Scène de Crime

By Al-mouridya

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Aicha Grey, agent à l'unité de recherche et des investigations criminelles est chargée d'enquêter sur une aff... More

Prologue
chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46 " Le métal le plus solide se forge dans le feu le plus brûlant "
Chapitre 47 " Mais les morts ne recoivent pas d'invitation belle-maman "
Chapitre 48 - Part 1 - " Le seul fromage gratuit est dans la piège à souris "
Chapitre 48 - Part 2 - " Aziz et Arame "
Chapitre 49
Chapitre 50
Important

Chapitre 24

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By Al-mouridya


Mère Ramata Séne

Dalanda allait enfin sortir de cet hôpital après plusieurs jours passé à subir des pensement etc.... J'étais contente pour elle d'autant plus qu'elle s'était réconcilié avec mon fils. Leur relation a pris une autre tournure. Aziz est devenu si tendre avec elle. Au moins cet incident aurait servit à quelques chose si je peux permettre ; nous rapprocher les uns des autres , Aziz est devenue moins violent, il ne se montre plus hautin à mon égard , le manque de respect ainsi que tout. Nos relations se sont améliorées et je n'ai plus peur de lui comme quand il me criait dessus . J'essaie de me convaincre qu'il a réellement changé , mais mon petit doigt me dit que les gens comme lui ne change pas de cet façon du jour au lendemain. Il a même arrêté de boire. Difficile d'y croire.

Je me dirigeai vers les couloirs, voulant rejoindre Dalanda et les autres quand en cours de route j'ai aperçu une femme de la trentaine se pencher et venir en aide à une dame inerte par terre. J'ai avancé d'un pas , et je suis restée immobile. Cette femme qui appellait un médecin. Je vois pas bien assez son visage , mais sa voix , ses gestes et sa carrure me donne l'impression de la connaître. J'ai hésité avant de me tourner sur le côté afin de mieux voir son visage. Tout prêt d'elle je me suis rendu compte que mon esprit ne me jouait nullement des tours ; je voulais m'en dissuader mais s'était bien elle. Khadija.

Les médecins sont venus prendre la femme qui était avec elle et quand elle s'était retournée elle a presque failli me tomber dessus. J'ai sentie son bras m'éffleurer, cela dit qu'il ne s'agit pas d'un fantôme.

J'ai reculé, les yeux grands ouverts. J'allais devenir folle si je restais alors j'ai entrepris de m'en aller.

- Voulez vous que je vous appelle un médecin. Ça n'a pas l'air d'aller.

Et en plus elle me parle.

- Non c'est impossible.

J'ai fermé les yeux et puis je les les ai ouvert espérant que j'allais plus la revoir.

- Madame vous êtes sûr que ça va ? fit elle en m'observant de son regard que je reconnaîtrai parmi des milliers.

Sa main était posée sur mes épaules et j'en tremblais.J'ai couru aussi vite que j'ai pu. Je risquais de devenir folle si je restais une minute de plus.

Je me suis rendu dans la salle d'attente où mon fils devait m'attendre. 

Arrivée je l'ai trouvé entrain de se plaindre de mon retard.

- Maman j'ai pas que ça a faire. Et puis je trouve cette idée assez stupide. Allons la prendre et foutons le Camp.

- Ta femme se porte mieux et tu devrais t'en réjouir.

Tu ne cessera jamais de me surprendre avec ce caractère.

- Et puis pourquoi tu fais cette tête ? Tu m'as l'air de quelqu'un qui a l'air de voir un fantôme en plein jour.

- C'est parceque je viens d'en voir un. Aziz j'ai vu Khadija. Je sais moi même j'ai été choqué de la revoir. Si tu veux je t'amène là où je l'ai laissé.

- Tu sais ce qu'on devrait faire. Allez voir un médecin. Tu vas mal maman.

Je lui ai pris le bras , ensuite je l'ai traîné jusqu'au lieu où j'ai vu Khadija. Malheureusement elle n'y était plus.

- Attend je l'ai vu ici même , elle m'a parlé et...

- Ça suffit arrête de te ridiculiser devant tout le monde. Les gens nous regarde , ne va pas créer un scandale on en assez avec ce qui vient de se passer avec les ouvriers.

- Tu peux décider de ne pas me croire mais je suis pas folle.

- Si je te crois , allons prendre Dalanda , elle est sûrement prête et elle risque de perdre patience.

Dalanda

Ça y est , je vais enfin pouvoir me tirer d'ici. Ces quatre murs me file une allergie. Cela fait plusieurs jours que je suis ici. Je commence à aller mieux ma blessure s'est cicatrisée , mais tout le mal que m'a subir Aziz et sa famille reste ancrée en moi. L'heure est venue , la vengeance à sonner. Je ne ferai preuve d'aucune pitié  , je les traînerais dans la boue un par un. Et cela même si je dois y laisser ma vie.

Je rangeais mes affaires , dans une valise que m'a rapporté ma mère. D'ailleurs en parlant d'elle , là voilà de retour prête à me faire la morale. Je sais très bien ce que je fais et nul ne peut m'arrêter encore moins elle qui essaie de me convaincre de tout laisser derrière moi . Comme si je pouvais poursuivre ma vie après ce qu'ils nous ont fait.

- Dalanda tu as le choix de laisser le passé derrière toi. Personne ne te force à poursuivre cette vengeance.

- Il le faut bien. Aziz s'est moqué de moi , lui et son père doivent payer  pour ce qu'ils ont fait. Mon père s'est retrouvé en prison pendant a peu près 6 ans. Juste parceque j'ai été assez stupide pour faire confiance à un homme dont je suis tombée follement amoureuse. Alors qu'en vrai lui il cherchait à nous nuire. Et tu trouve normal, qu'abandonner est la meilleure des solutions. Où est la justice dans ça.

- Mais ....

- Il n'y a pas de mais qui tient. Pense plutôt à m'aider.

- J'ai un mauvais présentement ma fille. Le karma risque de te retomber dessus et quand ça arrivera dis toi bien que ça sera trop tard et je ne pourrais rien y faire

- J'en assumerai les conséquences et si je devais mourir c'est en chantant que je me suis battue corps et âme pour ce qui est juste.

- Dalanda je peux pas prendre le risque de te perdre. À force de vouloir te battre tu vas finir par te blesser.

- Blesser ou pas je leur aurait quand même donné ce qu'ils méritent.

J'ai attendu des personnes qui venaient à notre rencontre.

J'ai demandé à ma mère d'arrêter de parler. Ils pourraient nous entendre de là où ils sont.

En moins de trente secondes, ils ont franchi la porte. Comme je m'y attendais s'était Aziz et sa mère. Merde , je dois enfiler un masque vu que je suis obligé de sourire. Et quand à ma belle mère , j'ai comme l'impression qu'elle n'est pas venu avec la même tête qu'hier.

Ma mère s'est retirée et nous a laissé. Aziz s'est précipité de me prendre dans ces bras ; si seulement je pouvais les tordre.

— Ta mère m'a l'air, comment dirai je ; perturbé ! Qu'est ce qui ne va pas chez elle ?

— Elle dit avoir vu Khadija. Ça m'inquiète de savoir qu'elle perd la tête. Et elle a l'air si convainquante.

— C'est quand même assez fou. Tu devrait lui parler un peu souvent entre mère et fils cela lui fera du bien. C'est normal avec tout ce qui s'est passé dernièrement. Elle pique peut-être une crise de la quarantaine.

— Je l'ai pas cru et là elle veut plus me voir. Va y peut être qu'elle t'écoutera toi. J'en profiterai pour mettre ton sac dans le coffre.

— Va y je saurais lui faire entendre raison entre femme on se comprend. Tu t'y connais rien , alors fais moi le plaisir de refermer la porte derrière toi.

Aziz

Je sortais de la salle et j'avais le sac de Dalanda en main. À peine j'ai mis les pieds dehors sa mère m'a interpellé. Mais qu'est ce qu'elle me veut celle là ? On a rien à se dire.

— Aziz. On a beaucoup de choses à se dire toi et moi. Tu ne trouves pas ?

— Que me voulez vous ? Votre fille à déjà prit sa décision , et rien de ce que vous allez dire ou de ce que vous allez faire ne va la convaincre du contraire. Si j'étais à votre place je la suivrai dans ces décisions . On ne sait jamais. Elle pourrait peut être se rebeller. Vous savez comme on dit ; l'amour à ses mystères.

— Je savais que je pouvais pas lui faire entendre raison c'est pourquoi je suis venu  te mettre en garde du malheur qui risque de s'abattre sur ta famille si tu n' annule pas ce fichu mariage. Et Ceci n'est pas une menace juste un avertissement. Et tu ferai mieux de le prendre au sérieux , je suis pas la femme dont je fais figure. Vous savez comme on dit l'apparence est trompeuse tout en sachant qu'une mère est capable de tout pour venir en aide à sa fille.

— S'était tout ?

— Évidemment que non. Gares à à toi , si tu oses toucher à un de ces cheveux. J'en ai pas fini avec l'incident qui l'a conduise ici. Et J'ose espérer que tu n'y est pour rien.

— ....vous avez fini avec vos menaces ? Il y a un paquet de truc qui m'attend, surtout que j'ai un mariage à préparer.

— À nous revoir bientôt finit elle son discours.

Elle s'est retirée avec une démarche très bien soutenu. Pour son âge j'avoue qu'elle a de la classe et du cran. Elle ose me menacer. Ça en fera une personne de plus à éliminer.

J'ai mis le sac sur le coffre , et je suis restée à attendre Dalanda et ma mère. Elles en prennent du temps. Et l'attente risque d'être très longue, vu qu'elles sont entre femme. Et d'habitude ça prend des heures.

J'allais me mettre de la musique quand Kader à tout gâcher avec ces appels et je suis obligé de répondre. Sinon je risque gros.

— Allô papa.

— Je t'en merde , où es tu ? Et pourquoi diable tu décroche pas à mes appels ? Sûrement avec une de tes gonzesses. Ramènes toi au boulot et tout de suite.

— Du calme , je suis venu prendre Dalanda à l'hôpital. Elle sort aujourd'hui.

— Trouve un moyen de te libérer. Et vient me voir dans mon bureau j'ai à te parler.

Il a raccroché avant que je ne puisse lui dire quoi que que se soit. Je commence à en avoir marre de lui. Il se croit indispensable alors qu'il ne peut rien faire sans moi.

J'ai refermé la voiture à clé avant  d'aller prendre ma mère et Dalanda puisque je devais me rendre au bureau. Il a fallu que j'interrompe leur conversation.

— Les filles je suis désolé mais là j'ai du boulot. On n'y va alors ?

— Va y ont te rejoins.

N. Arame Fall

Je m'inquiète de plus en plus pour mon fils. Junior est gravement malade et on a toujours pas trouvé quelqu'un de compatible , et qui serait prêt à lui sauver la vie . Nous aider à sauver notre fils.

Entre Malick et moi ça ne va plus. On passe nos journées séparées  et le soir on dort chacun de son côté sans même à se parler. Le problème c'est lui. Il ne veut jamais rien faire alors que je passe mes journées à essayer de trouver un moyen de sauver notre fils qui est malade. Fils qu'on a décidé d'adopter ensemble. Et il est de notre responsabilité d'en prendre soin. Il aime bien Junior , les deux sont proches mais j'ai comme l'impression qu'il lui manque quelque chose. Peut que c'est parceque Junior n'est qu'un fils adoptif différent de celui qu'on aurait pu avoir si j'étais pas stérile.

Je me sens malheureuse. Dés fois je me demande à quoi aurait ressembler ma vie si je m'étais marié à quelqu'un d'autre que lui . Et quand je dis ça je fais référence à Habib. J'ai appris pour ce qui s'est passé en prison et depuis je me sens assez coupable. C'est un peu de ma faute s'il s'est retrouvé en prison , j'aurais témoigner en sa faveur mais au lieu de ça j'ai décidé de fuir. Je n'avais pas d'autre solution je me sentais menacer.

Bref il faut que j'aille à l'orphelinat Sainte Marie Ruiz  et essayé de voir si je peux trouver quelque chose.

En sortant de chez moi , j'ai croisé Malick qui revenait de son travail plutôt.

— Où est ce que tu vas ? Et Junior , tu comptes t'en aller et le laisser dans cet apparte ? Tu prends pas soin de lui bien assez.

— Pardon ? Depuis quand tu t'intéresse à où je vais ? Et comment je prends soin de notre fils ?

— Tu l'as dis , notre fils alors j'ai le droit de m'inquiéter pour lui.

— Tu sais Malick , j'en ai plus qu'assez de cette indifférence dont tu fais figure. Essaie d'être présent à la maison. Si tu le fais pas pour moi , fais le au moins pour notre fils. Tu devrais passé plus de temps avec lui, peut être qu'il saura qu'il a un père. Et en ce qui concerne je m'en vais trouver un moyen de lui sauver la vie.

— Papa t'es rentrée ?  Maman pourquoi tu lui cri dessus ? fit Junior

— Quoi ? Donc tu allais réellement le laisser dans cet apparte. Franchement Arame t'es irresponsable.

— Va au diable Malick.

— Gros mot.. c'est pas bien n'es ce pas papa ?

— Bien-sûr que c'est pas bien. Maman est en colère il faut la comprendre.

L'enfoiré maintenant je passe pour une mauvaise mère. Alors que c'est moi qui assure son éducation.

Je ferais mieux d'y aller , il commence a faire tard et l'orphelinat de ne plus prendre de visite.

J'ai pris ma caisse et j'en foncé tout droit. Arrivée à l'orphelinat je me suis rendu compte à tel point cet endroit à contribuer à mon bonheur. Junior a apporté de la lumière dans ma vie. Je tiens à lui plus qu'à moi même. Et je ferais de tout ce qui est en mon pouvoir pour le sauver de cette maladie.

Je suis rentrée à l'intérieur , et j'ai rencontré la mère supérieure. Elle m'a pas reconnu. Peut être parceque cela fait de longues années qu'on s'est pas revue. Je ferais peut être mieux de lui rafraîchir la mémoire.

— Vous vous en souvenez pas peut être mais je suis venu ici il y a 5 ans je crois. Et j'ai adopté un petit garçon du nom de Junior. Attendez je vous montre sa photo vous pourriez peut être la reconnaître.

Je lui ai montré sa photo. Et s'est fait une idée de qui ça pourrait être. Je l'ai compris à travers sa réaction.

— Mais oui je me souviens de vous. Vous et votre mari veniez des États-Unis. Je me trompe?

— C'est exacte , monsieur et madame Ndiaye.

— Et  Que nous vaut l'honneur de cette visite ?

— Enfaite on cherche des informations susceptibles de nous aider. On cherche les vrais parents de Junior. Pouvez vous nous mettre en contact avec eux. Il est gravement malade et d'après le médecin il n'y a que sa mère ou bien peut être son père qui pourrait l'aider.

— Malheureusement nous ne pouvons rien faire pour vous. On a rien sur eux. Désolé.

— ...Je comprends

— Je pourrais peut-être faire quelque chose pour vous. Il y a pas longtemps , une femme est venue. Elle enquêtait sur une affaire dont ils étaient mêlées. Elle m'a même laissé sa carte. Attendez je vous reviens.

Elle s'est absenté une minute et après elle est revenue avec une carte.

— Tenez , c'est le lieutenant Aïcha Grey de l'unité de recherche et des investigations criminelles.

— Merci.

Aïcha Grey ? J'ai comme l'impression d'avoir une fois entendu ce nom. Et cette Unité de recherche ? Mais oui j'y suis déjà allé et ils m'ont même convoqué au tribunal. Qu'est ce que mon fils vient faire sur cette affaire ? J'ai l'impression que quelque chose se trame.

— Merci  pour votre aide.

— Je Vous en prie. Bonne chance pour vos recherches fit la mère supérieure en me serrant la main.

De suite je suis rentrée à la maison. Junior s'était endormi et je suis allé direct dans ma chambre. Malick était sous la douche et j'en ai profité pour fouiller son téléphone. J'ai glissé sur l'historique de ces appels et j'ai appris qu'il était en contact avec devenez qui ; la même qui est sur la carte qui m'a été donné par la mère supérieure. Au faite c'est qui cette Aïcha Grey ?

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