Jenifer et Baptiste Giabiconi...

By Shylisc

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Lorsque Jenifer croise le mannequin aux multiples talents, Baptiste Giabiconi au Casa Fashion Show, elle est... More

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2 jours plus tard ....

PDV Baptiste :

Ah l'Italie ! Cela faisait quelques temps que je n'étais pas passé et être de retour ici me rendait fou de joie. Surtout que cette fois-ci j'étais en bonne compagnie... 

En rentrant chez moi après notre rendez-vous avant-hier, je n'avais qu'une seule chose en tête : savoir quand je re verrai Jenifer. Et l'idée m'était soudainement apparue : l'invité à venir avec moi à Milan ! Nous en avions parlé au cours de la soirée, et elle m'avait confié aimé l'Italie et ne pas avoir été depuis une certain temps ... Alors sur un coup de tête j'avais attrapé mon téléphone et envoyé ce message à Jenifer : 

" Hey, je sais que l'on vient à peine de se quitter, mais je désespère à l'idée de me rendre seul à ce défilé à Milan :(  Tu veux bien être ma cavalière ? Ça pourrait être sympas ! Je te promet de ne pas être trop bavard pendant le vol ^^ Alors, partante pour l'aventure ? "

Ce à quoi elle avait répondu quelques minutes plus tard : 

" Ils prévoient quel temps en Italie cette semaine ? ^^"

Et oui, à peine je récupère e numéro d'une fille, et mon premier message est une proposition de séjour en Italie ... Osé, je le reconnais. Adossé contre mon cabriolet de location, j'observais Jenifer derrière mes lunettes de soleil. Elle se tenait à quelques mètres de moi, et étais au téléphone avec le père de son fils. Elle était vêtu d'un short et d'un débardeur blanc qui mettaient ses courbes en valeurs. Ses lunettes de soleil étaient accroché au col de son débardeur et je me demandais comment elle faisait pour réussir à garder les yeux ouverts sans elles. Elle se tourna vers moi et me sourit de loin tout en gardant le téléphone à son oreille, je lui rendis son sourire et lui faisait un clin d'oeil... mais bien sur elle ne pouvait pas le voir car il était caché par mes lunettes ... Quel con. 

Quelques instants plus tard elle me rejoignis et en gentleman je lui ouvris la portière. Je m'assis à ses côtés et nous démarrons, en route pour le centre ville, le coeur de la mode italienne. 

- Bon, il n'est que 13h, et on a environ 7 heures avant le début du défilé, alors je te propose un shopping intense et ensuite on ira se préparer ? proposais-je en laissant mon bras gauche accoudé sur la portière pendant que mon bras droit se charger du volant. 

- J'adhère totalement ! Tant que tu me laisses assez de temps pour me préparer ce soir ! 

- Comme si il te fallait 2 heures pour te faire encore plus jolie que tu ne l'es déjà ! 

- C'est le minimum requis figure toi ! riait-elle. 

- N'importe quoi ! disais-je un peu plus fort pour essayer de couvrir le bruit du moteur et du vent. 

En tournant mes yeux vers Jenifer je remarquais qu'elle portait maintenant ses lunettes de soleil ce qui accentuait son sourire, le coude posé sur le rebord de la voiture, elle avait posé sa tête sur sa main, ses cheveux volaient au vent ... Cette vision me fit déglutir ... elle était sublime, comme à son habitude. 

PDV Jenifer :

Baptiste et moi passions un super après-midi. Nous faisions le tour des boutiques milanaises, des plus luxueuses et chics aux plus vintage ! Vêtements, chaussures, accessoires ... Nous passions en revue toute la ville ! Mais nous ne faisions pas que faire du shopping, nous faisions en prime les idiots ! Et en particuliers dans les boutiques les plus chics, nous n'arrivions pas à garder notre sérieux malgré les regards des vendeurs ... Au cours de la journée nous avions même trouvé un jeu qui consistait à trouver les vêtements les plus incompréhensible, ou ceux qui nous plaisaient le moins et nous les faire essayer ... Mais nous faisions aussi de vrais achats. 

Nous étions justement dans l'une de ces boutiques et Baptiste se faisait un malin plaisir à faire l'imbécile ... Et comme les prix ici ne descendaient pas en dessous de 200€ j'essaye de calmer mon ami au maximum. Je mis la main sur une chemise noir très élégante, je me retournais vers Baptiste qui avait les yeux rivés sur des chaussures. 

- Tu dois essayer cette chemise ! m'exclamais-je à son attention. 

Il détacha alors son regard de ses précieuses chaussures et s'approcha de moi. 

- A vos ordres ! 

Il prit alors la chemise et parti en cabine sous l'escorte d'une des vendeuses ... quand je disais que ces boutiques sont luxueuses ... je ne rigolais pas ... on parle quand même de la capitale de la mode.

Quelques instant plus tard il ressorti de la cabine et il était plus que séduisant dans cette chemise noir. Il s'observa dans le miroir sous différents aspects. 

- Qu'est ce que tu en penses ? me demanda-t-il. 

- Que elle te va encore mieux que ce que je pensais ! 

Il me sourit à travers le miroir en mettant les mains dans ses poches. 

- Si je te plais c'est que c'est une chemise qu'il me faut ! me lançait-il. 

Je levai les yeux au ciel et me dirigeai vers quelques portants. Baptiste arriva alors derrière moi et déposa un chapeau en feutre noir sur ma tête et se pencha par dessus mon épaule. Son visage très près du mien, je pouvais sentir son parfum ... Azzaro de toute évidence. Je relevai la tête vers le miroir en face de nous. 

- Ce chapeau te va à ravir ... me dit-il. 

- Merci, tu as fais une belle trouvaille cette fois-ci ! le taquinais-je. 

- Cette veste verte menthe était superbe sur toi ! riait-il. 

- Tu plaisantes ! Je crois pas qu'on ai réussit à trouver pire parmi tous les magasins ! 

- Le pull avec la tête de chien que tu m'as obligé à essayer n'était pas terrible non plus tu sais ! 

- J'arrive toujours pas à croire que Dolce&Gabanna face des trucs pareils ... continuais-je de rigoler. 

- Moi non plus, mais je pense que toi comme moi on a fait face à de pires pièces de créateurs ... ajoutait-il. 

- Ça tu l'as dis. 

En me retournant vers Baptiste je pus remarquer qu'il tenait un vêtement dans ses mains. 

- J'ai aussi trouvé ça pendant que tu avais le dos tourné .. Et à vrai dire je l'avais aussi vu en entrant tout à l'heure, et je ne repartirai pas d'ici tant que tu ne l'auras pas porté ... 

Je jetais alors un oeil à la robe qu'il me montrait : il s'agissait d'une robe noir asymétrique à sequins. Asymétrique car une partie possédait une manche, tandis que l'autre côté avait l'épaule dénudé. Bref, cette robe signé Alexandre Vauthier était tout simplement magnifique ! Je lui souris et pris la robe afin de l'essayer. 

En sortant de la cabine, je vis immédiatement Baptiste, il m'attendait assis sur un des fauteuils juste en face. En levant les yeux vers moi il marqua un temps d'arrêt la bouche ouverte. 

- Elle te va à ravir Jenifer ... murmurait-il. 

- Merci, je la trouve superbe, tu as l'oeil ! souriais-je.

- Tu dois absolument la porter ce soir ! Tu n'as pas le choix, tout le monde là-bas doit te voir avec cette robe ! 

- Les chaussures que j'ai ramené avec moi n'iront pas avec cette robe à mon avis.

- On s'en fiche, notre prochaine étape sera de trouver une paire de chaussure digne de cette merveille ! Mais j'insiste tu dois la porter ce soir, ou je ne répond plus de rien ... poursuivait-il en s'approchant si proche de moi que j'en eu des frissons. 

- Bon, c'est d'accord, tu m'as convaincu, je la prend, riais-je. 

Quelques minutes plus tard nous nous dirigions vers la caisse afin de régler nos achats. 

- Je te l'offre, m'annonçait Baptise en sortant sa carte. 

- Quoi ? Il en est hors de question ! Tu es dingue ou quoi ! enchaînais-je avec stupéfaction. 

- Si ça me fait plaisir et avec tout ce qu'on a dépensé cet après-midi je ne t'ai rien offert encore ! insistait-il. 

- Et alors ? Il était certainement pas prévu que tu m'offres quoi que ce soit ! Je suis désolé mais si tu dépenses ne serait-ce que un centime pour cette robe je ne t'accompagne pas ce soir ... le menaçais-je en le regardant droit dans les yeux.

- Tu n'es pas sérieuse ? me demandait-il en souriant.

- Oh que si ... alors vas-y, essaye toujours si tu ne me crois pas ... 

Il eut un air de défaite sur le visage et renonça aussi tôt à me l'offrir. 

- Tu es vraiment vicelarde ... me disait-il toujours abasourdi par ma menace. 

- Tu pensais vraiment que j'allais te laisser m'offrir une robe à plus de 2000€ ? 

- J'aurai aimé oui ... 

- T'es un grand malade ... Allez viens au lieu de dire que des conneries ! 

Je tirai Baptiste par le bras en rigolant. Nous sortons donc de la boutique et continuons nos achats ...

Quelques heures plus tard ... 

PDV Baptiste :

Il était presque 20h, j'attendais Jenifer devant la voiture en bas de l'hôtel où nous logions cette nuit. J'étais vraiment heureux qu'elle m'accompagne à cette soirée, j'avais été invité en tant que héritier de Karl, et je savais que ce soir je ne connaitrais pas plus de quelques personnes et je n'avais pas envie d'y aller seul. C'est alors que Jenifer dit son apparition, elle arriva vers moi maquillé et cheveux lissé, elle était juste merveilleuse ... aucun mot ne pouvait décrire sa beauté à cet instant. J'en eu presque le souffle coupé, elle portait comme prévu la robe que nous avions vu cet après midi avec la paire de chaussure que nous avions finalement réussi à dénicher. Son sourire me faisait fondre, je n'avais encore jamais posé les yeux sur une femme aussi belle. 

- Alors ? me demandait-elle en arrivant à ma hauteur. 

- Tu es magnifique Jenifer ... 

- Merci, et toi tu es vraiment très élégant ! me complimentait-elle en passant une mèche de cheveux derrière son oreille. 

Je portais un smoking noir avec une cravate. Je lui souris et lui ouvris la portière de la voiture. 

- Si mademoiselle veut bien se donner la peine ... souriais-je. 

Elle rigola légèrement et entra dans la voiture. Et nous partons ensuite en direction du défilé Valentino ! En arrivant là bas un portier se chargea d'ouvrir la porte à Jenifer et alla garer la voiture. En entrant nous saluons quelques personnes que je reconnaissais et nous faisons servir une coupe de champagne. Nous passions un agréable moment, car Jenifer était comme moi très intéressé par le milieu de la mode. Une trentaine de minute plus tard le défilé allait bientôt commencer, nous nous dirigeons donc vers la salle et allons nous assoir. Puis les premiers mannequins commencèrent à défiler. Jenifer et moi observions d'abord en silence avant de commencer à commenter et blaguer sur le défilé. On aurait dit deux gamins dissipés alors que quelques secondes avant nous étions restés plus que professionnels. Puis me sentant pousser des ailes je me penchais vers ma nouvelle amie afin de lui chuchoter ces mots :

- Je vais te confier quelque chose, il y a peut-être une cinquantaine de mannequins ici, tu restes pourtant la plus belle d'entre toutes ce soir ... Je n'en ai vu aucune qui n'égalait ta beauté ...

Elle se contenta de sourire sans prononcer un mot. Mais je pouvais la voir rougir discrètement ce qui me fit sourire à mon tour. 

À la fin du défilé nous retournons dans la salle de réception et débriefons brièvement de ce à quoi nous venions d'assister. 

- Mais la prochaine foi s'il te plaît, évite de me dire que la tenue qui passe devant nous te fais penser à Chewbacca dans Star Wars ... riait-elle. 

- Il y avait quand même beaucoup de poil sur cette robe, riais-je à mon tour. Mais attend, ça veut dire qu'il y aura une prochaine fois ? souriais-je comme un enfant à qui on vient de promettre un séjour à Disneyland. 

Jenifer allait prendre la parole quand un homme que je connaissais assez bien et que je n'avais pas vu depuis longtemps s'approchait de nous. 

- Baptiste, mon ami, quel plaisir de te croiser ici ! s'exclama-t-il avec difficulté car il ne parlait pas très bien français. 

-Marc ! Ça fait des lustres ! Jenifer, je te présente Marc Jacobs, c'est un grand couturier qui a travailler entre autre pour Louis Vuitton ... 

- Oui je connais la marque Marc Jacobs, mais je n'avais encore jamais vu le concepteur, souriait-elle. Enchanté, poursuivait-elle en lui serrant la main. 

- Enchanté mademoiselle ... souriait-il avant de profiter de cette poignée pour lui faire un baise-main. 

- Marc je te présente mon amie Jenifer, c'est une des plus grandes chanteuse française de notre génération ! 

Jenifer me jeta un petit regard gêné qui me fit sourire d'avantage. 

- Amie, ou petite amie ? demandait-il en souriant avec son mauvais accent français. 

Je souriais doucement en baissant la tête afin d'éviter de répondre. Je sentais de plus Jenifer très mal à l'aise. 

- En tout cas mademoiselle laissez moi vous dire à quel point vous êtes charmante ... So beautiful ... 

En anglais c'est bien mieux pour lui ... vraiment ... 

- Vous êtes à ... 

Il cherchait ses mots ... 

- À tomber dans cette tenue ! terminait-il. 

- Merci beaucoup monsieur Jacobs ... 

Jenifer et moi discutons avec lui encore de longues minutes puis au bout de plus de deux heures à faire le tour des personnalités et de la collection nous décidons de rentrer car il allait se faire tard. 

En sortant je fis signe au voiturier d'aller chercher notre voiture. Jenifer et moi attendons donc au bord de l'allée. Je me frottais la barbe en gardant une main dans la poche. 

- Je te remercie encore de m'avoir invité ce soir, et de m'avoir invité en Italie tout court, c'était une super journée ! 

- C'est moi qui te remercie de m'avoir accompagné, cette soirée n'aurai pas eu la même saveur sans toi ... souriais-je. Mais pour quelqu'un qui m'avait dit être sauvage je suis toujours étonné de voir que tu as accepté de m'accompagner jusqu'en Italie ... 

- On se connait maintenant, je vois pas pourquoi j'aurai refusé de partir avec toi, ta proposition était vraiment alléchante ! me répondait-elle en portant sa pochette à hauteur de son ventre.

Jenifer, encore un sourire de toi et je ne répond plus de rien ... Je l'aurai dis à voix haute si j'en avais eu le courage... Mais alors qu'il se mit à pleuvoir notre voiture arriva. J'ôtai immédiatement la veste de mon smoking et la tenait au dessus de Jenifer afin de l'abriter. 

- Viens on y va ...

Elle me sourit avec douceur et nous nous dépêchons d'atteindre le véhicule.

Nous prenons ensuite la direction de l'hôtel et une fois arrivé là-bas c'est avec désastre que le réceptionniste nous annonce qu'une fuite d'eau dans tout notre étage rend nos chambres inutilisable car un service des eaux devait s'en charger dans la nuit. Et bien évidemment il ne restaient aucune chambre à nous laisser en échange. Après m'être indigné de ce problème au vu du prix des chambres et de la réputation luxueuse de cet établissement je montais chercher nos affaires afin de repartir avec Jenifer. Nous retournons ensuite dans la voiture afin de décider de ce que nous allions faire. 

- Calme toi, moi je trouve ça marrant dans un sens, ça devient vraiment une folle aventure ! riait Jenifer. 

Je me tournai vers elle en souriant. 

- Bon, qu'est ce qu'on fait ? lui demandais-je. 

- On dégaine nos téléphone et on recherche un hôtel qui acceptera de nous loger à la dernière minute à 22h30 ? blaguait-elle. 

- Que faire d'autre après tout ! 

Nous cherchions alors où passer la nuit quand Jenifer trouva un hôtel à environ une quarantaine de minutes d'ici. Il fallait sortir de Milan et prendre une route dans les hauteurs qui ressemblaient aux routes corses. N'ayant d'autres alternatives nous partions en direction de cet hôtel. 

Sur le trajet nous écoutons de la musique et profitons des splendides paysages que nous offraient notre traversé italienne. 

- Tu crois que le blondinet va se retrouver à l'hôtel pour nous accueillir ? demandais-je un brin moqueur. 

- Quel blondinet ? 

- Tu sais, le type de l'aéroport, et de la plage, et du bar ... riais-je. 

- Ah Steve ... rigolait Jenifer.

- Il a un prénom ! 

- Arrête tu vas nous porter la poisse ... 

- Attends, il es partout où on est ensemble ... je suis encore étonné de pas l'avoir vu aujourd'hui ! 

- Mais arrête je t'ai dis ... tu vas nous apporter l'oeil ! 

- Il est pas méchant, continuais-je de la taquiner.

- Juste un brin insistant ! souriait-elle.

- Qu'est ce qu'il t'a dis au fait au bar avant que j'arrive ? 

- Qu'il était content de me recroiser et que c'était le destin ... 

- Ou une mauvaise coïncidence ... 

- Mais après ça tu es venu me sauver ! 

- Avec bravoure et sensualité je le reconnais ... 

Jenifer touna sa tête vers moi. 

- Désolé je ne voyais pas comment lui faire comprendre autrement qu'il serait de trop ... Si il pensait que j'étais ton petit ami, il allait lâcher l'affaire ! 

- Oui, lui au moins il avait une raison de croire que l'on était ensemble, pas comme Marc Jacobs tout à l'heure ... Je ne comprend toujours pas ce qui a pu lui faire croire que nous étions ensemble ... 

- On est venu ensemble à un défilé, et on était proche ce soir, enfin on se parlait tout bas quoi, riais-je. 

- Et alors ? J'étais venu au Casa Fashion Show au Maroc avec Matt, et on était proche et complice, et personne ne nous a demandé si nous étions ensemble ...

Moi je l'ai pensé, très fort ... Encore maintenant d'ailleurs. Et j'aimerai toujours savoir j'avoue, ce qu'il se passe entre vous ... Encore un exemple de ce que j'aurai pu dire à voix haute si j'avais un tant soit peu de courage... 

Et c'est à cet instant précis que la voiture commençait à faire un bruit qui ne m'inspirait mais alors pas du tout ... Je me garais donc sur le côté de la route. 

- Tu me fais quand même pas le coup de la panne là ? rigolait Jenifer. 

- J'ai bien peur que si ... soufflais-je. Attend je vais vérifier quelque chose...

PDV Jenifer :

Baptiste sortit de la voiture et ouvrit le capot. Il enleva sa veste et releva ses manches avant de commencer à trifouiller je ne sais quoi sous le capot. Je sorti alors pour voir ce qu'il se passait.

- Alors ? 

- Rentre, il pleut tu vas attraper froid ... 

- La pluie ne va pas me tuer, et il ne pleut pas averse non plus ...

- C'était aussi ma façon de te dire que je ne comprend pas le problème, je vais appeler une dépanneuse ... Si j'arrive à me faire comprendre en italien ... souriait Baptiste. 

Nous nous remettons ensuite dans la voiture et appelons une dépanneuse qui devait être là dans 10 minutes. Dehors il pleuvait de plus en plus fort. Je me mis à rire doucement.

- Oui ? souriait mon ami.

- C'est quand même notre soirée là faut avouer ...

- Tu voulais une aventure non ? Et bien là tu es servie ! 

Je lui souris avant de laisser tomber ma tête contre l'appui tête. Heureusement en repartant du défilé nous avions remis le toit de la décapotable. Au moins nous étions à l'abri. C'est alors que je mis à frissoner malgré le chauffage de la voiture. 

- Tu as froid ? me demanda Baptiste. 

- Oui, c'est l'humidité de la pluie. 

- Attend ... 

Il retira à nouveau sa veste et me la mit sur les épaules afin de me couvrir. 

- Voilà, tu auras un peu moins froid comme ça ... chuchotait-il.

- Merci ... mais tu vas aussi attraper froid, garde la ... 

Il maintenait ses mains sur mes épaules comme pour le forcer à la garder. Il était très protecteur et attentionné... La pluie se mit à battre plus fort, et il ne s'agissait maintenant plus d'une légère averse ... Et comme je continuais de frissonner malgré moi il me dit d'un coup :

- Je me permet ... 

Puis il passa son bras droit derrière mon dos afin de m'approcher de lui et de me réchauffer. Blottit contre lui, il frictionnait mon dos pour me réchauffer tout en m'enlaçant pour que j'arrête de frissonner. Inconsciemment je respirais son parfum ... Il sentait divinement bon ... Puis ma tête vint se placer entre son cou et son torse sans que je m'en aperçoive. Baptiste passa alors sa main gauche sur ma joue et me relevai doucement le visage. Je plongeai mon regard dans le sien, son regard était d'une intensité folle. Il me caressait la joue avec son pouce et une envie soudaine m'envahit ... je voulais l'embrasser, là, maintenant... Ses lèvres m'attiraient ... J'approchai doucement mon visage du sien quand des fards nous aveuglèrent. La dépanneuse. Nous nous écartons doucement l'un de l'autre, hésitant presque à sortir. Je me raclais la gorge comme si cela aller nous faire oublier ce moment que nous n'avions pas eu le temps de partager. 

- Reste à l'abri je m'en occupe ... murmurait Baptiste d'un ton hésitant avant de sortir en courant vers le dépanneur. 

Puis au bout de quelques minutes nous étions dans le véhicule de remorquage qui nous conduisait non pas vers l'autel, mais une auberge situé à quelques minutes. D'après ce que nous avions compris elle était réputé pour son charme italien. Assis près de la fenêtre, tous les 3 à l'avant je me laissai aller, mené par la fatigue qui commençait à me gagner. Baptiste tourna la tête vers moi et tapota sa main sur son épaule comme pour m'inviter à poser ma tête dessus. Je lui souris en faisant un petit non de la tête mais il leva les yeux au ciel et dirigea ma tête sur son épaule en posant sa mai sur ma joue, la même joue qu'il avait caressé une dizaine de minutes auparavant. Et pendant le reste du trajet il me fit de légères caresse du bout des doigts sur mon bras, ce qui était loin d'être désagréable.

En arrivant à l'auberge, Baptiste échangea quelques mots avec le dépanneur et nous nous précipitons ensuite à l'intérieur. Une dame d'une cinquantaine d'année nous accueillit agréablement malgré l'heure très tardive. 

- Tu parles assez bien italien pour lui expliquer ? demandais-je à mon ami. 

- C'est le moment de vérité, souriait-il. 

Il ui expliqua rapidement notre périple et avec un grand sourire elle nous dit qu'il lui restait des chambres au premier étage. Et comme elle parlait un peu français elle articula ces quelques mots :

- Il nous reste deux chambres magnifiques et très romantiques pour les jeunes couples ! 

- Oh, nous ne sommes pas en couple ... répondis-je en jetant un bref coup d'oeil à Baptiste. 

- Mais c'est sa veste que vous portez sur les épaules ... et je sais reconnaître de jeunes amoureux quand j'en vois ... continuait-elle.

- Mon amie avait froid, et avec cette pluie ... je me suis seulement comporté en gentleman ... poursuivait Baptiste. 

- Comme vous le dîtes ... concluait-elle en nous donnant deux clés. Vous avez besoin d'aide avec vos valises ? 

- Non ça ira, je me débrouillerai, et nous ne sommes pas très chargé ... répondit Baptiste en souriant. 

Nous montons ensuite vers les chambres à l'étage. Et comme le dépanneur l'avait dit, cette auberge était magnifique, mais elle était aussi très romantique à première vue. Arrivé devant l'une des portes Baptiste me demanda si je préférai la chambre qui donnait sur cour et la piscine ou si je voulais celle avec le balcon qui donnait vu sur la mer et le bas de la côte ... 

- La première sera très bien, déjà que je t'ai piqué ta veste ... Je préfère te laisser celle avec le balcon, c'est non négociable, souriais-je. 

Nous nous sourions tous les deux et ne nous disons rien pendant quelques secondes qui me parurent durer une éternité. Baptiste était trempé, sa chemise blanche était mouillé et lui collait à la peau, ses cheveux étaient également décoiffé à cause de la pluie ... il était une fois de plus irrésistible ... même comme ça. Et comme mes cheveux étaient eux aussi mouillé, je ne voulais pas trop traîner et aller en vitesse me changer pour me coucher. Je retira sa veste de mes épaules et lui tendis. 

- Merci encore ... murmurais-je. 

- Ce n'est rien, souriait-il en la reprenant. 

- Bonne nuit Baptiste...

- Bonne nuit Jen ... chuchotait-il. 

Je déposai un baiser sur sa joue et entrai dans ma chambre avec mon sac. Laissant Baptiste dans le couloir. 

Une fois dans ma chambre je séchai mes cheveux comme je pouvais après m'être brièvement installée. Mais j'avais la flemme, alors je m'étais contenté de les essuyer rapidement avec une des serviettes de la salle de bain. Et après avoir enfilé une nuisette noire avec une veste de nuit en satin je m'asseyais sur le bord du lit. Je me repassais le fil des derniers jour en tête pour je ne sais quelle raison. Et les seules choses qui me venaient étaient : Baptiste à la plage, notre soirée au bar, notre jeu de séduction, notre flirt involontaire, notre danse, notre journée shopping, son regard sur moi, les frémissements qu'il me provoquait à chaque fois qu'il m'effleurait, son parfum ... ses lèvres ... Une pulsion me fit sortir de ma chambre et me diriger vers la sienne. Je frappai à la porte doucement. En entendant sa voix me dire d'enter, j'eu une seconde d'hésitation, mais il ne lui en fallait pas deux pour ouvrir la porte et m'apparaître dans l'aile ouvert. Il était torse nu et portait encore son pantalon. Sa chambre était plongé dans le noir, éclairé par la lumière de la nuit qui entrait par le balcon. Il semblait surprit de me voir, et en me voyant dans cette tenue il marqua une pause, la bouche ouverte, aucun son ne sorti... mais à part un léger :

- Jen ... 

Mes dernières volontés s'envolèrent en l'entendant prononcer mon prénom. Je me jetai à son coup et l'embrassai passionnément. Il plaça ses mains au niveau de mes reins et me retenait contre lui. Et toujours en nous embrassant il me fit entrer et fermer la porter derrière moi, me plaquant au passage contre celle-ci. Il déposa ensuite des baisers dans mon cou et sur la poitrine avant de retirer ma veste de nuit. Il me souleva ensuite afin de me porter, je passais mes jambes autour de ses hanches tout en l'embrassant fougueusement. Il m'emmena jusqu'au lit il s'assit au bord, et moi à califourchon sur lui. Et pendant que nous continuons d'échanger des baisers mes mains parcoururent ses bras, son dos, ses reins et son torse. Les siennes caressèrent tout mon corps. Il gardait par contre une main dans mon cou afin de me retenir contre ses lèvres et intensifier nos baisers. Puis lorsqu'il recommença à déposer ses lèvres sur ma poitrine mes mains passèrent dans sa nuque et caressèrent ses cheveux. Son odeur m'envoutait de plus en plus. Et entre deux souffle, je laissai alors échapper doucement un :

- Baptiste ...

Il me fit alors basculer vers le lit et inversa nos positions en se couchant sur moi. Et à cet instant précis j'oubliais tout, je gardais seulement en tête que Baptiste me plaisait, que j'étais attiré par lui et que il régnait une vraie tension entre nous depuis plusieurs jours. Alors oui, j'oubliais, j'oubliais l'Italie, les questions que je m'étais posée en revenant saoul de notre soirée la dernière fois, j'oubliais même la promesse que j'avais faite à quelqu'un il y a peine quelques jours et les conséquences que cet acte pourrait avoir...  

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