Le bracelet

By Lyria-C

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Plus de deux ans après le départ de son premier amour, Alexis est toujours aussi désemparé et fou amoureux. I... More

Petite note
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Epilogue

Chapitre 4

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By Lyria-C

Bonjour !
Voilà le quatrième chapitre de cette histoire 😁
N'hésitez pas à commenter et donner votre avis 😘
Bonne lecture !

*****

Léonie

- Tu peux rentrer chez toi, s'il te plaît ? lui demandé-je agacée.

- D'accord, mais avant je voudrais m'expliquer.

- Je n'ai vraiment pas envie de t'écouter alors sors d'ici.

Il ignore mes paroles.

- Cette femme n'est pas ma copine. C'est mon ex.

Je ris jaune et me tourne vers lui.

- Donc tu as voulu coucher avec moi pour oublier ton ex. C'est génial.

- Non, ce n'est pas ça ! Tu veux bien me laisser parler ?

Je réfléchis quelques secondes mais l'invite tout de même à parler d'un signe de la main. Je sens qu'il ne va pas lâcher l'affaire.

- Ça fait deux ans et demi que je ne suis plus avec elle mais le problème c'est que je l'aime toujours.

Je fronce les sourcils et il enchaîne avant que je ne puisse répliquer :

- Je ne suis pas sorti ce soir dans l'objectif de rentrer avec une femme mais tu t'es moquée de moi et je suis tombé sous ton charme quand tu t'es mise à danser. Ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas laissé aller à ce point et ça m'a fait beaucoup de bien. Je pensais que j'allais être capable d'aller au bout avec toi parce que j'en avais vraiment très envie, mais j'ai repensé à Charline et je n'ai pas pu continuer. Je ne peux pas coucher avec toi en pensant à une autre femme. Même si je ne te connais pas, je te respecte, Léonie. J'ai préféré tout arrêter plutôt que continuer en pensant à mon ex. Ça n'aurait pas été juste envers toi et même envers elle.

Mon agacement disparaît presque complètement suite à ces aveux. Il voulait seulement ne pas me manquer de respect et c'est tout à son honneur, je l'admets.

- J'ai fait quelque chose qui t'a fait penser à elle ? lui demandé-je curieuse.

- Non, rien du tout. Tout était parfait mais je ne sais pas pourquoi son visage est apparu dans ma tête. J'ai l'impression de l'avoir trompée.

- Mais vous n'êtes plus ensemble et depuis deux ans et demi, me rappelé-je. C'est elle qui t'a quitté ?

Il acquiesce en esquivant mon regard puis se lève en soupirant.

- Je suis désolé. J'ai gâché ta soirée et je m'en excuse. Je vais te laisser tranquille.

Je me lève immédiatement et le retiens par la main.

- Ou alors tu peux rester pour qu'on discute un peu ?

- Tu m'as fais venir ici pour discuter ? rit-il.

- Non, c'est vrai. Mais je peux très bien changer mes plans et t'écouter me parler de Charline. On ne se reverra certainement jamais alors tu n'as rien à perdre.

Mon changement de comportement avec lui est instantané. Je ne le déteste plus finalement. Il est seulement complètement perdu face à son passif amoureux et je le suis presque autant que lui. C'est pourquoi je lui demande de rester. De toute façon, je n'ai plus envie de sortir et j'ai bien envie d'en savoir plus sur cette femme qu'il aime éperdument, même après plus de deux années de séparation.

Il me sourit, gêné, et accepte de rester encore un peu. Je retourne nous chercher des bières et lui pose des questions sur cette femme.

- Pourquoi elle t'a quitté ?

Une immense peine voile son regard et je m'en veux d'avoir demandé cela. Il répond tout de même.

- Je ne sais pas, soupire-t-il. On était fiancé depuis trois semaines seulement et elle est partie du jour au lendemain. Elle m'a abandonné.

- Et tu l'aimes encore.

- Je l'aimerai pour toujours, avoue Alexis en plantant son regard dans le mien. Même si elle m'a quitté et que je la déteste pour ça, je l'aimerai toujours.

Cette ambiance est étrange et me met un peu mal à l'aise. Quelques minutes plutôt, j'étais sur lui avec une libido explosive, et maintenant je l'écoute me parler tristement de cette femme qu'il aime à la folie. Je suis jalouse, je crois...

- On était ensemble depuis cinq ans et je ne me voyais pas passer ma vie avec quelqu'un d'autre qu'elle. Mais ça n'a pas marché, continue Alexis.

- Mais tu sais que tu n'es pas infidèle, pas vrai ?

- Oui je le sais. Mais c'est quand même ce que je ressens au fond de moi. Ça pèse énormément sur mon moral et parfois j'ai peur de ne jamais être capable de passer à autre chose. C'est comme si mon cœur continuait à l'attendre alors que je sais pertinemment qu'elle ne reviendra pas.

À cet instant, il paraît à la fois triste d'avoir perdu celle qu'il aime mais aussi en colère contre elle d'avoir toujours ce puissant pouvoir sur lui. Elle le garde pour elle seule alors qu'elle l'a quitté, c'est totalement injuste.

- Ce que tu as ressentis ce soir, tu le ressentais aussi avec d'autres femmes ou seulement avec moi ?

Il me sourit et rit doucement.

- Je n'ai eu personne en deux ans et demi.

J'écarquille les yeux, sous le choc. Deux ans et demi de solitude absolue ? C'est impossible !

- Comment tu as fait ?

Il éclate de rire et je le trouve encore plus sexy comme ça, les yeux plissés, la bouche entrouverte et l'adorable son qui s'en échappe.

- Même pas un coup d'un soir ?

Il secoue la tête.

- Rien de rien ?

Nouveau signe négatif.

- T'es sûr que t'es humain ?

- Je pense que oui, s'esclaffe-t-il.

- Tu as dû repousser un paquet de femmes, soupiré-je en détaillant son corps centimètre par centimètre.

- Une ou deux fois, c'est vrai.

Il se frotte la nuque avant de ramener ses doigts dans ses cheveux. Je le rends nerveux, c'est trop mignon.

- Tu pourrais arrêter de me mater ? C'est gênant.

- C'est pas de ma faute si tu es très sexy !

Nous rions en chœur puis je continue à lui poser des questions.

- Et avant ce soir, tu n'as jamais eu envie d'aller plus loin ?

- Non. Pour tout te dire, tu es la première femme que j'embrasse en deux ans et demi.

Je croyais avoir été assez choquée pour ce soir mais je me suis visiblement trompée. Alexis ne paraît pas embarrassé de m'avouer ça, il semble même fier d'aimer cette femme au point de lui être fidèle après tout ce temps passé loin d'elle.

- C'est très honorable de ta part, mais je crois que tu devrais t'autoriser à être heureux sans elle. Sans vouloir te faire de la peine, elle a certainement refait sa vie de son côté alors tu devrais essayer d'en faire autant, tu ne crois pas ?

- Je sais que tu as raison, mais c'est difficile. Elle est mon premier amour et je suis bloqué dans le passé, avec elle. Je n'arrive pas à m'en défaire. Même ce soir, avec toi, je ne parviens pas à en faire abstraction alors que j'en meurs d'envie.

Je souris tendrement. Évidemment que les mecs bien ne sont pas pour moi ! Ça se prouve chaque jour et ça m'énerve de plus en plus.

Je ne peux pas imaginer ce par quoi il est passé étant donné que mes deux ruptures amoureuses étaient différentes de la sienne. De mon côté, j'ai une raison de haïr Robin et Guillaume tandis que lui, il ne sait pas pourquoi Charline l'a quitté. C'est normal qu'il continue d'espérer son retour dans un sens et ça me fait beaucoup de peine pour lui. C'est un homme bien et il mérite d'être heureux, mais il n'y arrive pas. Il ne parvient pas à s'octroyer le droit d'être heureux sans cette femme et ça me rend triste pour lui.

- Assez parlé de moi ! décrète-t-il en posant sa bouteille sur la table. Parle moi de toi.

- Qu'est-ce que tu veux savoir ?

Il hausse les épaules et réfléchit quelques secondes avant de trouver une question.

- Tu as déjà été amoureuse ?

- Oui. Deux fois.

- Et ça a donné quoi ?

Je soupire longuement.

- Catastrophe numéro une et catastrophe numéro deux.

Il m'offre un sourire adorable et me demande de tout lui expliquer.

Je lui parle alors de Robin, mon premier amour avec lequel je suis restée deux ans. Nous avons emménagé ensemble et j'ai appris qu'il me trompait depuis trois mois. Je suis alors partie vivre chez ma meilleure amie et lui, est resté dans notre appartement que j'adorais avec sa maîtresse.

Un an après, je suis tombée amoureuse de Guillaume mais lui, a craqué au bout de quelques mois seulement et je l'ai retrouvé nu sur son canapé avec une blonde à califourchon sur lui.

Le premier m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps pendant des semaines, mais le second m'a dégoûtée des relations de couples.

De plus, sans compter ces infidélités, mes deux ex avaient un autre point en commun : ils m'ont tout deux trompée avec une grande blonde décolorée à la taille fine surplombée d'une poitrine opulente.

Je déteste les blondes désormais. Sauf Clarisse.

- Je t'assure que tu n'as pas du tout à être complexée, tente-t-il de me rassurer après mon récit.

- J'ai un doute, m'esclaffé-je.

- Il ne faut jamais prendre des mecs infidèles comme référence. Ça ne compte absolument pas.

- Donc je peux te prendre toi comme référence ? plaisanté-je.

- Tout à fait !

- Charline est brune alors ?

Il grimace, me confirmant le contraire.

- Bon alors t'es pas une référence non plus...

Alexis éclate de rire, ce qui le rend encore plus craquant.

Nous continuons à parler de nos ex respectifs et j'apprends que hormis Charline, il n'a eu que deux petites amies avant elle et que ça n'avait pas été aussi sérieux.

Après le récit détaillé racontant nos drames amoureux, et trois autres bières, je commence à me sentir un peu saoule. Je sais que je ne tiens pas l'alcool... J'ai chaud, je suis très fatiguée et je commence à rire à tout ce que dit Alexis. Quand il me voit bailler pour la énième fois, il regarde l'écran de son téléphone et se lève.

- Je vais rentrer, il est bientôt six heure.

- Déjà ? m'écrié-je surprise.

Il me montre son écran et j'écarquille les yeux. Pas étonnant que je sois crevée...

- C'était vraiment une soirée sympa, déclare-t-il lorsque je me lève à mon tour.

- Je trouve aussi. Même si c'est vrai que j'aurais bien aimé coucher avec toi, affirmé-je.

Il ricane doucement.

- Tu vas arrêter de me draguer ?

- Tu me dis ça mais je sais que tu aimes bien.

Il me sourit à nouveau et son regard confirme que j'ai vu juste.

- Il est tard, tu peux rester dormir si tu veux, lui proposé-je lorsqu'il se baisse pour enfiler ses chaussures.

Il interrompt son geste et me regarde en fronçant les sourcils.

- Seulement pour dormir, ajouté-je. Le canapé est très confortable. Enfin, je crois...

- Je ne veux pas te déranger.

- Si je te le propose c'est que ça ne me dérange pas.

Il ne réfléchit que quelques secondes avant de capituler. Je lui apporte alors deux oreillers et une couverture avant de l'embrasser sur la joue pour lui souhaiter une bonne nuit.

Même si je n'ai pas l'habitude de ce genre de soirée, ça ne m'a pas du tout déplu. C'était même très agréable, et si c'était à refaire, je recommencerais sans hésiter.

Mais seulement avec lui.

Alexis

Léonie m'a dit de faire comme chez moi en me réveillant quelques heures plus tard. Je me dirige donc dans la cuisine lorsque je me lève à midi et demi et je fais couler un café.

Cette soirée était vraiment très bonne. Léonie a le don de me mettre à l'aise avec une facilité déconcertante. Je me suis laissé aller comme je ne l'ai pas fait depuis plus de deux ans et ça m'a fait un bien fou. J'ai même failli craquer lorsqu'elle s'est retrouvée sur mes genoux et que mes mains ont eu le privilège de caresser sa peau douce, mais le visage de Charline m'est apparu brusquement et je n'ai pas pu continuer. Pourtant, j'en avais envie !

Mais c'était impossible. Mon corps veut passer à autre chose alors que mon esprit est toujours bloqué dans le passé. C'est frustrant et agaçant. Surtout quand une femme comme Léonie me plaît autant.

Heureusement, la jolie brune a parfaitement compris ma situation et j'ai vraiment été ravi qu'elle me propose de rester discuter malgré tout.

- Salut, marmonne la jeune femme en entrant dans la cuisine tout en traînant des pieds.

- Bonjour, lui souris-je en portant ma tasse à mes lèvres.

Elle verse de l'eau dans une bouilloire, attrape un sachet de thé dans un placard et s'installe face à moi une fois l'eau versée dans la tasse.

Que ce soit au réveil ou en fin de soirée, cette femme reste aussi sublime, bien qu'elle paraisse encore très endormie en ce tout début d'après midi.

- Tu as bien dormi ? me demande-t-elle après un long bâillement.

- Oui. Le canapé est confortable, dis-je honnêtement. Et ton café est délicieux.

- C'est Clarisse qui choisi le café. Je n'en bois jamais.

- Qui est Clarisse ?

Léonie fronce les sourcils comme si elle ne comprenait pas la raison de ma question, puis se reprend :

- Ma colocataire. C'est vrai que hormis la vie de nos ex, on n'a pas vraiment parlé de nous, s'esclaffe-t-elle.

Je lui souris ; elle a raison. Nous avons beaucoup discuté cette nuit, mais seulement de nos désastres amoureux. Elle a mentionné une meilleure amie et une colocataire, mais j'ignorais son nom. J'ai ma réponse maintenant. Je ne sais pas grand-chose d'elle si ce n'est qu'elle n'a pas eu de chance. Comme moi, mais d'une façon différente.

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir alors j'interroge Léonie.

- Voilà ta coloc, je suppose ?

- Oui. Ou alors c'est étrange que quelqu'un ait les clés de chez nous.

Une poignée de secondes plus tard, une très jolie jeune femme blonde arrive dans la cuisine.

- Coucou Léo !

Puis elle me remarque et fronce les sourcils, avant de m'offrir un sourire avenant.

- Salut !

De prime abords, j'aurais dit qu'elle ressemblait à Charline. Des joues pleines parsemées de tâches de rousseur comme elle, des yeux bleus comme elle, des cheveux blonds comme elle, mais ce n'est pas du tout Charline.

Ses joues sont trop roses, ses yeux trop foncés et ses cheveux trop ternes et pas assez longs.

En définitive, Clarisse ne ressemble pas à Charline. Personne ne peut ressembler à celle que j'aime, même si je dois avouer que cette jeune femme est très jolie.

- Je viens juste chercher quelques affaires, je reste chez Yacine ce soir, continue la blonde en s'adressant à son amie.

Puis elle avance vers elle, l'embrasse sur la joue et vient à ma rencontre. Je me lève pour lui faire la bise et me présente.

- Moi c'est Clarisse, enchantée, rétorque-t-elle avant de disparaître rapidement.

- Tu me laisses encore toute seule ce soir ! hurle Léonie.

Une voix lointaine lui crie un « Je t'aime aussi » et je rigole tout seul.

- Vous vous entendez bien à ce que je vois, rétorqué-je.

- Toujours, me sourit-elle. Mais en ce moment elle reste avec son mec alors je suis toute seule.

- Trouve toi un mec, annonce Clarisse en entrant à nouveau dans la cuisine.

Elle ouvre un placard et en sort une boîte.

- Tu as d'autres idées stupides ?

La blonde ricane pendant que la brune lève les yeux au ciel.

Lorsque nous nous retrouvons de nouveau seuls, Léonie me regarde.

- J'ai pas envie de me trouver un mec. Je suis très bien comme ça.

- Et si un jour tu tombes sur un mec bien ?

Elle sourit timidement.

- Les mecs bien n'existent pas. Ou alors, ils ne sont pas pour moi.

- Tu ne devrais pas te dévaloriser comme ça. Un jour, tu tomberas sur un vrai homme qui ne verra que toi et qui t'aimera plus que tout au monde. Et ce jour-là, tu te diras que le mec avec qui tu as discuté toute une nuit avait raison.

La jolie brune me regarde pendant de longues secondes, sans rien dire. Elle analyse certainement mes mots pour les comprendre et lorsqu'elle y parvient, elle soupire longuement et me répond :

- Tu penses être quelqu'un de bien ?

- Oui, rétorqué-je sans hésitation.

Elle arque un sourcil face à ma franchise alors je détaille ma réponse :

- Je ne dis pas que je suis parfait ; personne ne peut l'être. Mais ce qui est certain, c'est que je ne suis pas un connard. J'ai eu trois petites-amies dans ma vie, dont une que j'ai voulu épouser. Je n'ai trompé aucune des trois, je ne leur ai jamais fait de mal physiquement et je ne les ai jamais dénigrées. Il m'ait arrivé de me disputer avec elles bien évidemment, surtout avec Charline puisque je suis resté cinq ans avec elle. Il m'ait arrivé de la faire pleurer à cause de certaines phrases que je n'aurais pas dû prononcer, mais comme je l'ai dit, je ne suis pas parfait. Il m'arrive de faire des erreurs comme tout le monde, mais je les répare à chaque fois puisqu'elles ne sont pas irréversibles.

La jeune femme face à moi me fixe attentivement tout au long de mes explications et lorsque je termine, elle baisse les yeux sur sa tasse.

- Tu as raison : tu es un mec bien. Et Charline est une vraie conne de t'avoir largué.

Oui, Charline. Pourquoi m'as-tu quittée alors qu'on avait une vie parfaite ? On allait se marier, alors pourquoi es-tu partie sans moi, sans un mot, sans un au revoir ?

Je devrais la détester, mais je n'y arrive pas. C'est plus fort que moi, je l'aime de tout mon cœur, même si je suis en colère contre elle de m'avoir abandonné.

Même si elle m'a quitté et qu'elle ne reviendra jamais, je porte toujours son bracelet autour de mon poignet gauche. Elle me l'a laissé en partant alors j'en prends grand soin. Il ne me quitte jamais, et durant les instants comme celui-ci où je pense très fort à elle, ma main droite se dépose machinalement sur les perles sombres qui forment ce bijou.

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