Aicha
Je devais retrouver Malick à son domicile. Ceci dit je devrais peut-être me méfier de lui. C'est ce que je fais tout le temps. Qui lui a dit à propos de Junior? Il y'a quelque chose qui cloche, je sais pas pourquoi. Quand il s'agit de mon fils , je devrais ne rien voir de travers. Cela fait si longtemps que je suis à sa recherche. Et là je suis à deux doigts de le retrouver , c'est tout ce que je voulais.
J'ai pris un raccourci et une fois chez lui j'étais pétrifié à l'idée de découvrir qui sait , enfin voir à quoi il ressemble s'il a une photo de lui. À un aucun moment je me suis dis ⟨ c'est peut être un piège ⟩. Malick cherche pathétiquemment a ravivé la flamme qui brûlait autre fois. Je n'hésiterai pas à le descendre si c'est ce qu'il cherche. S'en ai fini nous deux.
J'ai frappé deux fois , et il n'y avait personne pour m'ouvrir. S'était pas fermée à clé j'ai alors j'ai jugé nécessaire de m'inviter sinon je serai venu pour rien. Toute fois je me demande ; s'il refuse de se montrer pourquoi il m'aurait fait venir jusqu'ici ?
J'ai dépassé le jardin , une fois à l'intérieur j'ai eu une sensation. J'étais loin d'être seul. Et d'un coup j'ai entendu un bruit ; des gémissements , non un cri d'agonie.
Je suis allé voir qui s'était. Et C'était Malick et il avait l'air si mal en point.
— Malick.
— Ne reste pas ici , s'il te plaît va -t- en.
— Quoi je comprends pas? Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?
— Aïcha, pourquoi il a fallu que tu viennes. Il faut que tu partes. J'en ai plus pour très longtemps.
— Il va falloir que tu m'expliques.
— Elle m'a injecté du poison et elle t'a fait sûrement fait venir pour te faire porter le chapeau.
— Qui ? Mais enfin qui ?
— Moi. Je savais que tu résisterais pas à l'envie de voir ton fils.
Je me suis retourné sur le côté et j'ai vu Arame avec un sourire peu suffisant sur le visage. J'ai tout compris et j'ai voulu m'attaquer à elle.
— Qu'est ce que tu lui as fais ?
— Non , toi qu'est ce que tu lui as fais. Moi je ne suis qu'une pauvre veuve épleurée qui vient de voir son mari se faire tuer. J'oubliais ce sera pour plus tard.
— Ne reste pas là.
Malick essayait difficilement de s'accrocher à mon bras.
— Trop tard , vous entendez. Il y'a la police qui vient arrêter mon ⟨ Problème ⟩. C'est à dire toi.
— Junior , promets moi qui tu prendra soin de lui.
— Comment ?
— Junior notre enfant.
J'avais remarqué qu'à chaque fois il essayait de se retourner. J'en ai mis du temps avant de comprendre. Il a fallu que je me déplace.
Le petit garçon qui est sur la photo. J'ai fais le rapprochement et j'ai aussitôt compris.
— J'espère de tout cœur que tu me pardonnera un jour.
— Malick , tient bon reste avec moi. Tu vas t'en sortir.
J'ai vérifié son poud et il ne respirait plus. Il était froid , mort.
— À dieu très cher.
J'ai cogné cette sale petite garce contre le mur.
— Pourquoi ?
— Tic...Tac , tu entends.
Elle se cognait contre le mur et se fichait totalement du mal que cela faisait du moment qu'elle avait des bleus sur le visage.
Je viens de saisir son jeu ; non mais quelle pute. Je risque d'y passer si je reste. En même temps je suis mal barrée. Je l'ai touché, Ils trouveront mes empruntes sur lui. J'ai une mise à pied, je pourrais pas m'expliquer. J'ai un très gros problème et j'arrive pas à me décider. Et ce n'est qu'une question de temps , la police est à deux pattée de maison.
— Au secours , venez m'aidez je vous en supplie.
Maintenant elle se met à crier et dire que je lui veux du mal .Sur le coup il m'est venue à l'idée de l'étrangler (...) pour qu'elle se taise à jamais mais je me suis retenue. Un problème en vaut plus que deux. La police est déjà sur place.
— Qui est là ?
— Dieu soit loué vous êtes là. J'ai bien crû que j'allais mourir.
— Tournez vous ! Vous êtes en état d'arrestation.
Ça s'est passé si vite. Je rêve ou il vient de me passer les menottes.
Lisa
Je profitais de mes enfants, un des moments rare que j'apprécie le plus. Cathy n'arrêtait pas de s'en prendre à son frère qui marche à peine. Isaac est le petit dernier , je passe plus de temps avec ce petit ange du coup elle s'en prend à lui par pur jalousie.
— Chérie, il y'a un appel pour toi.
J'ai déposé Isaac qui s'est empressé de pendre ses jouets. J'ai trouvé mon mari, et il avait l'air de s'en faire.
Je lui ai pris le téléphone.
— Allô.
— Lisa c'est moi , j'ai besoin de toi au plus vite.
— Aïcha ? Mais où est ce que t'es ?
— En garde à vue sur le central.
— En garde à vue ? Tu m'expliques ce qui se passe ?
J'ai à peine fini et elle a raccroché.
— Chéri ça va ? me demandait Pape.
— C'est Aïcha , elle a des ennuis je dois y aller. Ne m'attends pas pour le dîner.
— C'est son problème tu n'as pas à t'en mêler. On avait un accord. Cathy et Isaac, ne prends le risques de les mettre en danger une fois de plus.
— Désolé, je peux pas.
J'allais l'aider et je n'avais nullement l'intention de revenir sur ma décision.
Il y'a plus d'une semaine quelqu'un d'extrêmement agressif nous a menacé de s'en prendre à nos enfants si toutes fois j'arrêtais pas de mettre mon nez dans une affaire qui ne me concerne pas.
De même que mon mari qui risque de perdre son job. Un seul homme est derrière ces menaces , et nous savons tous qui sait.
Suite à ces événements. Vu qu'il s'agit de nos enfants ; on pas le choix. J'ai dû reculé enfin jusque là. Je me laisserais plus intimidé.
J'ai démarré ma caisse. J'ai atterri au poste en moins d'une heure.
Je me suis entretenu avec le lieutenant. Au moins je sais déjà à quoi on a affaire..J'ai retrouvé Aïcha et elle avait l'air perdue. C'est tout ce qu'il y'a de plus de normal pour un flic.
— Lisa ? Crois moi même J'ignore ce qui s'est passé. J'ai été piégé par la femme de Malick.
— Moi je sais , attend je vais te faire un récit de la déposition.
⟨ Mon mari s'est fait tué par son ex fiancé ; Aïcha Grey. Elle lui en voulait d'avoir refait sa vie ; de plus récemment on a tous était secouée par une découverte inatendue. Eh bien il s'avère que l'enfant qu'on a adopté Malick et moi était d'elle (.....) Leur enfant à tous les deux. Je sais pas comment mais Aïcha , l'a su. Elle s'en ai pris à nous. Tout au début s'était du harcèlement. Pour nous prétéger je lui ai collé une ordonnance restrictive. Mais s'était pas suffisant. Elle a voulu nous forcer la main. Elle est venu chez nous , entrée par infraction. Malick l'a surpris entrain de fouiller nos affaires. Il a tout de suite voulu l'arrêter. Mais Aïcha s'est montré très violente. Elle l'a poussé , j'y étais j'ai tout vu. J'avais tellement peur qu'elle s'en prenne à moi. Malick est asthmatique, il a eu une crise. Tout ce qu'il voulait s'était son innalateur. Il était à moins d'un mètre. Au lieu de le lui donné elle a préféré l'écraser , vous le trouverez sûrement dans les pièces à conviction. Avant qu'il ne soit trop tard. J'ai saisie mon téléphone et je vous ai alerté. J'ai raccroché et malheureusement elle m'a attaqué par surprise. Elle m'a traîné par les cheveux jusqu'à ce que je me retrouve avec mon mari. J'ai voulu l'aider et elle s'en ai pris à moi une fois de plus. Elle l'a saisie par la gorge en le serrant si fort qu'elle ne pouvait plus en respirer. Je l'ai vu mourir , s'était horrible. ⟩
— Elle a tout calculé et rédigé à l'avance cette déposition. Ce qu'il lui fallait pour mettre son plan en exécution s'était moi et je suis pris au piège. Malick était sur le point de mourir J'ai voulu lui venir en aide et malheureusement ils trouveront mes empruntes sur lui. Quels sont les charges pèsent sur moi.
— Meurtre , agression entrée par infraction violation d'une ordonnance restrictive entre autres.
— Lisa , j'ai des chances de m'en sortir ?
— Je vais pas de donner de faux espoirs mais il y'a de grandes chances qu'on perd au procès. Pour l'instant t'es libre. J'ai payé la caution.
— Merci , j'essaierai de mettre en œuvre mes talents. Elle s'est sûrement planté quelques part.
— Aïcha tout va bien se passer.
Je l'espère.
Dalanda
Je commençai enfin à me sentir moi même. Tout allait pour le mieux enfin jusqu'à ce que mon ventre se serre une fois de plus. J'avais des nausées, et je sentais aussitôt que j'allais m'évanouir. Question d'habitude !
J'ai repris conscience à 15 minutes près. Et je me souviens de ce qui s'est passé, Issa était là.
— Chérie tu vas bien.
S'était ma mère..Et elle a l'air de s'en faire pour rien.
— J'ai la tête qui tourne. Ça va je dirai !
— Non ça n'a pas l'air d'aller.
— Maman je vais bien.
— À part ça, t'as des retards.
— Maman ? Tu vois pas qu'il y'a un homme à côté. Et non c'est pas ce que tu crois.
— Alors expliques moi.
Elle a sorti le test , le même que j'avais jeté il y'a deux jours. Elle dû le trouver en sortant les poubelles.
— De qui est cet enfant ? De lui j'imagine. Comment as tu osé ? Aziz , tu n'as pas pû trouver mieux.
— Quoi ? Qu'est ce qu'elle raconte ?
Issa s'y est mit , j'avoue que ça m'aide pas du tout. Je me sens pointé du doigt. Je ne pensais pas que ça arriverait d'autant plus suite à ces récents événements. J'ai des raisons de détester cet enfant. Mais je sais pas si je pourrais.
— J'attends que tu m'expliques, ça faisait parti de ton plan.
— Que vous me croyez ou non ça m'est égal. Je me casse d'ici.
Ma zone de confort , j'ai songé à y retourné.
— Revoit ta façon de parler à ta mère. Tu ne vois pas qu'elle en souffre me répétait Issa.
— Et bien elle n'avait qu'à...? C'est vrai , je m'en veux énormément.
Issa a raison je me suis planté.
— Je crois que je devrais...
— Dalanda, je connais ce regard, tu as une idée derrière la tête. Je sais t'es pas obligé mais n'oublie pas que cet enfant n'est en rien responsable de ce qui a pû se passer ; c'est pas le sang qui définit la personne qu'on est..
— Je sais , cet enfant mérite bien plus qu'un père comme Aziz. Il n'en ai pas digne.
— Comme moi ? Métaphoriquement. Je veux dire il mériterait peut être d'avoir un père qui en prendrai soin...
—.... Issa ?
— J'ai appris à te connaître et je te trouve exceptionnel. Ce que je ressens pour toi relève d'un autre niveau. J'arriverai jamais à l'expliquer. Je suis d'une froideur avérée et rien qu'avec cette voix que tu as tu arrives miraculeusement à rendre instable cette barrière, les régles que je me suis imposé pour ne pas finir au fond d'un trou et m'apitoyer sur mon sort le jour où je déciderai de m'ouvrir à quelqu'un.
— Waouh , pour une surprise s'en ait une! Je propose qu'on en reparle , mais avant tâche de résoudre ce problème que tu as (.....) . Tu m'invites ?
Depuis le temps que j'attendais ce moment. Je suis tout excité.
— Demain soir ça dit , je connais un endroit qui ferait l'affaire. Attends je te passe l'adresse.
— Alors on se dit à demain soir.
J'ai pensé à mettre ma plus belle robe de soirée. Celle que j'avais mis de côté pour les grandes occasions.
— Inch'Allah.
J'ai vu un sourire se dessiner sur son visage. Issa n'est pas dur à cuire enfin de compte. On s'est quitté il y'a 10 min. Ce rencard j'ai hâte d'y être demain soir.
J'aurai dû rester un petit peu plus avec Issa. Mais ce soir j'ai dois me rendre quelque part. J'ai une dernière carte en main , je l'utiliserai pour sortir de cet enfer et en libérer les prisonniers.
J'ai vu ma mère , il me semble que je me suis mal comporté avec elle.
— Maman, si tu savais comment je regrette. Je t'aime énormément.
J'ai fini en larme en étant serré dans ses bras.
— Moi aussi je t'aime ma chérie. Après la mort de ton père j'ai crû te perdre. Je me sentais seule constamment. Mais là , je t'ai enfin retrouvé . Cet enfant que tu attends a donné un sens à ma vie. J'admets de l'avoir mal jugé.
—....
— Entre Issa et toi ça va ?
—..À ce point
— Oui ma chérie ça se voit à ce point. Je suis heureuse pour toi.
— Merci , on a même un rencard.
— Et tu attends quoi pour te préparer.
— Enfaite c'est pour demain sort rien ne presse.
— La vie a repris son chemin. Chaque porte qui se referme en ouvre une autre.
— Promets moi que quoiqu'il arrive tu continuera garder le sourire , et courir sans jamais te retourner. Maman, promets le moi.
—... Bien-sûr mais..., tu me fais peur là.
— Je t'aime.
J'ignore où va me conduire cette petite virée mais Je me sens fin prête à faire ce qu'il faut. C'est mon dernier recours et il s'appelle bien Aziz. Au fond il y'a du bon en lui. Il essaie seulement de se montrer à la hauteur et prouver à son père qu'il est ce qu'il attend de lui. Si j'arrive à le convaincre qu'il peut changer de voie , il se décidera peut être de libérer de ce fardeau qui pèse lourd sur ces épaules. Et il le fera, pour notre enfant. Je n'en suis pas tout à fait convaincu mais ça reste une alternative.
Je me rappel plus comment mais j'y suis ; ce qui aurait pû être chez moi si j'avais décidé de poursuivre mes plans qui malheureusement était voués à l'échec depuis le début. Je m'en suis rendu compte Kader avait une grande longueur d'avance sur nous.
En allant voir Aziz dans ses appartements j'ai rencontré ma belle mère. Et elle semblait surpris de me voir.
— Dalanda ma chère. Que nous vaut cette visite nocturne ? J'avoue que je m'attendais pas à te voir.
—Biensûr , Où est Aziz je pourrais le voir ?
— Dans ses appartes. Ton père s'était un homme admirable. Je m'en veux d'avoir raté son enterrement. J'espère que tu tiens le coup?
Qu'elle arrête son cinéma. Je vois ce qu'il y'a derrière son masque.
— Je vais bien si ça peut te rassurer.
J'ai arpenté les escaliers en espérant ne plus avoir à croiser son chemin. Cette bonne femme m'exaspère avec ces airs de gentille dame.
Aziz était sur le balcon avec une tasse de thé , une infusion avec du citron. Je pouvais sentir l'odeur. Avant c'est moi qui le préparait. J'aurais l'empoisonner, bien des fois j'en avais l'occasion mais le faire ça serait comme m'abaisser à son niveau.
Aziz s'est retourné et s'est crû entrain d'halluciner.
— J'hallucine ?
— Sûrement pas. Vient t'asseoir si tu veux bien , j'ai à te parler.
— Je sais, j'aurais dû être plus présent ces derniers temps.
— Aziz , arrête ça ne passe pas. L'accident de mon père je suis sûr que tu y es pour quelques choses. Pour une fois , aient les couilles d'avouer ce meurtre si tu veux être quitte avec ta conscience.
— J'ai la conscience tranquille , je n'ai rien à me repprocher. Qu'est qui t'amène ? Tu veux le divorce ? Très mauvaise idée tu risques de perdre 70% des actions de ton père.
— Alors S'était ça son plan, me dépouiller. Aziz t'en a pas marre de tout faire pour plaire à ton père. Il y'en a que pour lui , tu te tue au boulot , tu fais tout pour le rendre fier et pour lui c'est jamais assez.
— Je sais à quoi tu joues, viens en au fait. Tu penses qu'en me manipulant tu arriverais à me convaincre que je suis son larbin ; celui qui ne sert à rien.
— Si tu sers à quelques choses, c'est toi qui exécute ces plans. Et crois moi si le bateau coule tu seras le premier à te noyer. Ne comptes pas sur lui pour te sauver. Tu as le choix de devenir quelqu'un de bien, ne le laisse pas te glisser entre les doigts.
— Écoutes moi.
Il a serré mon coud par surprise et j'avais dû mal à respirer.
— Rien y personne sur cette terre ne me ferai changer d'avis. Je resterai à ses côtés pour le meilleur et pour le pire.
— Je tâcherai d'imprimer cette opinion que tu as , notre enfant en aura besoin pour bien connaître son père.
Sur le coup il m'a relâché.
—....Quoi ?
Je lui ai montré les différents tests que j'avais en ma possession . Et comme je m'y attendais, il était instable.
— Je dois prendre l'air , ça en fait beaucoup pour moi.
Il a quitté cette pièce et j'ai décidé de le suivre. J'ai essayé de le rattraper mais il allait beaucoup plus vite que moi. Il était à dix mètres de moi. Il allait voir sa mère, sans doute il avait l'intention de se faire un point de vue féminine. Par pur imprudence j'attendais ce qu'ils se disaient, depuis un couloir.
Ramata
Je voulais m'assurer que mon fils allait bien. Dalanda avait l'air très remontée. Elle aurait pû lui faire du mal c'est dans son droit absolu. J'ai fais vite et en allant le voir je suis tombée sur lui. Il partait dans tous les sens alors elle imaginait le pire.
— Maman elle est enceinte de moi. Ça change tout. Je pensais m'être débarrasser d'elle.
— Quoi on trouvera une solution.
— Je sais à quoi tu fais référence. Plus de ça. Déjà je me sens assez coupable d'avoir provoqué cet accident ; j'en ai ras le bol. Tu te rends compte j'ai hôté la vie de mon beau père sous les ordres de ton mari.
— Moins fort elle pourrait nous attendre.
Dalanda
J'ai tout enregistré. Je viens de le l'entendre dire qu'il a volontairement provoqué cet accident. Aziz, J'en étais sûr. Ils étaient tous complices. Avec cet enregistrement j'ai enfin ce qu'il faut. Je prouverai à tout le monde que la mort de mon père n'était pas qu'un accident. C'était pas ce que j'étais venu chercher , enfaite j'ai trouvé mieux. Je restais caché le temps qu'ils se décident de partir. Je continuais d'enregistrer. Au bout de 10 min je n'entendais plus rien. Alors j'ai pris la peine d'y jeter un coup d'œil et voir où est ce qu'ils étaient passés. Et je suis tombée face à face sur Aziz qui venait me voir apparemment. J'ai pris peur en le voyant.
— Aziz justement je venais voir si tout allait bien.
— ... Je
— On aura le temps d'en parler. Il fait tard je dois rentrer voir ma mère. Bonne nuit mon chéri.
J'avais les jetons. J'ai refais sa chemise , puis j'ai reculé. En ayant le dos tourné j'avais tellement peur qu'il m'attaque par suprise vu ce dont il est capable. J'ai avancé d'un pas et de deux je m'empressais de sauver ma peau.
J'allais descendre des escaliers mais avant je voulais m'assurer que cet enregistrement était dans la boîte. Du moment que je verifiais j'ai senti une présence et sur l'instant je me suis retourné. S'était ma belle mère , encore elle. J'ai mis mon téléphone sur ma poche arrière.
— Ne me dis pas que tu allais partir sans dire au-revoir à ta mère.
—... Ma mère ? Et si on laisser les masques. J'en ai assez de faire semblant de vous supporter; vous n'êtes qu'une garce. Vous ne valez pas mieux qu'eux.
— Crois moi très chère tu n'as pas idée de quoi cette garce est capable de faire pour en venir à bout ; briser les moindres particules de ton corps jusqu'à ce qu'il en reste plus rien.
J'ai capté son regard et saisi sur le coup, elle veut s'en prendre à mon bébé.
— Cet enfant , si tu veux la vie sauve débarrasses toi de lui et de ce téléphone. Tu crois que j'avais pas remarqué.
— Comment ?
— Tu étais là, j'ai aperçu ton ombre pendant qu'Aziz et moi on se parlait. À moins que tu veuilles finir au fond d'un cimetière, donnes moi ce téléphone.
— Vous n'allez pas vous en tirer de cette manière.
— Tu crois ? Donnes le moi.
Elle a crû qu'elle allait facilement le pendre et s'en allait. Je me suis débattue et j'ai pris le dessus. Je me trouvais dans une très mauvaise posture ; face à elle , le dos tourné aux marches qui menaient au rez de chaussée mais jamais je n'aurais crû qu'elle irait jusqu'à me pousser. J'en doutais jusqu'à ce que je finisse par trébucher. J'ai perdu l'équilibre , j'ai voulu m'accrocher sur le elle mais elle en a profité pour rendre la chute beaucoup plus mortelle. Elle m'a poussé si fort que j'ai crû mourir dans les airs ; une chute qui s'annonçait très mal. En l'espace de 10 secondes ou peut être moins j'ai vu les plus beaux moments de ma vie se défiler sous mon regard. Ça avait l'air si réel que j'en oubliais que s'était mon tout dernier voyage sur terre.
To be continued.