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By yuukiebabie

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.chapitre un
.chapitre deux
.chapitre trois
.chapitre quatre
.chapitre cinq
.chapitre six
.chapitre huit
.chapitre neuf
.chapitre dix
.chapitre onze
.chapitre douze
.chapitre treize
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.chapitre quatorze
.chapitre quinze
.chapitre seize
.chapitre dix-sept
.chapitre dix-huit
.chapitre dix-neuf
.chapitre vingt
.chapitre vingt et un
.chapitre vingt-deux
.chapitre vingt-trois
.chapitre vingt-quatre
.chapitre vingt-cinq
.chapitre vingt-six
.chapitre vingt-sept
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.chapitre vingt-huit
.chapitre vingt-neuf
.chapitre trente
.chapitre trente et un
.chapitre trente deux
.chapitre trente trois
.chapitre trente quatre
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.chapitre trente cinq

.chapitre sept

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By yuukiebabie

CHAPITRE 07
▷ TW : Violences conjugales, misogynie, attouchements non-consentis















Ce matin-là, dès lors où il avait terminé son petit déjeuner, comme chaque matinée, Naoya se préparait à rejoindre ses cours d'exorcismes au sein du clan Zenin. Lorsqu'il laissait sa main contre la porte boisée, de sorte à la faire coulisser, la voix de sa femme retentit, sur un ton qu'il connaissait comme mille, le ton de la curiosité.

Il connaissait même le thème qu'elle allait employer, et il était hors de question que son épouse si bien élevée ne se mette à pousser des ailes, corrompues par ce qu'il appelait les maudites femelles du clan Zenin.


" Est-ce que je peux venir te voir t'entraîner ce matin ? J'ai vu que d'autres femmes maîtrisaient aussi ton pouvoir alors je me disais que- "

" Tu te disais que quoi ? Que tu en as un aussi, c'est ça ? "

" Oui, je me demandais comment je pouvais aussi en avoir un, comment ça fonctionne ? "

" Que je suis déçu d'avoir une femme si débile que ça, tu n'en as pas, ne cherche pas à en avoir, les pauvres femelles comme toi ne servent qu'à me rendre heureux, nettoie la maison après mon passage, tu te laisses aller en ce moment et je n'aime pas ça. "


Sur ces dernières paroles, il quittait les lieux. Il avait été dur et sévère envers elle pour la simple et bonne raison qu'il la craignait. En plus de l'intimider, en plus d'être plus âgée que lui, il ne pouvait pas tolérer qu'elle devienne plus forte que lui, et entretenir ce mensonge ancestral devenait son unique moyen de la soumettre à ses désirs, de par sa méchanceté et sa ruse.

Il laissait certes derrière lui, une Kana blessée, une Kana attristée, mais pour Naoya, ces paroles étaient primordiales pour que l'entente du couple prospère, maintenant qu'elle était consciente, il n'avait plus que la force pour la maîtriser.

Sa crainte de la voir un jour maîtriser son pouvoir aussi redoutable qu'il avait été présenté par son père depuis sa plus tendre enfance, le hantait. Pour cela, il devait devenir encore plus fort, aussi fort que l'amour qu'il vouait pour elle, car la prunelle de ses yeux n'avait pas le droit de dépasser l'homme puissant qu'il était.

Les mois qui suivirent furent de plus en plus rudes à l'approche de l'hiver, où la relation toxique qu'ils entretenaient en pâtissait sur l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Kana avait une confiance aveugle en l'unique homme qui avait osé l'aimer, mais la façon si persécutante qu'il répétait à ce sujet lui laissait croire qu'autre chose ce cachait derrière ses paroles, mais quoi ?

Depuis son plus jeune âge, elle avait longuement été persécutée, de par son père, de par les hommes de son clan, de par les femmes également, elle n'avait jamais eu une once d'affection à son égard.

Naoya devenait le seul et l'unique, et laisser penser qu'il lui cachait quelque chose la laissait encore plus interrogative à son sujet. Un beau jour d'hiver, à l'apogée du mois de février, elle se voyait nettoyer l'intégralité de son foyer, avant l'arrivée du printemps, si bien désiré.

Et parce qu'elle retournait à elle seule les multiples placards, la voici à retourner cette chambre, qu'elle partageait tous les soirs avec Naoya.

Les multiples rangements qu'elle faisait dans ses affaires s'accéléraient et tombant nez à nez avec ce qu'était son matériel scolaire, son attention se reportait sur petit livre dédié à l'exorcisme, détenteur de la vérité absolue.

À l'inverse de cela, Naoya était loin d'imaginer que pendant son petit entrainement où il martyrisait si bien ses jeunes cousines Maki et Mai, de l'autre côté, sa femme prenait conscience du mensonge ambiant qui l'entourait, au sujet de l'énergie qu'elle possédait.

Lorsqu'il entreprit de rentrer, à l'heure qui lui semblait convenable, ce sourire arqué sur ses lèvres disparu à la seconde même où il traversait le seuil de sa porte, tombant nez à nez, avec sa femme et son manuel en main.

Les vaisseaux sanguins de son corps menaçaient d'exploser de pression, lorsqu'il entendit ces derniers mots de sa bouche, de trop à son goût.


" Tu te rends compte ? D'après ce livre, l'énergie maudite peut être émise par les deux sexes, c'est incroyable, non ? "

" Parce que tu fouilles dans mes affaires maintenant ? "


Elle était si enjouée à l'idée de lui raconter sa trouvaille du jour qu'elle n'avait point eu l'intelligence de se rendre compte à quel point, son mari détestait lorsqu'elle engageait ce sujet.

Mais la vérité était si douce à connaître qu'elle ne pouvait garder sa langue dans sa bouche, et malgré l'air sévère qu'il employait lorsqu'il la dévisageait, elle multipliait ses opinions, au sujet du secret caché au fond d'elle-même.

Naoya ne pouvait plus supporter cela, elle était bien trop agaçante pour en rester là, et si il fallait passer par la méchanceté, alors il n'hésiterait pas.


" Pauvre idiote, il n'y a que les femmes fortes qui peuvent en posséder, et crois-moi que tu ne l'es pas. "

" Alors, pourquoi tu appelles Mai la faible alors qu'elle en possède aussi ? "

" Parce que maintenant tu remets en question ma parole, moi, ton mari ? "


Le dernier avertissement fut le suivant, et si elle n'était pas capable de le saisir, alors elle n'irait pas se plaindre après, de l'avoir mis dans cet état furieux.

Son index commençait à pointer timidement le texte à ce sujet, sur le manuel qu'il étudiait, et puisqu'elle n'était plus capable d'être digne de lui, la haine reprenait le dessus, et pour la soumettre, il était prêt à tout.

Sa main gauche projetait le livre de l'autre côté de la pièce tandis que la droite s'abattait subitement contre sa joue, qui laissait s'échapper un bruit strident. La limite du respect avait été dépassée depuis bien longtemps, et si Kana ne voulait pas finir comme sa mère, alors son instant l'appelait à fuir cet homme et au plus vite.

Il la voyait si vite défiler sous ses yeux qu'elle finissait par s'enfermer dans la chambre, le livre toujours en main, puisqu'elle l'avait rattrapé au passage. La tension de Naoya était à son apogée et si il ne voulait pas réduire en poussière celle qu'il l'aimait le plus, elle devait lui ouvrir, et au plus vite.


" Ouvre cette porte. " Tentait-il.

" Tu as levé la main sur moi. "

" Au nom de ton mari, tu dois ouvrir cette porte si tu ne veux pas qu'il t'arrive malheur. "


Il n'était plus qu'une question de secondes avant qu'il ne défonce cette porte boisée, où elle seule avait les clés de son destin. Le temps écoulé en avait décidé autrement, et aussi vite elle l'avait entendu reculer, aussi vite elle s'était écartée de cette porte qui allait d'une minute à l'autre, être réduite à l'état de néant.

Sa plus grande terreur était désormais là. La porte fracassée en mille morceaux, de sa vitesse indescriptible, il était juste là, à deux mètres d'elle. Il renonçait de croire que sa propre femme ne puisse plus l'aimer au point de ne plus le croire.

La distance qui s'était créée ces derniers mois l'avait averti de cet épanouissement personnel, nocif pour son couple, mais glorifique pour elle. Il ne voyait plus qu'à travers elle, un être corrompu qui méritait bien plus qu'une correction afin que tout redevienne comme avant.

Le potentiel fléau qui avait pris possession d'elle le temps d'un instant, d'après ses pensées lui laissait croire qu'il devait l'exorciser. Et les premiers coups portés sur elle l'annonçaient du danger de mort qui reposait sur ses épaules, puisqu'après tout, n'était-il pas prêt à tuer pour ses propres convictions ?

Les multiples coups dont elle était victime à cet instant là, malgré qu'elle tente la moindre défense lui annonçait sa faiblesse à tenir le coup face à cet homme, aussi dangereux qu'elle l'avait craint.

Et comme il était question de mort, sa défense naturelle formait peu à peu, deux orbes lumineuses aux bords de ses yeux qu'elle seule ne pouvait point comprendre.

La plus grande crainte de Naoya s'avérait être sous ses yeux, elle était là, son énergie maudite, aux portes de la mort qui l'attendait, il l'avait provoqué par malheur et il n'était plus question de faire demi-tour, au risque qu'inconsciemment, elle émette la moindre technique.

Sa rapidité se faisait de plus en plus accrue, et puisqu'il était question d'une Takeda, il avait l'ordre de l'empêcher de penser, au malheur qui l'attendait, si jamais une de ses techniques occultes le percutait.

Si puissant il était, le plus fort des Zenin, si puissant étaient ses coups jusqu'à ce qu'elle y succombe. Son corps retombait d'épuisement contre ce sol, où la révérence de son souffle avait sonné, elle était K.O.

Il l'avait si longtemps assené de coups qu'elle en avait été assommée, et là devenait la fierté de Naoya, même avec son énergie occulte, il la dominait. Ce traumatisme qu'il venait de créer en elle était son unique moyen de la dissuader ne serait-ce qu'une fois de lui désobéir à nouveau.

Et maintenant qu'elle était inconsciente, impuissante face lui, il l'allongeait sur son lit, comme l'heure de dormir sonnait. Rien n'était plus normal pour Naoya de la serrer dans ses bras lorsqu'il dormait, pour espérer un lendemain flamboyant, où elle s'excuserait de l'avoir déçu.

Cette être si importante à ses yeux ne devait plus jamais lui désobéir, il l'aimait plus que tout, maintenant que sa force était attestée, elle était sa femme, inférieure à lui.

Bercé dans le meilleur des sommeils, où la satisfaction de dominer un membre du clan Takeda était la sienne, il songeait dans ses rêves les plus fous, les mains contre la poitrine de sa femme évanouie, aussi glauque que l'acte en lui-même.

Espérer un lendemain flamboyant, pensait-il ? Là était son plus gros défaut de prendre tout pour acquis, puisqu'en ouvrant les yeux, elle n'était plus dans ses bras, ni aux alentours qui l'entourait.

La panique de perdre sa femme lui prenait si vite qu'il la cherchait à travers tout le clan, ainsi qu'à son clan d'origine, chez les Takeda. La disparition si soudaine de sa femme le rendait rouge de colère, et ni rien ni personne ne pourrait le calmer, puisqu'on ne touchait pas à la prunelle de ses yeux.

Et il était loin d'imaginer que sa fiancée était désormais entre les mains d'un être qu'il plaçait égal à elle, puisque la disparition soudaine de Kana, n'était pas étrangère pour Toji, coïncidence ? Seul le père de famille détenait la réponse à cette passe si généreuse de son cousin.





A SUIVRE DANS LE PROCHAIN CHAPITRE ...

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