know-HP
I.N-HP
Nouveau Thème
Changbin-Disney 1
Bonus 1-Disney
Hyunjin-Disney 2
Jisung-Disney 3
Bonus-Disney 4
Félix-Disney 5
Bonus-Disney 3
Seungmin-Disney 6
Lee Know-Disney 7
IN-Disney 8
Bonus du Disney 6 (Seungmin)
Bonus-Disney 4
Bonus Disney 5
Bonus Disney 6
Bonus Disney 7
Bonus Disney 8
Bonus Disney 9
Point info
Bonus Disney 10

Chan-Disney 4

671 38 221
By BigGrrr

   Je sors discrètement de ma chambre, avec une porte coulissante, je vais dans le jardin, ou plutôt le petit parc, avec un lac, un petit pont, des statues de dragon, et au fond du jardin, le temple avec les esprits de mes ancêtres. Je me rends encore plus loin, dans le petit bois. Il fait nuit et froid. J'arrive dans mon repère secret. Un parcours d'accrobranche. Personne n'est au courant, sauf mon meilleur ami, Chan. D'ailleurs, il ne devrait pas tarder. Des bruits de pas. Je regarde en direction du bruit. Il arrive. Je me cache derrière un arbre, en faisant le moins de bruit possible. Je suis douée pour ça. Les pas s'arrêtent juste à côté de moi. Je l'entends se retourner. Il est donc dos à moi. Je sors de derrière mon arbre, et je me retrouve juste derrière lui. Il se retourne. Et crie. J'éclate de rire. C'est hilarant de le voir paniquer comme ça.

Sans que je m'y attende, il attrape mon poignet et m'attire contre lui. Je suis choquée, il a jamais fait ça avant.

- Tu m'as manquée...

Je passe mes mains dans son dos, et le caresse doucement.

- Toi aussi, Chan, tu m'as manqué.

Nous restons comme ça un moment. Jusqu'à ce qu'il se recule. Je prends la parole :

- Il s'est passé quelque chose ?

Il baisse la tête.

- Tu sais que tu peux tout me dire. Viens.

Je l'emmène à travers le parc, nous pénétrons dans ma chambre.

- Assieds-toi. Je vais chercher du thé.

- On a le droit d'être là ?

- Moi oui. Toi...non. Mais bon. Tu es mon invité. Donc tu as le droit.

Je lui souris. Et sors de ma chambre. En fait, si mon père apprend que j'ai un garçon dans ma chambre. C'en est fini de moi. Mais tant pis. Chan m'a déjà beaucoup aidée. Il a toujours été là pour moi. C'est à mon tour d'être là pour lui. Je prends une grande théière, je sais que ça va durer un moment. Chan ne se met pas dans cet état pour rien. Je prends deux tasses, et retourne aussi discrètement que possible dans ma chambre. Je referme la porte et soupire.

Je m'approche de Chan, et lui offre une tasse de thé. Il me sourit :

- Merci. 

- Bon alors, qu'est-ce qu'il se passe ?

- Tu te souviens que je me suis engagé dans l'armée.

- Oui, c'est à cause de ça qu'on ne se voit plus aussi souvent qu'avant.

Je ne le sens pas bien. C'est la première fois que Chan me parle de ça dans cet état.

- Eh bien, euh...Je...Je dois aller à la guerre contre les Huns, dans le nord.

Hein ?

- Tu rigoles ?

- Non...

- Mais...mais...Tu es à peine majeur. Et tu pars déjà ? Pendant combien de temps ?

- Je ne sais pas...de ce que j'ai entendu dire, c'est compliqué là-bas, ils ont besoin de renforts. Et, comme je me débrouille, il m'envoient.

- Tu pars quand ?

- Demain.

Mon coeur se brise. Chan, mon meilleur ami de toujours qui va être séparé de moi pendant un durée indéterminée, et peut-être pour très très longtemps. Ça va pas se passer comme ça. Je le dis. Je ne peux évidemment pas empêcher Chan d'y aller. Ce serait aller contre la volonté de mon pays. Et ça, jamais. Même si de temps en temps, j'ai bien envie de lui casser la figure. Comme maintenant.

- Je sais à quoi tu penses, T/P.

- Non, tu sais pas.

- Si, tu veux m'empêcher d'y aller.

- Non, justement, j'étais en train de me dire que je ne pouvais pas. Je suis devenue mature, entre-temps.

- Je ne suis pas si sûr que ça. Tu vas trouver un moyen pour me revoir le plus vite possible.

- Peut-être que oui, peut-être que non.

- Prends grade à toi quand même.

- Ne t'inquiète pas pour moi, mais plutôt pour toi.

Il baisse la tête. Je le prends dans mes bras.

- Allez, courage, tu as toujours eu une bonne étoile pour veiller sur toi. Ça va aller.

- Tu as toujours été ma bonne étoile, et tu le sais. Depuis qu'on est aussi haut que trois pommes. Tu as toujours pris ma défense quand je ne faisais pas mes devoirs, tu m'as aidé à m'entraîner pour rentrer dans l'armée. Je ne serai pas arrivé jusque là sans toi. Et je te dois beaucoup.

- Tais-toi. On dirait que tu me fais tes adieux. Tu as perdu la tête ? Tu veux que je pleure, c'est ça ?

- Mais non, bien sûr que non. Mais...

- Il n'y a pas de mais qui tienne ! Ne parles pas de malheur.

Nous restons comme ça un moment. Puis Chan se lève :

- Je vais y aller.

- Déjà ?

- Oui, je dois me reposer un minimum. Mais...

- Oui ?

- Avant, j'aimerai te parler d'autre chose...

- Je t'écoutes.

- Eh bien, depuis quelques temps déjà...hum...je crois que j'ai développé des sentiments pour toi.

- Des sentiments ? Quels genre de sentiments ?

- Eh bien, tu sais...l'amour tout ça tout ça.

- Donc tu...tu...

- Je t'aime, oui.

Et avant que je ne puisse ajouter quelque chose, il disparaît.

Je suis choquée. J'aurais jamais pensé que nous pourrions partager ces sentiments. Je l'aime aussi. Mais il ne le sais pas. Pourquoi il a pas attendu ? Il a peur de ma réponse ? Ou il ne veut pas savoir parce qu'il va à la guerre ? Bon, je ne voulais pas aller jusque-là, mais je vais finalement devoir aller le voir, au nord. Pour lui dire. Et continuer d'être sa bonne étoile.

Je me regarde dans un mirroir. Mes cheveux ne vont pas. J'attrape mon épée cachée sous mon lit. Je me coupe les cheveux avec. En plus je vais rater la cérémonie de mariage. Ça tombe à pique. Je ne voulais vraiment pas y aller. Mes cheveux tombent par terre. Je regrette un peu, ils étaient beaux. Mais tant pis. La vie de Chan est plus importante. Je mets des habits dans lesquels je suis confortable, puis je ressors discrètement de ma chambre. Je me faufile dans le jardin, puis file dans le bois pour faire une fois mon parcours d'accorbranche, pour échauffer mes muscles et être prête pour la journée de voyage qui m'attend. Quand le soleil commence à se lever, je vais acheter de quoi manger pendant trois jours. J'aviserai après. Puis je me rends à la caserne des soldats. Je me cache derrière un buisson pour que personne ne puisse me remarquer.

Quelques minutes plus tard, les portes s'ouvrent, et une armée composée de tous les âges sort. C'est impressionnant, ils doivent être cinq cents...Je suis choquée, ils sont armés jusqu'aux dents. Je me dit que ce n'est pas forcément une bonne idée, ça pourrait les gêner dans leurs mouvements et altérer leur vitesse. Mais bon, ce n'est pas moi qui décide. Malgré la foule, j'arrive à apercevoir Chan. Je peux lire sur son visage qu'il n'a pas dormi de la nuit et qu'il a...pleuré ? Alala.

J'attends un peu puis commence à les suivre, à distance et avec toutes les précautions du monde. Je me fais aussi discrète que possible. Nous marchons ainsi toute la journée, et toute la nuit. Heureusement, je suis entraînée à marcher trois jours et trois nuits sans m'arrêter. Je m'entraîne toute seule et en cachette, parce que " je suis une fille " et que " je ne peux pas me battre correctement ". Je leur prouverai, à tous. Je suis bien plus entraînée que chacun d'entre eux. Sauf Chan. Parce ce que c'est moi qui l'ai entraîné, et qu'il m'a dit une fois que les entraînements étaient bien plus faciles au centre qu'avec moi. J'étais fière. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en Chan. Je sais qu'il est capable de battre cette armée à lui tout seul si il est déterminé, mais le problème, c'est qu'avec ce qu'il m'a dit, j'ai peur qu'il ne soit pas assez concentré. Je veux juste vérifier qu'il aille bien, et qu'il n'a pas besoin de mon aide.

Nous arrivons à l'aurore. Je reste pétrifiée d'horreur. Il y a des morts partout. Recouverts, bien sûr. Je ne pensais pas que la situation était aussi critique. Ils sont si forts que ça, les Huns ? Il y a même quelques tentes en flammes. Je commence à paniquer. Si ils attaquent en pleine nuit, c'est fichu. On est dans la haute montagne, il fait froid comme si on était au pôle nord, quand le vent souffle, il emmène nos odeurs et nos bruits à trois kilomètres à la ronde, trahissant notre position. Il fait noir le plus gros de la journée. Je me rend compte que c'est bien trop bruyant. Une pluie de missiles n'est pas une option à écarter.

Heureusement pour moi, il y a quelques arbres ici, et là. Je m'enfonce un peu entre les arbres. J'en cherche un où je pourrais dormir un peu. J'en trouve un pas trop éloigné du camp pour l'observer, mais assez loin pour ne pas me faire repérer. Je grimpe facilement, et m'endors rapidement.

Je me réveille doucement trois heures plus tard, par une sensation bizarre. J'ouvre les yeux. Il pleut. C'est génial, ça. Si je ne tombe pas malade, c'est la fête. Je descends rapidement de mon arbre, cherchant un abri. La chance est de mon côté, je trouve un creux entre deux gros rochers, recouvert par un troisième rocher. Je rentre à peine dedans, mais au moins je suis au sec. Je m'assois et me rendors. Un bruit me réveille en sursaut. Des bruits métalliques. Je lève les yeux, il ne pleut plus. Je retourne en vitesse monter dans mon arbre, et j'observe en contre-bas. Les Huns. Ils sont là. Il doit être midi. Les pertes doivent êtres dures pour eux aussi qui n'attaquent en général que la nuit tombée. Je cherche Chan des yeux. Je ne le trouve pas. Je panique. Où est-il ? Je regarde près de la tente du général. Il est là. Je souffle de soulagement. Il est en train de se battre contre deux ennemis. Le général se bat contre trois. Ils sont en désavantage. J'en vois d'autre arriver vers eux.

Comme c'est la première fois que Chan voit ses ennemis en face, il un peu perturbé, et ça se comprend, c'est pas tous les jours qu'on voit des guerriers avec des cicatrices sur les joues, et qu'on dirait que leur barbe a poussé dans leur propre sang. Ce qui n'est pas forcément qu'une impression. C'est vrai qu'ils ne sont pas très beaux à regarder. Pas comme Chan, me souffle une voix dans ma tête. Que je fais taire. Ce n'est pas le moment de penser à ça.

Je mets ma capuche qui cache mon visage, et me précipite vers la tente du général, pour aider mon meilleur ami. J'ai repéré trois ennemis qui approchaient. Leur but est clairement de tuer le général. Il faut que je les en empêche. Absolument. Je sors mon couteau, et me précipite vers les trois qui arrivaient dans le dos des deux garçons qui combattent côte à côte. Je me débrouille pour arriver derrière eux. Les traqueurs traqués.

Je plante mon couteau dans le dos du premier, j'atteins son estmac. Il va mourir dans d'atroces souffrances. Le temps que le deuxième se demande ce qu'il se passe, il a déjà perdu le bras qui tenait son arme, et ses deux jambes. J'ai sorti mon sabre en plus de mon couteau pour être plus efficace.

Je me retrouve face au troisième. Il faut que je me dépêche. Sinon on va me remarquer. Il s'élance vers moi, voulant venger ses copains, mais je prévois ses mouvements, et me décale légèrement pour esquiver, tout en lui plantant mon couteau dans le coeur.

Mission accomplie ! Ma tête commence à tourner. C'est vrai. Je ne supporte pas l'odeur du sang. J'avais légèrement oublié ce détail. Je retourne aussi vite que possible dans la petite grotte, pour nettoyer mes armes, et manger un peu. Puis je me rendors, j'ai l'impression que les Huns ne vont pas en rester là. Et qu'ils vont riposter plus vite que ce que les autres  pensent. La bataille finale approche.

Et mes craintes se révélèrent être juste. Un jour plus tard, des tambours de guerre se firent entendre à quelques kilomètres du camp. À l'aube, bien sûr. Le camp se réveille en sursaut et se prépare extrêmement vite. Ils ne sont pas prêts...Heureusement pour eux, j'ai préparé un coup d'avance. J'ai posé des pièges un peu partout, pas de quoi les tuer, mais seulement les déboussoler, histoire que Chan et les autres aient un peu plus de temps pour se préparer. Des pièges comme des trous recouverts, des filets au sol qui remontent...Simple et efficace.

Je me prépare aussi. Par me préparer, je veux dire chercher Chan et l'aider si il est en difficulté. Les soldats avancent à la rencontre des Huns, dans la forêt. Ce n'est pas une mauvaise, idée, ils sont plus agiles que ces grosses brutes qui sont leurs ennemis. Ils pourront les semer plus facilement, et même leur jouer des tours en montant dans les arbres. Vraiment astucieux. Et puis, ça me permettra de suivre Chan d'en haut, en toute discrétion. C'est parfait. Je monte donc dans un arbre, et attend que l'armée passe pour pouvoir repérer Chan. Il est toujours dans les derniers, puisqu'il est jeune et qu'il a donc moins d'expérience.

Je le repère enfin. Je le suis aussi discrètement que possible.

Une demi-heure plus tard, nous rencontrons enfin les Huns, pas que je sois contente qu'il y ai la guerre, mais plus vite ça commence, plus vite ça fini. Heureusement pour moi, les pièges sont loins derrière, personne de notre camp ne pourra les remarquer. 

Le combat s'engage et fais rage très rapidement, le sang coule de partout, la neige est devenue rose, et ça commence à empester sérieusement le sang. Ma tête commence à tourner. Il faut que je passe à l'action, c'est le seul moyen de penser à autre chose. Chan s'écarte des autres, il a plusieurs ennemis à sa suite. L'un deux lance son épée, qui touche mon meilleur ami dans l'omoplate. Il se courbe un peu sous la douleur, mais continue de courir. Depuis quand Chan est aussi fort ? Je sais bien qu'il est courageux, mais je ne pensais pas qu'il avait évolué à ce point-là. Je descends de mon arbre, et m'occupe des quelques Huns qui poursuivaient Chan. Enfin, je me précipite vers lui, passe son bras valide autour de mon cou pour l'aider à courir.

Il tourne sa tête, étonné de voir quelqu'un l'aider. Ses yeux s'agrandissent de surprise quand il me reconnaît :

- T/P ? Mais...mais...qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis ta bonne étoile, tu n'as pas déjà oublié, quand même ?

- Oui, mais là, c'est dangereux, et il y a des ennemis à nos trousses.

Je l'arrête, puis nous nous retournons :

 - Tu parles de ceux-là ? Je pense qu'ils ont eu leur compte.

- Wouah. Tu as vraiment continué à t'entraîner très dur.

- Tous les jours. Assieds-toi, je vais m'occuper de ton dos.

Je sors de ma poche des bandages que je lui mets.

Il se relève.

- Allez, on y retourne.

- Tu es déterminé, dis-moi.

- Bah oui. Mais, cette fois, tu ne te caches pas, on combat ensemble !

- C'est ça, ton rêve ? De combattre avec une fille ?

- Non, de combattre avec toi.

Je rougis. Il sort ça comme ça, au milieu d'une bataille. Il me sourit, fier de lui. Je dis :

- Bon, c'est pour aujourd'hui, ou pour demain ?

Nous n'avons pas besoin de chercher bien loin, des Huns nous tombent dessus à peine trois pas plus loin. Nous nous mettons dos à dos, pour nous protéger mutuellement. Après plusiers heures de combat acharné, nous nous en sortons finalement avec quelques blessures, mais rien de très grave.

La bataille finie, je voulais m'échapper, quand Chan me retiens par la main :

- Où tu crois aller, comme ça ?

- Il ne faut pas que les autres me voient. Déjà que je vais me faire tuer en rentrant, tu imagines si mon père apprend que je suis partie pour aller à la guerre ? Et puis, si le général me voit, il va bien rigoler. Une fille qui sait ce battre, tu n'imagines pas la blague. Laisses-moi partir.

- Non.

- Pourtant, tu sais que j'ai raison.

- C'est pour ça que je veux faire changer tout le monde d'avis.

- Tu n'as aucune preuve.

- Et les pièges, plus loin, ils se sont mis tous seuls, peut-être ?

- Tu les as vus ?

- Et je ne suis pas le seul, plusieurs se sont demandés qui avait fait ça. Même le général. Et je sais que c'est toi. Tu manies ce type de pièges comme personne.

Je soupire.

- Et mon père, dans tout ça ?

- Si le général le persuade que tu es une formidable guerrière, ce que tu es, ne me dis pas le contraire, il pourrait changer d'avis. Je sais qu'il est dur avec toi parce qu'il a peur pour toi.

- Et si le général ne fais rien de tout ça ?

- Je m'en chargerai en disant que tu m'as sauvé la vie.

- Pfff. Tu m'énerves, tu sais ?

- Oui. Allons-y.

Je le suis à contre-coeur, quand le général surgit de derrière un buisson.

- Mademoiselle T/P.

Houlà. Déjà ? Je suis pas prête mentalement, là.

- Heu...oui ?

- Je vous félicite pour votre bravoure et votre courage durant ce combat. Et si j'en crois votre camarade, vous nous avez laissé du temps pour nous préparer avant le combat, sans quoi nous aurions sûrement perdu plus d'effectifs. Je vous en remercie. Cependant.

Bah oui, c'était trop beau pour être vrai. Chan m'attrape la main, ce qui me donne un peu plus de courage.

- Vous n'auriez jamais dû être ici. Je connais votre père, et je n'ai pas particulièrement envie de me confronter à ses décisions de géniteur, qui ne me regardent absolument pas. Mais je vais lui écrire une lettre, pour lui dire que vous avez été d'une aide exceptionnelle.

- Merci beaucoup.

Il part. Mon meilleur ami lâche ma main. Que je reprends aussitôt. Il soupire :

- T/P...Si tu ne lâches pas cette main tout de suite, tu devras me supporter toute ta vie.

Je ne lâche pas sa main. Mais lui le fait.

- Tu es bouché, hein ?

- Mais...

- Gros nigaud. Si je ne ta lâche pas la main, c'est qu'il y a une raison.

- Mais...

- Tu parles trop.

Je l'embrasse, pour qu'il ne puisse pas continuer.

- C'est clair, comme ça ?

- Mais...

Je recolle mes lèvres sur les siennes.

- Je n'accepterai aucun ' mais '.

Il soupire. Je continue :

- Je t'aime, Chan. Je te le dis avant que mon père ne me tue pour de bon.

- Tu ne vas pas mourir. Mais...

Je rerecolle mes lèvres sur les siennes.

- Je crois que je vais dire ce mot de plus en plus souvent...

Je le foudroie du regard. Mais je suis amusée par la situation.

- Ce que je voulais dire, c'est que je t'aime aussi T/P.

Je lui souris. Il me sourit. Nous nous sourions.

Quelques jours plus tard.

Finalement, mon père m'a confinée trois jours dans ma chambre. Mais, quand je lui ai dit que j'avais un petit ami, il a voulu me confiner tout ma vie, mais quand je lui ai dit que c'était Chan, il a dit :

- Mais, qu'est-ce que tu fais encore là ? Vas le rejoindre, et plus vite que ça !

- Merci papa !

Après ça, j'allais voir Chan tous les jours. Et je me suis engagée dans l'armée. Pour continuer à être la bonne étoile de l'homme que j'aime. Pour toujours.

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