13 Septembre 1977, Poudlard.
Sigrun faisait les cents dans une classe vide, en essayant d'ignorer la légère appréhension qu'elle avait. Hier soir, Sirius lui avait donné rendez vous ce soir, car ils devaient parler. Et la jeune fille savait très bien de quoi il voulait parler : Lisa et sa crise d'éternuement. Sirius avait compris qu'elle était derrière ça. Et pour être honnête, elle n'avait aucun remord.
Par contre, elle appréhendait la réaction de Sirius, car tout de même, Lisa était toujours à l'infirmerie à éternuer et à couler du nez. Et Sigrun se doutait que ça ne devait pas plaire à son petit ami. Mais ça avait été plus fort qu'elle ; voir cette cruche draguer Sirius l'avait mit hors d'elle. Et le pire, c'était que les amis de Sirius l'avaient aidé ! Elle avait donc agit, puis franchement, elle avait été gentille avec cette Serdaigle, elle connaissait des sorts bien plus douloureux. Et en plus, grâce à ça, elle avait gagné gros ; tous les élèves de Serpentard de sa classe avaient perdu leurs paris et c'était à elle, qui avait pari que rien ne se passerait entre Sirius et Lisa, qui avait gagné le gros lot. Donc à présent, elle avait une belle bourse remplie de gallions et de mornilles.
Puis elle préférait penser à cela, plutôt qu'à la raison profonde de sa jalousie. Raison qui hantait ses pensées deux jours et qui l'avait presque empêché de dormir la nuit dernière. Et cela l'agaçait, car ça ne lui ressemblait pas. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'inquiéter pour des futilités pareilles. Mais depuis qu'elle avait commencé à sortir avec Sirius, ce genre de futilités prenait de plus en plus de place dans son esprit et ça ne lui allait pas. Elle adorait être avec Sirius, elle ne se rappelait pas d'avoir aussi heureuse que d'être avec lui. Mais elle se passerait bien des questions qui n'arrêtaient pas de la travailler toute la journée.
Elle aurait encore pu passer plusieurs minutes à se torturer l'esprit ainsi, mais deux bras l'encerclèrent soudain par derrière et une voix bien connue lui chuchoter à l'oreille ;
- Et voilà mon petit serpent jaloux.
Elle se retourna pour faire face à Sirius, qui la regardait avec amusement.
- Je ne suis pas jalouse, nia t elle.
- Vas dire ça à la pauvre Lisa, sourit il.
- Tu n'as pas entendu les rumeurs, elle aurait chopé froid après avoir passé une nuit de folie avec un Poufsouffle dans le lac, dit Sigrun avec un air innocent.
- Ne me dis pas que tu es derrière cette rumeur, dit Sirius en la regardant toujours avec amusement.
Elle leva les yeux vers le plafond avec un air amusé. Sirius ne put s'empêcher de rire devant cette air, la trouvant adorable. Ça devrait être interdit d'avoir l'air aussi adorable qu'un chaton mais d'être en faite un véritable serpent. Sigrun pouvait avoir qui elle voulait avec son air innocent. Même lui se demandait s'il avait réalisé à quel point elle pouvait être dangereuse. Il était complètement sous son charme et il adorait ça. Il devait avoir un problème.
- Alors, tu es derrière cette rumeur ? Demanda t il avec amusement.
- Non, sourit elle, Sofia est celle qui l'a lancé, expliqua t elle, bon après, il se peut que je l'ai un peu aidé.
- Tu es horrible, pouffa t il.
- Je sais, sourit elle.
Il l'embrassa chastement puis alla jusqu'à une table où il la fit s'asseoir pour la regarder droit dans les yeux. Il se demanda un court instant si c'était la chose à faire, car les yeux bleues de la russe ne faisaient que l'envoûter. Il pourrait passer des heures à les admirer sans s'en lasser. C'était comme observer deux diamants. Il les adorait ; quand ils brillaient de malice, quand ils jetaient des éclairs et quand ils étaient noirs de désir. C'était juste fantastique à quel point les yeux de Sigrun pouvaient être aussi envoûter et le miroir de ses émotions.
Il ne put s'empêcher de pouffer en se rendant compte d'à quel point il pouvait devenir guimauve quand il pensait à Sigrun. Il était à deux doigts de faire un poème sur les yeux bleus de sa petite amie, comme l'avait fait James avec les yeux de Lily en troisième année. Poème qui avait fini brûler au passage. Sauf que ce n'était pas le moment de penser à cela.
S'il avait fait venir Sigrun, c'était pour une raison ; parler de sa petite crise de jalousie. Il ne lui en voulait pas, mais il voulait comprendre. Puis il trouvait que c'était important dans un couple qu'ils parlent de ça. Pour lui c'était logique, même s'il n'avait aucune idée de comment fonctionner réellement un couple.
- Bon, pourquoi cette jalousie ? Demanda t il donc en regardant sérieusement Sigrun.
Cette dernière fit la moue, elle aurait préféré que Sirius oublie cette petite histoire. Elle ne voulait pas en parler, car franchement, elle ne voulait pas y penser. C'était juste des pensées idiotes. Puis elle n'était pas du genre à partager ses incertitudes. Mais elle pourrait sûrement en parler à Sirius. Après tout, il lui avait parlé de ces incertitudes et de ce qui lui était arrivé. Elle pourrait faire pareil. Ça serait normal. Mais pourtant, elle n'y arrivait pas.
Elle détourna donc les yeux, pour éviter de voir le regard gris de son petit ami. Il n'avait pas l'air de s'en rendre compte, mais ses yeux étaient vraiment magnifiques mais surtout, ils brûlaient d'une passion qu'elle avait rarement vu. Avec ce regard, il pourrait lui faire faire n'importe quoi. Et elle l'avouait, ça la terrifiait un peu. C'était la première fois, en dehors de sa mère, qu'elle avait autant confiance en quelqu'un. Et c'était sûrement pour cela qu'elle avait autant de jalousie et d'incertitude. Sirius pouvait la faire souffrir comme peu de personne pouvait le faire.
Sirius, voyant l'air complètement troublé de sa petite amie, fronça les sourcils. Cette histoire de jalousie semblait sérieuse. Plus qu'il ne l'avait cru. C'était donc important qu'ils en discutent. Donc il attrapa délicatement le menton de Sigrun et la fit tourner la tête pour qu'elle le regarde droit dans les yeux.
- Babe, tu sais que tu peux tout me dire, dit il doucement.
Sigrun le regarda droit dans les yeux quelques secondes, puis soupira, comme vaincue.
- Très bien, j'étais jalouse de Lisa.
- Mais pourquoi ? Demanda t il, elle ne t'arrive pas à la cheville.
- Oh mais je le sais ça, dit elle, mais je suis jalouse de ce qu'elle représente.
- Je ne te suis pas là, avoua t il.
- Ben... Elle est ce que des amis attendent pour toi, c'est une fille bien, drôle et surtout elle fait partie du bon côté, expliqua t elle.
- Du bon côté ? Répéta t il perdu.
- Je veux dire qu'elle n'est pas une Serpentard, elle ne fait pas parti d'une famille sombre et n'a pas quelque penchants pour la magie noire, expliqua t elle.
- Oh.
- Je ne suis pas le genre de fille avec qui tes amis s'attendent à te voir, soupira t elle.
Sirius resta muet face à cet aveux car il ne s'y attendait absolument pas. Il s'était attendu à ce qu'elle remette en doute sa fidélité car il était connu dans Poudlard pour être un coureur de jupon. Mais il n'avait à aucun moment imaginer qu'elle puisse s'inquiéter de ce que pourraient penser James, Remus et Peter quand ils apprendraient qu'il sortait avec elle. Sigrun était une personne fière et surtout, elle ne s'occupait pas du regard des autres. Mais en même temps, elle savait parfaitement ce que pensait les autres d'elle et elle l'utilisait. Et là, elle lui avouait qu'elle s'inquiétait de ce que pourrait penser d'elle ses amis. Et il ne savait pas trop quoi faire devant cette information.
- Sirius, soupira Sigrun sûrement en remarquant qu'il était perdu, je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu es très proche de tes amis, et surtout, leur avis est très important pour toi.
- Leur avis..., commença t il.
- Je t'ai vu déprimé car tu n'étais plus avec eux, le coupa t elle, tu tiens énormément à eux et tu leur fais entièrement confiance, et je ne vais pas te juger sur ça, car tu as besoin de ça mais tu dois te rendre compte que cette confiance est aussi ton point faible.
- Je ne pense pas que se soit un point faible, dit il.
- Tu serais capable de tout pour eux, répliqua t elle, ne le nie pas car tu sais que c'est vrai, ce que je veux dire, c'est qu'un excès de confiance peut être fatale.
- Un excès de méfiance aussi, se défendit il, mais je ne vois pas le rapport avec ta jalousie.
- Je ne suis pas jalouse que tu sois aussi proches d'eux, après tout tu les connais depuis des années c'est donc normal, dit elle, mais...
- Mais quoi ?
- Ben...
Elle hésitait et Sirius ne savait pas quoi faire ou dire pour l'aider à parler. Il décida donc d'écouter son cœur et il caressa de la main droite la joue de Sigrun, espérant que cela l'aide à parler, tout en la regardant droit dans les yeux, pour lui assurer qu'elle pouvait tout lui dire. Cela eut l'air de marcher, car elle soupira et déclara ;
- J'ai peur que tu me quittes car je ne correspond pas à ce qu'ils veulent pour toi.
Sirius resta bouche bée devant cet aveux, ne s'y attendant pas. Il resta muet ne sachant absolument pas quoi répondre. C'était bien la première fois qu'il remettait en question la confiance et le lien qu'il avait avec ses amis. Mais la réponse de Sigrun méritait qu'il s'y attarde. Il était vrai qu'il avait une confiance aveugle en ses amis et qu'il prenait très à cœur ce qu'ils lui disaient. C'était d'ailleurs pour ça que malgré les excuses de James, il ne pouvait s'empêcher de ressasser ce que son ami lui avait dit ce fameux matin où tout s'était écroulé. Ces paroles ne cesseraient jamais de la hanter car il se demanderaient toute sa vie si James n'avait un peur raison ; qu'il était comme le reste de sa famille.
Mais il y avait une chose sur laquelle il ne doutait pas, et ne douterait jamais. Même si ses amis y disaient quelque chose. C'était ce qu'il ressentait pour Sigrun et comment il se sentait quand il était avec elle. Et même si ça lui faisait un peu peur, car il sortait avec Sigrun que depuis quelques mois, il ne pouvait pas la laisser douter de ce qui avait entre eux. Il attrapa donc le visage de sa belle entre ses mains et la regarda droit dans les yeux en déclarant ;
- Sigrun, ils pourront dire ce qu'ils veulent, j'en aurais rien à faire, car je suis certain d'une chose, c'est que je t'aime.
Sigrun le regarda avec de grands yeux devant cet aveux puis se jeta sur ses lèvres, l'embrassant avec passion. Sirius lui répondit avec autant de passion, mais avec tendresse aussi. Au fond de lui, il sentait qu'il y avait quelque chose qui avait changé dans la façon dont lui et Sigrun s'embrassaient. Sûrement car il venait de lui avouer ses sentiments. Et elle avec ce baiser, elle essayait de lui faire comprendre qu'elle ressentait la même chose mais qu'elle n'arrivait pas à lui dire. Il ne lui en voulait pas, il savait qu'elle l'aimait, il attendrait le moment qu'il faut pour qu'elle lui dise.
Ils auraient pu s'embrasser longtemps ainsi, mais la porte de la classe s'ouvrit. Surpris, le couple se sépara et se tourna vers la porte pour face à Regulus qui les regardait avec de gros yeux.
Il y a une chose que Regulus avait compris avec son grand frère ; c'était que ce dernier était l'être le plus étonnant qu'il connaissait. Il avait plein d'exemple pour le prouver et ce qu'il avait sous les yeux en était une nouvelle preuve. Quand il était rentré dans cette classe, qu'il pensait vide vu l'heure tardive, c'était pour lire en paix les lettres que sa mère et sa cousine Bellatrix lui avaient envoyé. A aucun moment, il avait pensé y trouver son frère en pleine activité avec une Serpentard. Et pas n'importe quelle Serpentard ; Sigrun Voronoyy. Une des seules filles de Poudlard qu'il avait pensé être insensible à Sirius Black.
- Hey Reg, dit Sirius l'air hésitant.
Depuis sa fugue, il ne s'était jamais retrouvé face à face avec son petit frère et il ne savait pas quoi faire. Car le revoir de si près, lui rappelait les cris et les insultes de leur mère et la douleur qui l'avait traversé quand il avait reçu le Doloris. Bien malgré lui, il se mit à trembler, sous les coups des souvenirs. Mais la main de Sigrun se posant sur son bras le calma directement, lui rappelant qu'il avait fui sa mère et qu'il n'avait plus à craindre d'elle.
- Regulus, qu'est ce que tu fais là ? Demanda t elle décidant de prendre la parole comprenant que les deux frères ne parleraient pas d'eux même.
- Je peux savoir en quoi ça te regarde ? Répliqua Regulus.
- Parle lui autrement, siffla Sirius.
- Oh tu en as quelque chose à faire des filles que tu baises maintenant ? Demanda en retour Regulus.
- OK, ça suffit ! Siffla Sigrun en se levant.
Les deux frères qui étaient près à se jeter à la gorge de l'autre pour des raisons assez floues, se tournèrent vers elle. Les deux blêmirent en voyant le regard agacé qu'elle avait. Regulus, étant à Serpentard connaissait parfaitement la réputation de la sorcière russe, et Sirius connaissait très bien sa petite amie. Les deux pouvaient donc dire qu'elle n'était pas contente par ce qu'elle voyait et que ce n'était pas bon pour eux.
- Ça va faire depuis les vacances de Noël que vous vous n'êtes pas vu et tout ce que vous trouvez à faire, c'est vous hurlez dessus ? Demanda t elle.
- Tu ne sais pas de quoi tu parles, répliqua Regulus.
- Oh tu crois ? Demanda Sigrun en arquant un sourcil, Sirius m'a pourtant expliqué ce qui c'était passé la nuit de sa fugue.
Regulus ouvrit la bouche pour répliquer encore, mais il ne trouva rien à dire, comprenant ce que Sigrun venait de dire. Il fronça les sourcils, trouvant cela très étrange. Son frère avait parlé à Sigrun de sa fugue ! Mais pourquoi ? Elle n'était pourtant pour lui qu'un coup d'un soir. Enfin, il le croyait mais en les observant, il devina rapidement qu'il y avait plus que ça entre eux.
- OK, là je suis perdu, avoua t il.
- On sort ensemble, dirent ils.
- Oh, ben bien sûr, c'est beaucoup plus clair maintenant, grimaça t il.
- Là, je voix la ressemblance, commenta Sigrun.
- La ressemblance ? Répétèrent les frères.
- Entre vous deux, sourit elle.
Les deux frères ne purent s'empêcher de grimacer devant ce fait. Ce qui fit rouler des yeux à Sigrun. Les deux frères Black ne semblaient pas vouloir mettre du leurs, elle n'allait donc pas les pousser à la conversation, qu'ils se débrouillent un peu tout seul.
- Bon, il faut que j'y aille Sirius, déclara t elle, on se voit plus tard.
- Bien sûr, Babe, sourit Sirius.
Elle ne put s'empêcher de sourire devant le surnom puis l'embrassa chastement. Elle quitta ensuite la classe, l'esprit beaucoup plus tranquille que lorsqu'elle y était rentrée. Sirius lui avait avoué qu'il l'aimait et elle savait qu'elle l'aimait, donc tout devrait aller bien. Elle devait juste réussir à lui dire. Les choses allaient sûrement mieux se passer à présent.
Regulus était vraiment surpris que son frère soit en couple avec Sigrun Voronoyy, une Serpentard. Et surtout, que les deux semblaient vraiment s'aimer. Il aimerait beaucoup questionner son frère sur cette histoire, mais la colère qu'il avait contre Sirius était bien trop forte. Il n'arrivait pas à oublier que son frère avait complètement tourné le dos à leur famille. S'il ne l'avait pas fait, tout se serait bien passé et il n'y aurait pas eu le scandale des vacances de Noël et la fugue.
- Tu gardes le silence sur Sigrun et moi, siffla soudain Sirius.
- Je ne comptais rien dire, répliqua t il.
- Ah bon ? S'étonna Sirius, tu ne vas pas aller parler de ça à nos charmants parents ? Râla t il.
- Ils ne veulent plus entendre parler de toi, siffla Regulus, puis je ne suis pas fou, je ne te crains pas, mais elle, c'est une autre histoire, sur ce, bonne nuit mon très cher frère.
- Bonne nuit à toi aussi, répliqua Sirius.
Les deux frères quittèrent la classe par deux portes différentes, qu'ils prirent soins de claquer derrière eux, comme pour bien montrer leur colère envers l'autre. Sirius était énervé contre Regulus car ce dernier ne voulait pas ouvrir les yeux sur leur famille et Regulus en voulait à son frère de l'avoir abandonner. Ils regagnèrent tous leurs salles communes, tout en essayant de se calmer pendant le trajet. Cela marcha à peine et ils se couchèrent dans leur lit sans adresser la parole à leurs camarades de chambre, ressassant encore leur rencontre.
14 Septembre 1977, Poudlard.
Sirius avait mal dormi et ça l'énervait. Il n'avait pas arrêté de repenser à sa rencontre avec son petit frère puis ensuite repenser à leurs anciens jeux. Même penser à Sigrun et qu'il lui avouait son amour ne l'avait pas calmé. Il était donc en train de s'acharner sur ses œufs brouillés, devant les regards perdus de ses amis, qui ne comprenaient absolument pas son comportement. Il savait qu'ils voulaient qu'il parle, mais il en n'avait pas envie. Il avait juste envie d'oublier cette histoire !
Mais bien sûr, le monde semblait être contre lui, car un immense hibou arriva devant lui et déposa une lettre avant de repartir aussitôt. Sachant très bien de qui venait cette lettre, Sirius l'attrapa en vitesse, avant que l'un de ses amis essayent de la prendre.
- C'est de qui ? Demanda James.
- Mon oncle, marmonna t il.
Il se dépêcha d'ouvrir la lettre, sachant qu'après manger, ils avaient Défense Contre les Forces du Mal et qu'il pourrait se défouler lors de des travaux pratiques. Il attrapa le papier à l'intérieur et commença à le lire.
Sirius Orion Black,
Je commence en avoir marre de votre silence et de votre absence de réponse. Vous avez réussi à m'éviter pendant ces vacances mais cela ne va pas durer. Si vous continuez ainsi, je vais devoir me tourner vers votre petit frère, qui semble beaucoup plus intéressé que vous.
Lord Voldemort.
Sirius se sentit soudain malade et leva les yeux directement vers la table des Serpentards, où il vit son petit frère en train de discuter tranquillement avec ses amis, inconscient de la menace qui pesait sur lui. Toute la colère que Sirius avait contre Regulus parut soudain ridicule face à la peur qu'il ressentait maintenant pour son petit frère. Il ne pouvait pas laisser la menace de Voldemort arriver. Cela était inconcevable.
Et voilaaaa le chapitre 18 !! Sirius et Sigrun ont une petite discussion et Regulus débarque !! J'espère que ce chapitre vous a plu et je suis désolée pour les fautes !!