Je veux hurler, mais aucun son ne sort. Je viens de découvrir les raisons qui ont poussé Arwen à agir ainsi. Pourquoi il est devenu cet individu détestable et détesté. Il l'a fait pour sa sœur. Pour la retrouver... Hélisha... Elle est le cœur de son pouvoir. Celle qui anime sa colère, son ressentiment et sa haine. Son désir de vengeance. Je dois lui rappeler ces moments joyeux passés à ses côtés. Lui montrer que l'amour qu'il lui porte s'est transformé en amertume. Qu'il n'est pas obligé d'agir ainsi.
Je sens la présence d'Arwen tout près de moi. J'ai peur qu'il m'expulse de sa mémoire. Je m'attends à endurer une vive douleur, mais rien ne vient. Juste une respiration lente et profonde. Puis, la voix d'Arwen s'élève dans l'atmosphère sombre de son esprit. Son ton est suppliant.
J'abandonne. S'il te plaît, brûle mon cœur pour qu'il n'y ait que des miettes, pour que tout disparaisse et qu'il ne reste même plus de cendres. Détruis-moi pour me sauver. Détestes-moi, si tu le souhaites, mais je ne survivrai pas à ta pitié.
C'est la première fois que je le trouve honnête. Son tourment doit le ronger de l'intérieur. Sa lutte l'épuise. Je dois y mettre un terme.
J'ancre tous ses souvenirs dans sa mémoire. J'ai l'impression d'entendre le petit garçon qu'il était avant, emprisonné dans cette mélancolie permanente, ce dégoût de lui-même. Arwen est né avec l'envie... Mais il a laissé ce sentiment étouffé le reste. Je perçois la bravoure dans ces interstices de désir néfaste. L'envie à été le moteur de son courage. Il a toujours agi pour elle, bravant des lois, des interdits, prenant courage pour s'allier avec l'ennemi dans l'espoir de la revoir.
Il doit remplacer ce sentiment dévastateur par l'amour fraternel qu'il a toujours eu pour sa sœur. Avec celui-ci, son courage sera dirigé vers ce qui est bien.
Quand j'ouvre les yeux, Arwen semble confus. Il a du mal à respirer. Ses yeux, incertains, viennent chercher les miens. Il baisse ses épaules, presque honteux. Sa tête ne se tient plus aussi haute qu'auparavant. Ses gestes, son regard et son attitude me prouvent que j'ai réussi. Arwen est libéré. La bravoure guidera son aptitude à présent. Je l'espère du plus profond de moi.
Sa fierté l'empêche pourtant de dire quoique ce soit. Il restera sans doute, cette personne froide, pour se protéger. Mais, maintenant, il saura quoi faire lorsque son envie refera surface. Sa mâchoire se serre. Ses yeux gris argenté viennent sonder les miens. Il ne s'excusera pas pour ce qu'il a fait. Cependant, je sens qu'il ne fera plus les mêmes choix. C'est dans ce silence pesant que se termine notre affrontement.
Mais, soudain, derrière nous, un déclic se fait entendre. Je me détourne du regard intense d'Arwen pour regarder derrière lui. Ingwé vient de trouver une arme qui a dû tomber du long manteau de notre ancien ennemi. Il brandit l'arme vers Arwen, le regard dur.
- Qu'as-tu fait, Arwen ?
Je me redresse instinctivement et esquisse un geste pour le rassurer.
- C'est terminé, Ingwé.
- Il doit payer pour ce qu'il a fait. Dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Il ne lâche pas l'arme, mais raffermit sa prise. Je respire calmement.
- Je ne ferai rien pour le punir. Qui suis-je pour décider de son sort ? Qui sommes-nous pour juger de la vie ou de la mort d'une personne, Ingwé ?
Mon allié me dévisage en cherchant à savoir si j'ai perdu la tête. Je le vois dans son regard, rempli de doutes. Il ne sait pas s'il doit baisser la garde ou tirer. Après tout, ses actes se font toujours sous le coup de l'émotion.
- Ne tire pas... Répond Arwen presque à contre cœur.
Cela doit lui coûter de parler avec ce ton calme et cette voix presque suppliante. Cela ne lui ressemble pas.
- Pourquoi je t'obéirais ? Demande Ingwé en haussant les sourcils pour attendre sa réponse.
Cependant, ce n'est pas Arwen qui répond. C'est moi.
- Fais-le pour elle...
Arwen me dévisage avec surprise. Nous savons, désormais, tous les trois, qui, ce pronom, désigne. Si Ingwé à connu Hélisha, s'il a payé le prix de sa liberté pour elle, s'il sait ce qu'il s'est passé, il ne tirera pas.
Avec soulagement, je le vois lâcher le pistolet. L'arme tombe au sol. Il baisse la tête, désemparé.
- Par respect pour elle, je ne le ferai pas. Mais je dois te prévenir que si un jour, je te vois recommencer tout ce que tu as fait subir à la princesse Eris, je viendrai moi-même t'achever. Et là, mon affection pour Hélisha, ne me fera pas hésiter.
Ingwé et Arwen se font face, laissant place à des non-dits qu'eux seuls semblent connaître. Je me précipite vers Ardalôn en voyant Ingwé remettre un morceau de papier à son opposant, presque à contre cœur. Ce geste à l'air de signifier beaucoup pour les deux.
« Elle m'a demandé de te le donner. J'ignore ce qu'il contient ».
J'imagine qu'il s'agit là du moyen de persuasion qu'Ingwé possédait et qui aurait pu nous aider si j'échouais.
Je me précipite vers mon ami, blessé. Ardalôn à les yeux fermés. J'ai peur d'arriver trop tard. Mais son torse se soulève lentement. Je caresse sa joue tendrement tentant d'apaiser ses tourments. Je soulève son t-shirt doucement. Le tissu se colle à la plaie profonde. Il perd encore beaucoup de sang. Ses yeux sont rivés vers le ciel, comme pour se concentrer. Ingwé me rejoint à grand pas. J'essaye de ne pas pleurer. Mais je sens les larmes aux frontières de mes yeux.
- Il respire encore. Dis-je avec un hoquet.
Ingwé se baisse et le soulève lentement, le tenant à bout de bras. Il me fait un signe de tête pour m'indiquer la direction du vaisseau. Je hoche la tête. Nous devons partir vite. Il a besoin de soin. Je l'aide à le transporter. Hier encore, je ne me doutais pas que je devrai porter deux individus inconscients, qui me sont chers, en espérant au fond de moi, que je pourrais les serrer dans mes bras à nouveau. Hier encore, j'ignorais si Daerôn était en vie. J'espérais protéger Ardalôn en le laissant derrière moi. Je croyais qu'Arwen était mon ennemi alors qu'il n'était l'ennemi que de lui-même.
Et alors que je cours vers le vaisseau, je prie pour qu'Ardalôn ouvre les yeux...
*
Le vaisseau est plongé dans un silence angoissant. Daerôn est étendu sur une couchette à l'arrière de l'habitacle. Celle sur laquelle je dormais profondément avant de sombrer dans les cieux larniens. Il gémit doucement alors qu'il semble plongé dans un profond sommeil.
Ingwé dépose Ardalôn sur le lit voisin. Je me place à leurs chevets, à même le sol, prenant une de leurs mains dans chacune des miennes. Ces deux jeunes hommes qui m'ont aidé, soutenus, aimé... Je ne peux me résoudre à leur dire adieu. Je sens le vaisseau quitter le sol par le petit hublot qui me fait face. Et alors, que nous nous envolons, j'aperçois la silhouette d'Arwen qui se tient au même endroit où nous l'avons laissée. Ses yeux viennent une dernière fois se poser sur moi, sauf que cela ne dure pas. Il détourne le regard après quelques secondes. Je sais, à cet instant précis, que j'ai gagné cette guerre. J'ai changé Arwen. Pour le meilleur ou pour le pire. C'est à lui d'en décider.
*
Une odeur de brûlé vient me chatouiller les narines alors que je ressasse chaque pensée, chaque souvenir de notre affrontement, en me demandant ce que j'aurais pu faire de mieux pour empêcher Ardalôn d'intervenir et de se faire blesser. Mes yeux sont, à présent, aussi secs que le sable d'Ouranix. Gonflés et sans doute rouges, ils n'ont fait que verser des trombes de larmes pendant tout le trajet. Je n'ai jamais autant été angoissée de ma vie. Savoir Ardalôn entre la vie et la mort est bien trop douloureux. Le seul bruit que j'entends est celui de mon propre cœur qui hurle de détresse et celui de mes pensées bien trop tourmentées pour être cohérentes.
Ingwé me rejoint dans l'espace exigus. Ses yeux ne sont que le reflet des miens : remplis de remords.
Je le laisse porter Ardalôn alors que la porte s'ouvre sur Hauméa. Nous ne pouvions pas l'emmener ailleurs. C'est ici, qu'il sera soigné, aidé et choyé.
Pourtant, le doute s'installe alors que je franchis les dernières marches du vaisseau. C'est un paysage plein de désolation et de fumée qui nous fait face. La végétation est entièrement brûlée. Partout, nous entendons des cris, des pleurs. Je cligne plusieurs fois des yeux. C'est impossible...
Je tousse alors que la fumée opaque et grise se fraye un chemin dans ma gorge. Je me protège le visage et avance lentement. Une voix enfantine vient nous accueillir.
- Elwing ? C'est bien toi ?
Je reconnais la voix fluette de Twig. Je m'empresse de le rejoindre et de le prendre dans mes bras, soulagée de le voir en vie. Je n'ai pas envie de le lâcher.
- Twig ! Twig...
Je me sens perdue. Il a l'air de s'être passé des choses horribles, ici... Je ne veux pas y penser. Je ne veux pas qu'on m'apprenne une autre mauvaise nouvelle. J'ai besoin de répit. Alors je laisse une minute passer avant de demander :
- Que s'est-il passé ?
Une ombre derrière lui se rapproche et répond à sa place.
- Aegnor.
Je relève la tête. Austin se tient devant moi, le regard sombre, la mine grave. Ses cheveux sont remplis de cendres et ses mains sont pleines de sang séché.
- C'est impossible. Dis-je en me reculant. Ardalôn a tout fait pour... Nous sommes arrivés trop tard...
Austin baisse le regard vers Twig. Ils échangent un regard empli de tristesse. Le visage joyeux du Troisième Gardien n'a jamais été si chargé de douleurs. Je ferme les yeux et me mords les lèvres pour m'empêcher de crier de désespoir. Les larmes reviennent en cascades sans que je n'ai le temps de les stopper. Je gémis de tristesse. Twig saisit fermement mes habits. Je le vois résister à pleurer pour me montrer qu'il est fort. Mais dans ces moments-là, la seule démonstration de force qu'on peut se permettre est celle de partager les sentiments de ceux qui souffrent.
Mes yeux se posent sur Austin. Derrière lui, je distingue la silhouette fine et gracieuse de Wilryne. Lorsqu'elle me voit, elle ouvre de grands yeux. Et puis son regard se pose derrière moi et elle couvre sa bouche de stupeur en gémissant des mots incompréhensibles. Je comprends qu'elle vient d'apercevoir Ardalôn dans les bras d'Ingwé. Je ne peux plus supporter leurs regards mouillés. J'avance tant bien que mal parmi eux. Je veux voir. Je veux voir ce qu'Aegnor à fait à cause de moi. Ce qu'il a été prêt à sacrifier pour me trouver. Les arbres sont en feu. Les habitations, détruites. Les Hauméas anéantis. Il n'est plus là... Il les a attaqués puis il s'est enfui. Il n'a laissé derrière lui que des familles endeuillées, une paix brisée, un espoir réduit en poussières.
Au loin, l'Arbre Maître, si majestueux, auparavant, est revêtu de nuages sombres et de cendres. Mon cœur s'emplit de haine pour ce Roi Cruel qui se permet de ravager des planètes entières juste pour prouver sa puissance.
L'esprit écrasé, j'entends Wilryne dire à Ingwé où apporter Ardalôn pour qu'il reçoive des soins, mais Ausitin semble l'arrêter.
- Il n'y a qu'un seul endroit qui puisse le guérir. Suivez-moi.
Je le suis en observant chacun de mes pas. Je ne peux plus endurer les visions d'horreur qui m'entourent. A chaque fois, la culpabilité me mord de son venin répugnant. Une boule de chagrin a déjà élue domicile dans ma gorge m'empêchant de dire quoique ce soit. Je ne fais que suivre le Troisième Gardien, en me disant que rien ne peut être pire que tout cela.
Il nous emmène derrière l'arbre immense, à quelques mètres du pied de son énorme racine. C'est à cet instant que je me rends compte qu'il manque quelqu'un. Je me déteste de ne l'avoir pas remarqué avant. Je me tourne vers Austin et lui effleure le bras. Puis d'une voix presque inaudible, je me décide à lui poser la question.
- Ou est Orest ?
Ses yeux marrons, intenses, viennent me transpercer. Son silence veut tout dire. Pourtant, je n'ose pas y croire. Je ne veux pas. Je refuse cette fatalité.
- Il a fait son devoir. Il s'est sacrifié pour l'Arbre. Pour nous sauver...
C'est trop.
Je m'écroule au sol. Austin et Wilryne me rattrapent et m'enlacent. Orest... Mon ami. Malgré son animosité et son caractère versatile, il a su me montrer de la bienveillance et du soutien. Son honnêteté, son courage, sa loyauté ont toujours fait de lui, quelqu'un pour lequel j'avais un profond respect. Je ne peux empêcher la tristesse de me consumer tel un feu dévorant. Je n'ai jamais autant sangloté. Tout semble m'échapper.
On m'avait prévenue. Ardalôn m'a demandé si j'étais prête à faire des sacrifices pour remporter ce combat. Je n'avais aucun doute. Mais maintenant, je sais que je ne serai jamais prête à surmonter la peine qui me submerge après les avoir fait. Je pensais que ces sacrifices impliqueraient des ennemis, pas des amis. Je n'imaginais pas que je perdrais autant... Si j'avais su... Si j'avais su, les aurais-je fait ?
Une fois calmée, je me tourne vers Ingwé. Il dépose notre ami délicatement sur le sol carbonisé d'Hauméa. C'est alors que se produit une chose extraordinaire. Des racines claires viennent l'encercler comme un cocon protecteur. Inti se dérobe et s'échappe de son poignet. La fleur qu'il arbore est de toutes les couleurs sauf jaune, rappelant sa loyauté envers les siens. Les pétales sont presque fanés. La petite branche rampe le long de ma jambe et vient s'enrouler autour de mon oreille. Je la laisse faire espérant qu'elle obéisse encore aux ordres de son gardien. Je retiens un sanglot. Une lumière douce et agréable vient éclairer le cocon de l'intérieur. Puis elle s'éteint.
- L'arbre va le garder jusqu'à ce qu'il se rétablisse. Déclare Austin d'un ton solennel.
- Combien de temps cela va-t-il prendre ? Je demande alors qu'Ingwé se place à mes côtés, la mâchoire serrée.
- Nul ne le sait. Un mois, trois, ou une année... Seul l'Arbre le décidera.
- Que faire s'il... s'il meure... Je souffle avec peine.
- Il ne mourra pas ! S'exclame Twig. Ardalôn est le plus puissant. L'Arbre ne le laissera pas disparaître. Il va le guérir !
Le garçon de huit ans ferme les poings fermement. Jamais un enfant, ne devrait vivre tout cela.
Je me tourne vers lui et me penche à sa hauteur.
- Veille sur lui, s'il te plaît... Je demande avec tendresse.
Le petit-enfant hoche vigoureusement la tête. Je devine qu'avant même que je le lui demande, il s'était porté garant de sa protection. J'ai confiance en lui... Parce qu'il sait ce que perdre un proche, signifie... Il a déjà perdu ses parents... Twig fera le nécessaire. Je me rends alors compte qu'Ardalôn formait Twig en prévision de ce qu'il se passerait sur Larn. Il savait depuis le début qu'un des Gardien, y laisserait sa vie.
Et il ne m'a rien dit.
Puisant dans le reste de courage qu'il me reste, je me relève et me tourne vers mes deux amis Hauméa.
- J'aimerais tellement vous aider à surmonter cette catastrophe... Mais je...
- Ne t'inquiète pas, Princesse. Nous allons nous relever de cette épreuve, comme nous l'avons déjà fait lors de la première attaque d'Aegnor. Notre peuple se relèvera toujours. Pars ! Va accomplir ce, pourquoi tu es venue ici.
Les sages paroles d'Austin viennent sceller ma décision. Je les enlace une dernière fois, lui et Wilryne. J'embrasse Twig sur la joue et je me tourne vers Ingwé. Il hoche la tête. Il est temps pour nous de partir.
Je jette un dernier regard sur le corps d'Ardalôn... Je lui adresse des paroles silencieuses.
A toi, mon ami, mon protecteur, mon gardien.
Tu as toujours vu le meilleur en moi. Tu m'as toujours dirigé vers la lumière. Tu as été mon secours, mon guide. Tu as su distinguer qui j'étais derrière les larmes, les peurs et les doutes. Tu as été comme un frère, veillant sur moi tendrement. Nous avons ri, nous avons gémi ensemble. Ces instants sont les plus précieux de mon existence. Je les chérirais même à des milliards de kilomètres de toi, de ton sourire, de tes jeux de mots stupides, de tes yeux rieurs... Sois fort, Ardi... Sois courageux et brave. Ne me quitte pas... Fais en sorte que cette séparation soit temporaire. Je t'attendrais que ce soit un jour, un mois, ou des années. Quand tu te réveilleras, je te guetterais. Et nous pourrons rire à nouveau, ensemble. Dans une paix si délicieuse qu'il faudra plus d'une vie entière pour la savourer.
Je monte aux côtés d'Ingwé après avoir regardé Daerôn dormir paisiblement à l'arrière. Je suis contente qu'il n'ait pas assisté à cela. Il a déjà enduré beaucoup de choses. C'est à mon tour, de les endurer pour lui. J'attache ma ceinture, le cœur lourd. Ingwé et moi, nous regardons de concert. Nos regards sont chargés d'une centaine de regrets que nous devons désormais porter. Malgré tout, nous devons avancer. Tout est loin d'être fini.
- Où allons-nous, maintenant ? Je demande en essayant de me détacher de la situation encore bien trop douloureuse.
- Kalisto... Il est temps de ramener La Braise au QG principal de l'Ordre du Soleil.
Et alors que je soupire, Ingwé démarre le moteur. Je reste les yeux fixés sur cet horizon rempli d'incertitudes et de mille et une promesse que j'espère pouvoir tenir.
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Dernier chapitre...
Très intense, je suis sûre que vous êtes d'accord.
Très émouvant à écrire. Ça m'a fait drôle de l'écrire. J'ai presque pleuré. Enfin, ça, c'est parce que je suis très sensible.
(Pas comme Pilou, elle a un cœur de pierre, je vois assure parfois c'est choquant)
Bref... Je vous laisse digérer tout ça.
Pookie, en direct du vaisseau.