Dalanda
J'ai engagé Faty de son vrai nom Astou Sy pour me tenir au courant de ce qui se passe, tout ce qui échappe mon regard dans cette maison. Elle a une capacité d'adaption très étonnante, elle se fond dans le décor et parvint à soutirer des informations auxquelles j'ai pas accès facilement. Elle m'a été recommandé et j'ai une confiance aveugle en elle. Très vite elle est devenue une amie et me comprend mieux que d'autres.
Jusque là on a rien d'assez compromettant pour inculper Aziz et son père. Le peu d'éléments que j'ai en ma possession , ne va pas beaucoup peser sur une balance. Il m'en faut plus , des preuves solides et tangibles.
Je vais pas me précipiter et me jeter dans la gueule du loup. Chaque chose en son temps.
Connaissant Aziz et son père je risque de mal finir comme les autres et j'en connais bien assez pour rester sur mes gardes. Mon père les trainent en justice actuellment . Ils sont sûrement entrain de préparer un coup foireux, pour contrer cette attaque mais je vais pas rester les bras croisés. Je ferais le tout pour protéger ma famille de ces deux vautours cruels et assoiffés de pouvoir.
Je sais qu'ils gardent un oeil sur mes déplacements, ils sont occupés à me surveiller inutilement et je dois passer pour une idiote qui n'en sait rien et agir dsicrètement de mon coté. Pour une première partie, je me focalise sur leurs faiblesses pour les atteindre là où ça fait le plus mal. Aziz a beau être un homme arrogant et perfide mais il est d'une fragilité à vomir, il cherche à attirer l'attention de son père en faisant ses preuves, à un moment ou un autre il va falloir qu'il se rebelle c'est là que j'entre en jeu pour les monter l'un contre l'autre . Kader se voit très rusée quand il s'agit de dérober les biens d'autrui sans aucune retenue mais son statut de père modèle et exemplaire qui tient à ce que sa famille soit unis et soudée le mènera à sa perte, quand je les diviserait plus qu'ils ne le sont. Je vais les monter les uns des autres et ils finiront bien par s'entretuer.
Kader et Aziz ont fait souffrir beaucoup de monde, et j'arrêterai pas de chercher jusqu'à ce que je trouve un moyen de les faire mettre en prison de manière humilliante.
Je suis à deux doigt d'arriver à mes fins et rien ne m'arrêtera. Il est temps de finir cette partie, une étape décisive et je vais jouer la carte que j'avais gardée précieusement au fond d'un tiroir très prochainement.
Bientôt Aziz et moi serons unis par les liens sacrés du mariage, ce qui sera la plus grosse erreur qu'il ai commis à ce jour. On verra bien de ce qu'adviendra son précieux visage quand j'en aurais fini avec lui.
J'entre en guerre contre plus fort que moi, naturellement. Je dois avouer que même après ce qu'il a fait j'ai toujours un faible pour Aziz. J'essaie de m'abstenir de ne pas perdre de vue mes objectifs, et j'y arrive difficilement. Il m'est sans doute difficile de l'admettre , mais j'aime cet homme. Tout mon corps répond de lui. Ma haine, ma détermination, tout me semble puéril à certain moment que je qualifierai sans doute de faiblesse. J'ai bien peur que tout ceci ne finisse mal sans que je n'y sort en vainqueur.
Je me préparais pour rejoindre ma belle mère Ramata dans ses appartements. On devait se retrouver pour faire les magasins.
Je finissais de faire mon sac , quand Faty ( Astou Sy ) s'est soudain présentée avec un plateau comme pour faire semblent de se soucier de moi. Je ne vois pas ce qu'elle fait dans ces appartements. On s'était mis d'accord et personne ne devait nous voir ensemble, encore moins à ses heures de services. Cela pourrait semer le germe du doute et j'ai beaucoup investi pour pouvoir ne serais ce qu'être ici. Je me vois de faire très attention.
Je me suis dépêché de fermer la porte dernière elle.
— Astou , mais Qu'est ce que tu fais là ? On pourrait nous voir ensemble. Je t'avais bien dit d'attendre mes appels.
— Dals , il y'a une chose que tu dois savoir et ceci ne peut pas attendre. Ça concerne la nouvelle institutrice Aïcha Fall , celle dont je te parlais.
— ....
Elle s'est empressée de mettre le Plateau sur la table de milieu pour venir me rejoindre.
— Te souviens tu de la mission que tu m'as chargé il y'a environ 3 jours ou deux ? Celle de découvrir ce qu'il y'a dans la chambre secrète.
J'ai trouvé louche le fait est ce qu'une chambre inoccupée soit sécurisé et protégé ainsi. Mère Loum refuse l'accès à ce qui était il y'a des années la chambre de son fils a tout le personnel, à même à ses filles . Cette obsession à vouloir coûte que coûte protéger ces lieux à attirer mon attention et j'ai demandé à Faty d'essayer de découvrir ce qu'il y avait d'aussi précieux dans cette pièce rendue inaccessible.
— Oui je m'en souviens très bien même et justement j'attendais de savoir où est ce que tu en étais.
— J'y étais presque, j'ai pu accéder à ces appartements. Il me fallait récupérer les clés qui me permettrait d'y accéder. Sauf qu'au dernier moment, Aïcha Fall la nouvelle institutrice s'est présenté et elle avait si on peut dire les mêmes intentions que moi.
Faty ( Astou ) s'est mit à me raconter de façon détaillé comment la nouvelle est arrivée à récupérer les clés, sans se faire remarquer. Je me disais qu'elle devait être une alliée vu ce qu'elle est venu chercher ; des réponses! mais à quoi et pourquoi? J'ignore de quoi elle est capable, ni jusqu'où elle est prête à aller mais elle est certainement pas plus ambieuse que Dalanda Yussef Dalmeida. Pourquoi elle l'aurait prit ce journal et qui en est l'auteur(e)? Pourquoi mère Mattel serait si inquiète et effondrée pour du papier perdu.
— As tu fais des recherches sur elle ? demandai-je à Faty
— Oui mais je n'ai rien trouvé sur elle. Même pas un petit fait qu'on pourrait relié à son passé. C'est une femme bien étrange. Mais je crois tout de même qu'elle est de la police.
— Je m'en occuperai retourne au travail.
J'ai quitté le salon cinq minutes après elle. J'ai emprunté les escaliers et au moment d'atterrir au rez de chaussée j'ai vu une femme très élégante passer un appel tout en se faisant très discrète. Je l'avais jamais vu auparavant. Elle devait être Aïcha Fall j'imagine.
Aïcha Grey
J'étais toujours au téléphone et Salim m'expliquait de façon très détaillé ,les tentions qui existent entre la famille Seye et la famille Dalmeida. Je me rends compte que la famille de Dalanda qui a beaucoup souffert à cause des Seye et de ce qu'ils l'auront fait.
J'étais en ligne au téléphone quand j'ai soudain senti une présence à quelques mètres, tout au plus six. L'odeur de son parfum a attiré mon attention avant d'entendre ces pas. J'ai été surprise de voir qui s'était quand je me suis retourné.
C'était Dalanda, la fille unique et l'héritière de l'un des plus grands bâtisseurs d'édifices et tours futuristes de tous l'Afrique de l'ouest.
Je pouvais bien voir, que tout ce qu'on recontait sur elle était vrai, elle est sublime et très raffinée.
Elle s'approchait de plus près, sans empressement. Ses pas, ses gestes, tout me paraissait surfait.Je devais bien admettre, qu'elle était une bombe. J'en était presque jalouse.
— Bonjour, vous devez être Aicha Fall, je me trompes?
Dalanda Dalmeida, enchantée!
— C'est exact, mais oui la fiancée, les domestiques vous apprécie (ironie) comment ne pas entendre parler de vous.
— Je vois que ma réputation me préccède, ne faites pas attention à ce qu'elles racontent. Et ce nouveau poste ça se passe bien?
— J'avoue que ça se passe pas aussi bien que je le voudrai.
— Et ce que vous êtes venu chercher , elle vous a rapporté les réponses dont vous aviez besoins? me demanda-t-elle curieusement
Faty lui avait sûrement raconté ce qui s'est passée, sinon elle n'aurait pas bien fait son travail. J'avais compris ce qu'elle cherchait, seulement j'étais pas prédisposé à m'apprêter à son jeu. Je lui faisais la sourde oreille, j'espèrais qu'elle se dise que j'avais pas bien saisie sa remarque.
— Je vois que vous êtes pressé, tenez je vous donne ma carte au cas où vous auriez besoin de parler.
Je l'ai pris sans appréhention. J'étais étonné de voir ce qu'elle faisait dans la vie.
— Je suis la directrice d'un foyer pour enfant, c'est en quelque sorte du caritative. Cela vous étonne?
— Pas tant que ça. Excusez-moi, j'ai du travail qui m'attend. J'oublierai pas de vous contacter si necessaire.
— Ravi de l'entendre, allez au revoir.
Elle a pris congé, et je suis restée à la regarder partir. Cette femme m'avait bien l'air de quelqu'un qui sait ce qu'il fait. Rien que pour ça je devais me méfier d'elle.
J'ai arpenté les escaliers et j'ai par là j'ai rejoint la bibliothèque où Mouna apprenait bien silencieusement ses cours.
Je crois qu'elle a peur de moi et c'est ce qu'il faut. Tant qu'elle se tient tranquille je peux me conecntrer sur ma mission.
Je me suis installé juste à côté et j'ai lancé un regard sur elle. C'est là que j'ai remarqué à quel point elle était belle. Elle ressemblait tellement à sa mère. Je la plains cette petite. On lui a privé de tout son amour alors qu'elle n'était qu'une gamine. Je me demande bien comment peut on être sans cœur à ce point ,tuer si atrocément une femme sachant qu'elle a des enfants.
— Aïcha , vous avez des enfants ? Me demande-t-elle à ma plus grande surprise alors que j'étais concentré à la regarder.
— Non !
— Quelle chance vous avez. Comme ça vous n'allez pas souffrir une fois morte. De là haut je suis sûr que ma mère souffre de ne pas pouvoir me prendre dans ses bras et d'être là à chaque fois ce que j'ai besoin d'elle. Vous savez elle me manque tellement même si je n'avais que 7 ans lorsqu'elle est morte, il y'en a qui disent que c'est mon père qui l'a tué. Je ne sais qui croire et au final je me perds.
Je ne savais quoi dire. J'étais plongée dans mon passé, faisant face une fois de plus à mes propres erreurs. S'il en sait quelque chose , de là où il est mon fils se demande sûrement pourquoi je l'ai abandonné.
Je n'ai jamais songé à faire des recherches sur lui. Savoir s'il a été adopté , comment il va et s'il est heureux. Je me suis efforcé de l'oublier durant toutes ces années, mais cela m'est impossible. Je pense à lui à chaque fois ce que je vois un petit garçon qui aurait le même âge que lui.
Il serait agés de deux années de plus que la petite maimouna.
À son âge j'avais un caractère fou. Je me bagarrait tout le temps. Comment savoir s'il a hérité cela de sa mère ou pas. Et la beauté de son père qui n'est toujours pas au courant de son existence. S'il arrivait qu'on se croise comment pourrai-je me contrôler. Malick est à Dakar et au dernier nouvelle il est à ma recherche. Je l'ai su par sa mère qui refuse de lui donner mon adresse. Elle refuse de me voir souffrir à nouveau cause de lui.
J'ai fini mon service vers 18 heures et j'ai pris le chemin du retour pour rentrer chez moi et passer du temps avec ma mère.
Je me suis arrêté en cours de route et j'ai pris le temps réfléchir sur ce que je m'apprêtais à faire.
Je pensais à retourner à l'orphelinat et savoir ce qu'est devenu mon fils. Je méritais de savoir. Je me disais que cela pouvait aider à cicatriser mes blessures.
C'est la énième que cette idée me traverse l'esprit. Il me fallait découvrir ce qu'il est devenu.
Si j'y parviens je pourrais l'observer de loin et le protéger sans qu'il s'en rend compte. L'occasion de me racheter et de faire la paix avec moi même.
Je me suis décidé et j'ai fais demi tour. J'ai pris la route nationale pour me rendre à l'orphelinat Marie Ruiz. Là où il y'a des années je l'ai laissé parce que j'avais pas le courage ni la force d'en prendre soin.
Je me suis rendu là-bas et je suis arrivée vers dix huit heures et demi. J'ai hésité avant franchir le seuil de cet orphelinat qui me rappel le jour où je me suis détachée de ce que j'avais de plus au monde.
Je me suis renseignée auprès d'une religieuse , et elle m'a montré le chemin qui menait au bureau de la directrice.
Encore une fois j'ai hésité , je voulais retourner en arrière et oublier cette folle idée. En m'apprêtant à franchir cette porte , je pouvais m'attendre à tout.
J'ai toqué deux à trois fois avant d'entendre une voix m'inviter à entrer chaleureusement.
À l'intérieur de ce bureau , j'ai eu à faire la rencontre de sœur Élizabeth la grande réligieuse qui vit et travaille en ces lieux depuis plus de 40 ans.
— Que désirez vous chère madame ? Vous êtes venu pour lancer une procédure d'adoption ? Me demandait la dame très souriante.
J'ai vu à quel point ça leur faisait du bien d'offrir un foyer aux orphelins. Au Sénégal on ne trouve que les chrétiens le plus souvent pour faire un si beau geste et aider ces enfants à avoir un foyer où ils méritent de vivre épanoui et très heureux.
J'ai montré ma plaque à la dame pour lui prouver que j'étais de la police sans vouloir lui faire peur.
— Non ma sœur. Je suis de la police et je mène mon enquête sur une affaire qui remonte il y'a des années. Cela concerne un petit garçon qui a été abandonné ici en 2009. Cela concerne sa mère et on aimerait bien savoir ce qu'est devenu cet enfant.
— Ah oui , ce petit garçon. Bien-sûr comment l'oublier. Il s'appelait Junior et il était adorable tout le monde l'aimait. C'est en 2015 qu'il a été adopté par un couple qui venait en vacances des États-Unis.
— Vous avez quelques choses sur eux. J'aimerais pouvoir les contacter.
— Certains informations sont sensés restés confidentielles mais si c'est une enquête policière je vais voir ce que je peux faire. Un instant
Elle s'est absenté pendant un long moment. Et elle est revenue les mains vides.
— Désolé mais nous n'avons rien trouvé. Il y'a deux ans l'orphelinat a eu un incendie et on a perdu pas mal de dossiers et il en faisait partie. Navré de ne pas pouvoir vous aider.
J'ai fais tout ce chemin pour rien.
Moi qui me réjouissait de l'avoir enfin retrouver , voilà qu'on m'annonce que je suis destinée à vivre avec ce lourd fardeau qui me pèse.
Mais au moins j'ai pu connaître le nom qu'on lui a donné. Junior et cela me plaîsait bien. Malgré la nouvelle je continue toujours d'espérer. Un jour nous allons nous retrouver et rattraper tout ce temps perdu.
J'ai pris le temps de bien remercier la dame. Sœur Élizabeth m'a été d'une très grande aide malgré qu'elle aurait voulu m'aider un peu plus.
J'ai pris congé alors qu'il commençait à faire nuit.
J'ai pris le chemin du retour et à mit chemin j'ai remarqué qu'une voiture n'arrêtait pas de me suivre. Et j pouvais voir dans l'obscurité la marque de cette voiture luxuriante, un Peugeot 208 GTi.
J'ai changé de route. J'étais habitué à me faire suivre en pleine mission. C'est pourquoi on change de maison plusieurs fois dans l'année. C'est la raison pour laquelle , ma mère est contre ce travail.
Je me souviens qu'à ma première année au service de l'URIC , elle a été suivi et à même failli se faire enlever. Et depuis je me suis juré de la protéger en faisant attention.
Je suis allé retrouvé ma cousine Adja dans son restaurant en centre ville. Mais ceci n'était qu'un prétexte pour échapper à cette voiture qui tente de me suivre.
Je me gare dans un parking . Je me change, Une fois sortie je prend un taxi au milieu d'une foule.
J'avoue qu'en faisant cela je mets aussi la vie de ma cousine en danger. Mais je n'ai pas le choix , je le fais au vue de protéger mes parents. Et quand elle le saura , sûr qu'elle va me sortir et me demander de ne plus revenir.
Je me suis garé dans le parking , ayant toujours le regard sur l'autre qui me suivait. Il s'est garé aussi à 10 mètres de moi.
Je peux très bien aller le retrouver et lui foutre une très bonne raclette avant de l'arrêter mais je le ferais pas pour une raison évidente.
J'ai déjà pris sa plaque et cela me suffit pour faire des recherches sur lui. Je n'ai pas besoin de mettre en danger ma couverture. L'enquête est toujours en cours et c'est le seul moyen d'arriver à rassembler des preuves.
Je suis me pointé au restaurant ne manquant pas d'attirer l'attention des clients et ma chère cousine au passage.
— Wa djankh paré gua déh , temps yi daga wang barki fépés ( t'es toute fraîche, regarde moi ces fesses ).
— Aïcha tu recommence , mais que nous vaut l'honneur de cette visite.
— Je suis venue voir comment tu allais et de passage te demander de garder ma voiture pour la nuit. Je t'en supplie ne me refuse pas ce service.
— et par hasard tu vas vouloir passer par la porte de derrière ? Prétextant qu'il y'a plus de taxi sur cette route. Et ne ramène pas la même excuse. La garage est occupé etc....Aïcha Quest ce que te prend?
— ....?
— Je sais tout et cela fait des années que j'essaie de te couvrir. Là dehors il y'a un homme qui te suit et comme à chaque fois tu viens me servir tes histoires à deux balles pour réussir à t'échapper. Lanla loy daw bay danou , dama khamoul loukafi diar ( à quoi rime tout ça, dis moi ). Ce travail est un peu plus risqué chaque jour que Dieu fait, dis toi bien qu'un jour tes parents risquent d'en souffrir si un jour tu meurs. Tu mets leurs vies en danger, tu comprends.
Avant qu'elle ne finissent son discours J'ai reçu un appel de ma mère et je l'ai pris sans attendre. Je pouvais pas passer à côté surtout après ce qui vient de se passer.
— Allô maman
— Chérie , Malick est ici et il refuse de s'en aller. Je suis plus capable de me retenir je vais le tuer de mes propres mains. Après ce qu'il a fait , il ose remettre les pieds ici.
Malick ? Mais comment il a fait pour savoir où je vis.
— Qu'est ce qui se passe cousine ? Me demande Adja plus inquiète qu'elle ne l'était.
— C'est Malick , il est revenu.
Une chose est sûr s'il meurt ça sera de mes propres mains. J'ai ouvert mon sac et j'ai pris l'arme que j'y avais mit. Je risque de faire ma première victime ce soir. Malick, tu n'aurais jamais du....