Imagines STRAYKIDS

By BigGrrr

37.7K 1.6K 5.8K

Plusieurs imagines sur les membres de Straykids. Je préfère prévenir, ils seront plutôt long, parce que j'aim... More

Imagine 1 - Changbin
Imagine 2- Hyunjin
Imagine 3 - Jisung
Imagine 4 - Chan
Imagine 5 - Félix
Imagine 6 - Seungmin
Imagine 7 - Lee Know
Imagine 8 - I.N
Prochains imagines, présentation
Changbin-HP
Hyunjin-HP
Jisung-HP
Chan-HP
Félix-HP
Seungmin-HP
Lee Know-HP
I.N-HP
Nouveau Thème
Bonus 1-Disney
Hyunjin-Disney 2
Jisung-Disney 3
Chan-Disney 4
Bonus-Disney 4
Félix-Disney 5
Bonus-Disney 3
Seungmin-Disney 6
Lee Know-Disney 7
IN-Disney 8
Bonus du Disney 6 (Seungmin)
Bonus-Disney 4
Bonus Disney 5
Bonus Disney 6
Bonus Disney 7
Bonus Disney 8
Bonus Disney 9
Point info
Bonus Disney 10

Changbin-Disney 1

724 35 235
By BigGrrr

Je volais tranquillement sur mon tapis magique, quand soudain, un autre tapis volant me coupa le chemin. J'allais lui hurler d'apprendre à conduire, à ce maudit chauffard, quand je me rends compte qu'il n'est autre que mon père, Jafar. Il serait mal de hurler sur un tel père, non ?

Il faut bien avouer qu'il me fiche la trouille. Avec sa tête ovale et sa barbichette riquiqui.

Un frisson me parcours. Heureusement que je n'ai pas sa tête ovale, et que je suis une fille. Pas de barbe. Ouf. Sachant qu'il n'y a qu'une chance sur deux d'être une fille, j'ai eu chaud. J'aurai fait quoi, moi, avec une barbe pareille ?

Du coup, je me suis dit que je ne veux pas un copain avec une barbe. Pour rien au monde. Bien que ce soit dur à trouver. Je sais. Un gars qui se la rase tous les jours. Je vais pas m'étaler sur le sujet non plus.

- Que fais-tu dehors à cette heure tardive, ma fille ?

- Je me promène, père.

- À deux heures du matin ? Tu me prends pour qui, jeune fille ? Un idiot ?

En fait, il est idiot, mais ça, il ne s'en rend pas compte.

- Je n'arrive pas à dormir, alors je me suis dit que prendre l'air me ferai du bien.

- Très bien.

En fait, c'est pas qu'il est idiot, c'est que je suis sa " fifille adorée ", du coup il croit tout ce que je lui dit. Ce qui n'est pas forcément une bonne idée, en fait. Il est vrai que je n'arrive pas à dormir. Mais je pars en réalité rendre visite à ma meilleure amie, Jasmine.

Si on se voit la nuit, c'est parce qu'on est censées se détester. Sauf qu'il s'est produit l'inverse. Parce qu'on est presque pareilles. On est toutes les deux enfermées au Palais, on ne peut pas sortir. Nos pères respectifs nous l'interdisent, sous prétexte que " imaginez un garçon mal intentionné vous enlève ".

Mais bien sûr. Et on ne peut pas demander à sortir ensemble, on est quand même censées se haïr de toutes nos forces.  Si on se voit aussi tard, c'est pour élaborer un plan pour sortir de cette prison, ne serait-ce qu'un seul jour. Pour quitter ma tour, ce serait merveilleux, d'être heureuse. 

- Merci, Papounet !

Et je reprends mon chemin tranquillement. En fait, j'aime bien mon père, il est sympa, et puis, j'aime bien l'appeler " Papounet ". Je sais qu'il adore ça aussi.

J'arrive dans le parc, à côté de la fontaine au milieu de cette ravissante verdure. Jasmine est déjà là, assise à côté de Rajah, son tigre beaucoup trop adorable. Je suis fan de lui ! Non mais regardez-le ! Une fourrure douce, soyeuse, et tricolore. Une peluche vivante ! Un chat géant !

- Coucou ! Désolée, je suis un peu en retard.

- Ne t'inquiètes pas.

Je lui souris.

- Bon, alors, ce plan. Je n'ai pas beaucoup de nouvelles idées...

- J'ai une idée. Je viens juste de l'avoir.

Je souris, fière de moi.

- Alors, il nous suffit de......pour ensuite.......et enfin........En bref, À NOUS LA LIBERTÉ !

- CHUUTTTT.

- Oops, pardon.

- Ton idée est vraiment pas mal. Mais, et Rajah ?

- Je suis désolée, mais il est beaucoup trop reconnaissable, je veux dire, il est gentil avec tout le monde, sauf tes ennemis. Ce serait risqué de l'emmener...En plus un tigre dans les rues de la ville, ça ne peut qu'attirer la panique générale, pas ouf, pour des personnes qui ne veulent pas se faire remarquer.

- C'est pas bête.

- Je sais.

- Pff. Quand ?

- Demain ?

- Déjà ?

- Il faut agir vite, afin que personne ne puisse nous en empêcher, si tu vois ce que je veux dire.

- C'est clair.

- Très bien, à demain, dors bien.

- Oui, toi aussi.

Un dernier sourire, puis nous repartons, chacune de notre côté.

Il y a une raison pour laquelle je veux autant aller dehors. Une seule et unique raison. Le Palais est très agréable, on y a tout ce que l'on peut désirer, piscine, parc, sauna, salle de sport, un bâtiment très moderne. Et, il y a quelque chose que j'adore faire, le matin, c'est tout bête, mais j'aime ouvrir mes volets, laisser la lumière du matin pénétrer dans ma chambre, sentir cet air frais sur mon visage, voir le ciel bleu qui me met de bonne humeur, et, plus récemment, regarder ce jeune homme, dans la ville, pas très loin du château, ce beau jeune homme. Qui se tient tous les matins à la même place. Où je peux le regarder. Nos regards se croisent des fois, en fait, je l'imagine, parce que vu la distance, ça m'étonnerai que nos regards se croisent vraiment, mais des fois, j'ai vraiment l'impression que nous nous regardons. Stupide, hein ? Et, je veux rencontrer ce jeune homme. Je ne sais pas comment il s'appelle, et je veux savoir. Au moins ça. Juste son nom.

Je peine à m'endormir. Trop excitée pour fermer les yeux. Je souris bêtement, en pensant à tous les scénarios possibles et imaginables, en sachant pertinemment, que cela ne se passera pas du tout de manière romantique. Il faut que j'arrête avec ça. Je ne le connais même pas ! S'il faut, c'est un braqueur professionnel, ou un violeur recherché dans quarante pays, ou un tueur en série. Mais je n'y crois pas. Mon petit coeur me dit que ce n'est pas possible.

Je me réveille à deux heures de l'après-midi. J'ai trop bien dormi ! En même temps, qui dors mal en rêvant d'un bel inconnu qui vous emmène loin de votre prison ? Personne. Ou en tout cas, personne normalement constituée.

Il y a quand même quelque chose qui cloche. Mon père n'est pas là. Normalement, quand je me réveille à plus de une heure de l'après-midi, il attend que je me réveille pour me passer un savon " Oui, mais ça va dérégler ton horloge biologique, tu vas être décalée... " et j'en passe. En fait, il vient pour me réveiller, mais quand il voit ma tête endormie, il n'ose pas le faire. Tu parles d'un méchant.

Une fois il l'a fait, mais j'ai vite inversé les rôles. Je me suis mise à l'engueuler pour savoir si il aimerait que je vienne le déranger pendant qu'il fait le meilleur de ses rêves. C'est parti en dispute, tout le Palais était au courant du moindre mot, tellement le ton était monté " On ne parle pas comme ça à son père, jeune fille !...". J'étais en train de rêver de plaines vertes, de chevaux en liberté, le bel inconnu et moi faisant la course au milieu des champs dans un coucher de soleil. Bref, le genre de rêve dont on aimerait ne jamais voir la fin. À partir de ce moment, il ne m'a plus jamais réveillée.

Je passe ma journée à traîner dans le château, en analysant tous les petits détails, les choses auxquelles je ne faisais plus attention. J'ai même découvert de nouvelles pièces, pas des pièces immenses, mais, en touchant un mur, une petite trappe s'est ouverte sur un tunnel qui semblait descendre. Je ne l'avais jamais remarqué. Je me dépêche de le refermer, en réapuyant sur le mur. Plus simple tu meurs. Je me promet de parler de ça à Jasmine, un jour.

On peut encore faire des découvertes intéressantes. C'est incroyble, si jamais on se fait prendre et qu'on est confinées dans nos chambres, je l'étudierais de fond en comble. Même si je ne suis pas confinées dedans, en fait. Je l'inspecterais. Quoi qu'il arrive.

La nuit arrive assez vite, finalement. J'ai pris quelques provisions dans la cuisine, et des vêtements chauds, il fait très froid, la nuit, à partir de quatre heures. Je sais de quoi je parle.

À minuit, je prends toutes mes affaires, et je sort de la chambre, mon tapis vole à côté de moi. Nous allons passer par la porte de derrière, personne ne nous remarquera, de cette façon. Je sors par une petite porte, Jasmine me rejoint très vite. Nous mettons une cape couleur nature pour nous dissimuler. Nous montons ensuite sur mon tapis,  en boule, le temps que nous quittions l'enceinte du château. Mieux vaut être prudentes.

C'est avec soulagement que nous quittons le Palais, sans encombres. Après cinq minutes, nous enlevons nos capes, et nous descendons, dans un endroit calme et avec peu de monde. En même temps, c'est pas très compliqué, il est quand même une heure du matin. Nous cherchons ensuite un endroit pour nous reposer un peu, pour que nous soyons en forme pour la journée qui nous attend demain.

Je repère un bâtiment en ruines, qui est en hauteur, ce qui nous permettra d'admirer un magnifique lever de soleil, quoi de mieux, pour bien commencer une journée ? Rien, on est bien d'accord. Nous nous endormons donc, l'une contre l'autre, le tapis servant de couverture. Quelques heures plus tard, une lumière nous éblouit, nous nous réveillons face au plus beau lever de soleil que j'ai jamais vu. Nous nous levons, et descendons de notre piedestal. À peine descendues, je croise le regard du garçon que j'observe, tous les matins. Je lui souris poliment, il me rend mon sourire.

Je me tourne vers Jasmine :

- On commence par où ?

- Je ne sais pas...

- Vous cherchez un guide, mesdemoiselles ?

Nous nous retournons comme une seule femme. Le garçon ! Avec un copain à lui. Ou en tout cas un autre jeune homme. Qui dévisage Jasmine. Qui rougit. Hoho. Je tiens un scoop.

- Nous ne savons pas qui vous êtes.

- Oh ! Excusez-nous. Je suis Aladdin, et lui, c'est Changbin.

Donc le beau gosse du matin s'appelle Changbin. Mission réussie, j'ai réussi à savoir son nom. Sans insister, en plus. Trop bien.

- Et vous ?

- Oh euh...Moi c'est Uya, et elle c'est Olivia.

Ah oui, ne pas révéler nos identités. C'est la base, un peu.

- Navrés pour vous, les filles, mais vous ne savez pas mentir.

Quoi ? C'est faux, Jasmine est la reine dans ce domaine.

- Vous ne nous croyez pas ?

- En fait, ça pourrait passer, mais on sait que vous venez de château, et que du coup vous êtes Jasmine et T/P.

RIP...

- Comment vous savez qu'on vient du château ?

Question stupide Princesse, question stupide. Et tu le sais aussi bien que moi.

- Mieux vaut ne pas répondre à cette question.

Merci Changbin. Enfin quelqu'un avec un peu de jugeote, ici. Même si il m'a fixé en disant ça, ce qui n'est pas forcément très discret, mais bon. On peut passer outre pour une fois.

- Vous voulez bien être nos guides, du coup ? Pas besoin de vous expliquer notre situation.

- Comme quoi vous êtes parties en escapade de façon secrète, que vous cherchez à ne pas vous faire repérer et que vous allez certainement vous faire démonter en rentrant ce soir ? Oui, on est au courant.

- Dis, Jasmine, si on ne rentrait jamais ?

- On irait où ?

- Faire le tour du monde, deux ou trois fois, histoire que la rancune de nos pères passe.

- C'est une bonne idée.

- Vous avez fini de rêver ?

- Oui, on peut y aller. On commence par où ?

- Pourquoi pas le marché, il y a plein de monde, et ce n'est certainement pas par là que la garde va commencer par vous chercher.

- La garde ? Nous chercher ? Je l'avais pas pris en compte...

- Tu es sérieuse ?

- Je crois que oui...

Elle pousse un soupir de désespoir. Je dis, avec un sourire :

- Bon, on compte sur vous pour ça, du coup, les garçons.

- Super, ça nous remet des responsabilités sur les épaules.

- Désolée.

- Tu n'as pas l'air très désolée.

- Tu captes vite, Changbin.

Nous nous mettons en chemin. Le marché est vraiment rempli, il y a plein de monde, et des stands, des couleurs, des odeurs. C'est merveilleux ! Nous passons devant les garçons, avec Jasmine, nous nous arrêtons presque à chaque stand pour regarder ce qu'il s'y trouve, s'imprégner des couleurs, mémoriser les odeurs. On dirait deux gamines.

Au bout d'une heure, nous nous arrêtons à un stand de nourriture inconnue. Et comme on commence à avoir faim, on achète un peu de tout. Puis on se tourne vers les garçons :

- C'est quoi ?

- Vous n'avez jamais vu de fruits secs ?

- Non. On a que des fruits frais, de là d'où on vient. C'est bon ?

- Goûte, tu verras bien. Je te conseille l'ananas.

J'en prends un, en coupe la moitié et la tends à Changbin.

- On le mange en même temps.

Il me regarde d'une drôle de façon.

- Ok.

- 1, 2, 3 !

Je mets le bout de fruit dans ma bouche. Je mâche, puis j'avale. J'écarquille les yeux. J'arrache le sac qu'Aladdin tenait :

- Rends-moi ça, toi. C'est trop bon ! J'en veux encore !

-  C'est qu'elle est dangereuse.

Rigole Aladdin. Il en tenait un dans sa main.

- Fais moitié avec Uya. Le reste est pour moi.

- Tu ne veux pas goûter les autres ?

- Plus tard, laisse-moi d'abord savourer cette merveille.

Il rigole.

- Tu es mignonne.

- Elle est tout sauf mignonne, je peux te l'assurer.

J'hoche la tête je suis complètement d'accord avec Jasmine.

- Ça, c'est ce que tu crois, chérie.

- Non, non, je suis tout sauf mignonne. C'était mon plan de sortir du Palais. Ne me dis pas que ce n'est pas un plan diabolique.

- C'est un plan diaboliquement niais et cute.

- Cute ?

- Bah oui, on se croirait dans un film. Deux filles retenues prisonnières, veulent s'échapper.

- Pff.

- Et tu boudes. C'est mignon. Les gens non-cute ne boudent pas.

 - Vous le dites si on dérange.

Jasmine et Aladdin nous dévisageaient. Ils souriaient.

Je me rends soudain compte que je m'étais rapprochée de Changbin, quand on parlait. Mais ça ne me dérange pas. Je remarque que Jasmine et Aladdin touchent l'épaule de l'autre. Je souris. Ça sent les tourtereaux à des kilomètres. Je regarde Changbin. Pour nous aussi, en fait. Je décide de changer de sujet :

- Et si on continuais ?

- Je pense que nous devrions aller traîner dans les rues de la ville. C'est calme. Nous aurons tout le loisir de manger en marchant et en réfléchissant à un endroit plus important à visiter.

- Je réserve les ANANAS.

Dis-je en en engloutissant un autre. Changbin rigole :

- Tu en as mangé combien ?

- J'en sais rien, quatre ou cinq.

- Tu es un estomac sur pattes.

- Pas ma faute, c'est trop bon. Tu as quelque chose d'autre à me faire tester ?

- Essaies les abricots.

J'en prends un, le coupe en deux et lui tends la moitié.

- Encore ?

- Tu es jalouse, Jasmine ?

- Non.

- Tiens, partage-le avec Aladdin.

Elle me sourit. Je sais comment lui faire plaisir. Nous le mangeons tous en même temps.

- MMhhh.

Jasmine et moi avons eu la même réaction. C'est trop bon.

- C'est bon, mais les ananas sont meilleurs.

- Je vais chercher des boissons.

- Je t'accompagne.

Et voilà les deux tourtereaux qui partent. Je dis :

- Ils vont bien ensemble, non ?

- Je suis sûr qu'ils sont fait l'un pour l'autre.

- Je pense la même chose.

- Viens, je t'emmène dans un endroit secret.

Je le suis. J'aime trop les endroits secrets. Il m'emmène dans un dédale de ruelles minuscules, on passe à peine à deux. Il passe devant moi, et avance beaucoup plus vite que moi, qui n'ai pas l'habitude de ce genre d'endroits.

- Changbin, attends moi !

Il revient sur ses pas.

- Désolé, j'avais oublié que c'est ta première fois en ville. Donne moi ta main.

Je la lui tends, il la prend, et se retourne, sans me regarder. Il continue à avancer. Je le suis, en fixant nos mains enlacées. J'ai un coup de chaud, je ne sais pas d'où ça vient. Nous continuons comme ça pendant encore quelques minutes, quand un escalier très raide se présente à nous. Changbin se retourne, et me regarde :

- Passe devant, je te rattraperai si jamais tu trébuches.

- Super, l'optimisme.

- Je sais de quoi je parle.

Je passe devant, sans faire plus de commentaires. La montée se passe sans encombres. Je suis plus agile que ce que pensais. J'arrive sur un toit. Changbin me rejoint quelques secondes plus tard. Il m'indique une planche de bois pour passer sur le toit voisin.

- T'as cru que j'étais acrobate ? Je fais pas ça.

- Tu me fais confiance ?

- Je pense, oui. Mais pas à moi.

- Grosse erreur. Tu peux le faire, il n'y a que trois mètres.

- C'est trois mètres de trop.

- Si je te tiens la main ?

- Sur trois mètres ?

- Fais-moi confiance, et à toi aussi. La clé, c'est de ne pas regarder en bas.

- Bon, maintenant qu'on est là, ça va être compliqué de refuser.

Je m'avance, peu sûre de moi, vers cette planche de toutes mes angoisses. Je m'arrête juste en face. Je prends la main de Changbin, regarde droit devant moi, et avance. Quand mon bras a atteint son point le plus tendu, je lâche la main de Changbin. Et je finis toute seule, comme une grande. Quand mon pied a touché le toit, j'ai sauté comme une folle, en souriant de toutes mes dents vers Changbin, qui était en train de traverser l'écart des deux toit. Il arrive bien plus vite que ce que j'ai fait.

- Tu vois, je te l'avais bien dit.

- Oui.

- Tu vois cette tour ?

- On ne vas quand même pas monter au sommet.

- Eh si.

La tour en question est sur le toit où nous nous trouvons. Je m'engage la première dans l'escalier à peine plus large que le précédent. Cela me semble interminable. Quand j'arrive enfin au sommet, j'oublie instantanément ma fatigue. C'est magnifique. C'est une petite place avec un toit, un trou dans le mur qui ressemble à une fenêtre par laquelle on aperçoit un coucher de soleil magnifique. Je vais m'approcher de cette ouverture, pour mieux voir ce coucher de soleil. Je sens Changbin se poster tout à côté de moi. Je lui dit, sans quitter le spectacle des yeux :

- C'est magnifique.

- Je suis content que cela te plaise.

- À moi aussi. dit une voix inconnue.

- Laisse-moi finir regarder ce spectacle.

Puis je réalise que la voix venait de mon père. Je me dépêche de mémoriser ce que j'ai en face de moi avant de faire volte-face.

- Père ! Comment es-tu arrivé là ?

- Je pourrais te poser la même question.

- J'allais rentrer ce soir.

- Là n'est pas le problème. C'est qui, lui ?

- Il s'appelle Changbin, il m'a fait visiter la ville. Il est très gentil. C'est ça, ton problème ?

Mon père se désintéresse complètement de moi, et se tourne vers Changbin.

- Que penses-tu de ma fille ?

- C'est une jeune fille très gentille, qui a la joie de vivre, et que je trouve ravissante.

Et lui, il dit ça au calme, en face de mon père. Adieu, Changbin, j'ai été heureuse de faire ta connaissance, j'aurai aimé que cela dure plus longtemps.

- Je suis d'accord. Tu m'as l'air d'un brave garçon. Pourquoi ne pas venir vivre au Palais, avec nous ?

- Et si je refuse ?

- Tu feras une malheureuse.

- Comment tu peux savoir ça, père.

- Il suffit de voir comment tu le regardes, je ne suis pas dupe, ma fille.

Changbin se tourne vers moi :

- Ah bon ?

- Oui bon bah hein.

Il me prend la main. Puis se tourne vers mon père.

- J'accepte à une condition. Je veux pouvoir sortir en ville autant que je le souhaite, avec votre fille, bien entendu.

- Condition acceptée.

Je sors mon tapis volant de ma poche, le déplie, et nous rentrons au château avec. Quand nous arrivons, je vois Jasmine et Aladdin main dans la main, avec le Sultan, le père de Jasmine, qui les accompagne. Je devine qu'il s'est passé à peu près le même scénario.

Nous prenons congé de mon père, et je fais visiter le château à Changbin. Quand nous arrivons dans le parc, il se tourne vers moi. Et me fais un câlin.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'étais en train de penser que je suis vraiment chanceux de t'avoir.

Je souris.

- Moi aussi.



Continue Reading

You'll Also Like

1K 79 17
Est-ce qu'un rêve qu'on pensait impossible peut se réaliser ? Je vais vous dire oui ! Mais est-ce que ce rêve peut se transformer en cauchemar du jou...
18.6K 1K 36
J'aurais dû écouter ma mère et ne pas aller au lycée.... J'aurais au moins pu éviter cet apocalypse Zombie ~Lisez si vous voulez la suite 🤭~ ~⚠️Impo...
64.6K 1.8K 15
Dans ce livre, je vais faire des réactions sur mon premier UG : Stray Kids. J'espère que ça va vous plaire, by !
50.9K 2.2K 25
Je m'appelle Zoé, avec ma sœur nous survivons depuis maintenant quelques semaines. Survivre à quoi ? A une invasion. Laquelle ? Celle des zombies...