Avant de commencer ce chapitre, je tiens à remercier @NanaJaeminBaekkie04 pour m'avoir aidée à trouver l'inspiration :) ( PS: allez lire sa fanfic, elle est trop bien !)
Aujourd'hui est un grand jour ! Ce matin, j'ai une réunion qui pourrait être le début d'une grande carrière pour moi ! Je m'appelle T/P et je suis illustratrice 3D chez Disney, aujourd'hui, si j'arrive à m'en sortir, je passerai chef de projet ! Rien que ça ! Je me suis réveillée très tôt, ce matin, et ça n'a pas été trop difficile car je n'ai pas dormi de la nuit tellement j'étais excitée ! Heureusement que l'anti-cernes existe ! Je ne sais pas comment j'aurais fait, sinon.... En ce moment même, je suis à l'arrêt de bus, en attendant le premier bus du matin, on sait ce qui se dit " le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ". Il y a un garçon, à côté de moi, mais je ne m'attarde pas dessus, je suis concentrée à repasser tout ce que je dois dire dans ma tête. Soudain, une des feuilles qui se trouvaient dans mes bras s'envole. NOOOOOOOOOOOONNNNN. Elle se pose où ? Sur la tête du garçon à côté de moi, PLAF sur la figure. La honte..... Il prend la feuille et me la tend :
- Je crois que c'est à vous....
- Ah, oui, merci beaucoup....et désolée...
- Ce n'est rien.
Je lui souris franchement. Maintenant qu'il est tout près de moi et que je n'ai que le loisir de le regarder, il n'est plutôt pas mal, et sa voix est à tomber, je pense qu'il chante, ça s'entend. Je me demande pourquoi il est là...
Mais bien vite, je l'oublie à nouveau, pour me reconcentrer sur mon travail, quand une feuille s'aplatit sur mon visage. Je reste surprise 3 secondes, puis prend la feuille, la décolle de mon visage, puis regarde vers le garçon, je remarque qu'il a aussi un dossier rempli de feuilles dans sa main, et qu'il regarde celle que je viens de retirer de ma tête, je la lui tends :
- Elle est à vous ?
- À qui d'autre ?
C'est vrai qu'il n'y a que nous, ici...
- Effectivement....
Nous commençons à rigoler, mais mon bus arrive, alors je monte, je m'assois près de la fenêtre, regarde en arrière et vois ce garçon, qui regarde le bus partir. Non, qui ME regarde, je lui souris, il me rend mon sourire. Son sourire est à tomber, un vrai charmeur, ce gars. Mais il a réussi à me mettre de bonne humeur et à me déstresser un peu. Rien que pour ça, je lui dois beaucoup !
Je suis de retour chez moi, la réunion s'est bien passée, heureusement, mais il y avait d'autres concurrents, qui sont également talentueux, je n'aurais les réponses que demain, en espérant que je sois prise. Je repense au projet que nous avons fini il y a 1 mois...et le visage du garçon me passe par la tête. Normalement, je garde tous mes dossiers...je cherche celui du mois dernier, et je le trouve ! Je l'ouvre, regarde le nom des coéquipiers qui étaient avec moi. Il y a également une photo d'eux. Kim Seungmin ! Je savais bien que je son visage me disait quelque chose ! Kim Seungmin, c'était lui, à l'arrêt de bus ! Nous avions travaillé ensemble sur le dernier projet, qui était de faire un mini-film pour les enfants à l'hôpital ! Je sais aussi pourquoi je ne m'en suis pas souvenue tout de suite ! Il travaille dans la section de mixage, il enregistre les voix et aide pour le choix des musiques. Moi je m'occupe de designer les personnages, donc nous ne travaillons vraiment pas dans le même secteur. Mais si mes souvenirs sont bons, il me semble qu'il est toujours souriant, serviable et drôle. Je me demande si il m'a reconnue...cela m'étonnerait, il est du genre franc, si il m'avait reconnue, il me l'aurait dit. Je décide d'aller me coucher, j'ai vraiment besoin de sommeil.
Le lendemain, je monte dans mon bus, j'ai failli le rater ! Il faut dire que mon réveil n'a pas réussi à me réveiller. Je m'assois à la première place que je vois, met mes écouteurs, et regarde par la fenêtre tout le long du trajet, je stresse tellement ! Les résultats vont tomber aujourd'hui ! J'ai l'impression d'être retournée au lycée, avec le stress du bac. Cette pensée me fait sourire. Je descends du bus, mon sourire avait disparu, je stresse comme ce n'est pas permis. Je rentre dans l'enceinte de l'entreprise, me dirige vers mon bureau, bois une gorgée de café. Soudain, le haut-parleur s'active : " Mademoiselle T/P est attendue dans le bureau de Monsieur Margatarde "
Mr. Margatarde est mon chef. Il n'est pas très apprécié... Je me lève, plus stressée que jamais, en plus je déteste me faire remarquer comme ça ! Je toque à la porte de mon boss et attend une réponse. Comme il sait que je suis stressée, il me fais poireauter 3 minutes devant sa porte. Je jures, un jour je lui revaudrai ça ! Quand il me permet, enfin, d'entrer, je m'avance en ayant l'air sûre de moi. Il faut faire bonne impression, même si mon stress me ronge de l'intérieur. Il prend la parole :
- Mademoiselle T/N T/P, premièrement, vous pouvez vous asseoir, au lieu de rester debout comme un chou.
Je vous l'avais, dit, il est adorable, ce monsieur...Cependant, je m'assoie bien volontiers. Il continue :
- Sauf erreur de ma part, hier vous avez assisté à une réunion pour déterminer le nouveau chef de projet ?
- Effectivement...
- Eh bien, on vient de m'appeler pour m'annoncer les résultats.
Je me crispe. Heureusement, il ne le remarque pas :
- Je vous ai fait venir dans mon bureau pour vous annoncer....
Encore du suspense, merci, monsieur....
- Que, bien que je ne comprenne pas leur choix, vous avez été retenue.
Vous savez, ce moment où tout le stress s'en va d'un coup, ou vous vous sentez plus légère qu'une plume et aussi bien qu'un poisson dans l'eau ou un oiseau dans le ciel ? Bah c'est exactement comment je me sent. Juste....trop excitée, joyeuse, j'ai envie de sauter partout et de pleurer. De joie, évidemment. Mais mon chef me sors de mes pensées :
- Vous ferez équipe avec la section enregistrement, pour qu'ils vous décrivent le type de voix des personnages à créer.
- Bien. Merci beaucoup.
- Vous avez une réunion donc, à 10h.
Je regarde l'heure : 9h58.
- Où se situe la réunion ?
- Comme les salles sont toutes prises, ce sera dans la salle d'enregistrement.
Dit-il bien lentement. Non, parce que les studios d'enregistrements sont à L'EXACT OPPOSÉ de l'endroit où je me situe actuellement. Et je n'ai plus que 1 minute pour y arriver.....Donc, je passe à mon bureau en panique, prend juste de quoi écrire et sors en tapant mon meilleur sprint. J'arrive à 10h03, alors que d'habitude je met 10 minutes....Je rentre essoufflée dans le studio pour me retrouver nez à nez avec....LE GARS DU BUS, ou plutôt Kim Seungmin, puisque je connais son nom, maintenant. Je suis essoufflée et rouge en face d'un beau gars frais. POURQUOI MOI ? Il me sourit en me reconnaissant. Je vais mourir. Encore une fois...POURQUOI MOI ? Bon, je retrouve mes esprits, je lui sourit en retour et m'excuse de mon retard. Il se décale pour me laisser entrer, ce que je fais. La salle est minuscule. Nous ne sommes que deux ? Il prend la parole, et comme si il lisait dans mes pensées :
- Mon collègue devait venir, mais il a eu un empêchement de dernière minute....
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à le croire. Je m'approche de la table et m'assois, trop heureuse de pouvoir me reposer. Je vois une bouteille d'eau fraîche se poser devant moi. Le Graal ? Il existe ? Je lève les yeux et vois Seugmin me regarder, presque mort de rire :
- Eh bah, je savais pas qu'on pouvait regarder une bouteille d'eau avec autant d'envie. Prends la, tu vas baver sinon.
Je le regarde méchamment mais dit :
- Merci....
Puis je prend la bouteille et en vide la moitié. Très sexy et distingué, mais bon, tant pis. J'avais trop soif. Je relève la tête :
- Merci, tu m'as sauvée !
- Bah de rien....
Il me regarde bizarrement.
La réunion se passe très bien, j'ai déjà l'idée du personnage bien en tête. Je salue Seugmin de la main en souriant avant de me diriger vers chez moi. Je commence les croquis du personnage, mais au bout du 3ème essai, je me rends compte que je connais ce visage...Je regarde mon dessin de plus près....Oh oh...Un prénom me passe par la tête, Seugmin. Je pousse un soupir...je me désespère... Je lui ai parlé la première fois il y a 3 jours, et ce gars apparaît même dans mes dessins ? C'est quoi mon problème ? Sérieusement ? Je prends une grande inspiration, froisse mes dessins, et les jette. Pas question de garder un gars que je connais à peine chez moi, même en dessin. Mais mon dessin était trop beau... Soudain, je m'arrête. J'ai une idée, pas forcement bonne et peut-être totalement folle, mais bon, que serait la vie sans son brin de folie ? Je me dirige donc vers la cuisine, pour exécuter mon plan.
Le lendemain, je me dirige directement vers le studio d'enregistrement, un paquet à la main. Seugmin est déjà là. Parfait. Je m'installe tranquillement et prend la parole :
- Ton collègue a encore un empêchement ?
Il me regarde perplexe, presque gêné et dit :
- Oui..
Je m'en doutais.
- Il est parti en vacances ?
- Oui, pile pendant les réunions, pas de chance....
- On ne peut pas l'appeler ?
- Euh....
- Tu sais, si ça te gêne qu'on soit que tous les 2, tu peux me le dire....
- Pourquoi tu penses ça ?
- Parce qu'il n'y a pas un de tes collègues en vacances, Kim Seugmin.
- Tu as vérifié ?
- Non, c'est juste une intuition. Mais j'aimerais savoir pourquoi tu as menti.
- Quand j'ai vu que c'était toi, la fille du bus, j'ai paniqué, je sais pas pourquoi. Et comment tu sais mon nom ?
- Quand on s'est vu ce matin là, à l'arrêt de bus, je me suis dit que j'avais déjà vu ta tête quelque part. J'ai cherché dans un de mes anciens dossiers, et on avait déjà travaillé sur un même projet, c'était Raiponce, si je me rappelle bien, et ton nom était marqué sous ta photo.
- Tu as une photot de moi chez toi ?
C'est vrai, ça, je jette les dessins mais pas les photos ? Je suis bizarre.... Je reprends la parole :
- Oui, je garde tous les projets sur lesquels je travaille, avec les personnes qui sont associées au projet. Mais si tu trouves ça bizarre, je peux jeter ta photo.
- Si c'est une habitude chez toi, je vais pas prendre ça comme un comportement bizarre, même si ça m'intrigue.
Je lui tends la boîte :
- Tiens, ce sont des biscuits, pour te remercier de la bouteille d'eau, hier.
- Ça c'est bizarre.
- Non c'est gentil.
- Oui, merci d'ailleurs, mais c'est bizarre.
- Je vais prendre ça comme un compliment.
Nous commençons la réunion après ce dialogue plus ou moins....inhabituel ?
Le soir, alors que nous allions partir chacun de notre côté, je lui dit :
- Hier j'ai essayé de dessiner le personnage, mais il avait un problème, il te ressemblait, du coup je voulais te demander si ça te dérangerai si le personnage avait ta tête, si je n'arrive pas à faire autrement ?
- C'est un problème d'avoir ma tête ?
Je rigole, comprenant ma bourde :
- Absolument pas ! C'est même le contraire, mais je sais pas si tu serais d'accord avec ça ou pas....
Pour une raison que j'ignore, il sourit.
- Non, ça ne me dérange pas, mais je pourrai voir ces dessins ?
- Bah je les ai jetés en me disant que ce n'était pas correct, mais je vais réessayer ce soir.
Il parut suspicieux. Mais bon, passons. Qu'est-ce qu'il me prend à essayer de deviner ce qu'il pense ? Je rentre donc chez moi, avec un but en tête : dessiner SANS que mes dessins prennent l'apparence de Seugmin.
Le lendemain matin, je suis désespérée...J'ai passé la nuit à dessiner, et TOUS les dessins avaient pris l'apparence de Seugmin, même quand je fesais des traits par ci par là, ça prenait l'apparence de mon collègue. Je me rends au bureau, et tend à Seugmin la liesse de feuille avec des têtes de lui dans tous les sens et angles possibles et imaginables. Il est abasourdi :
- Tu as fait tout ça cette nuit ? Tu as une vie où pas ?
- Oh la ferme. Oui, j'ai fait tout ça cette nuit.
- Hoho, madame est ronchon ce matin.
Je ne prends pas la peine de répondre et pars me chercher un café. Je sens que je vais en avoir besoin...La journée se passe plutôt bien, quoique j'ai remarqué que Seugmin me taquinait beaucoup. Au début cela m'ennuyait, puis, quand je me suis réveillée, je me suis prise au jeu et lui répondait en faisant de l'ironie au lieu des " la ferme." du matin. Nous avons donc bien rigolé. Mais par ce moyen, il a réussi à me soutirer quelques informations personnelles, comme par exemple, un bout de mon adresse, le fait que je ne suis pas en couple, que je suis française, même si ça se voit mais bon.
Les jours passent, et Seugmin et moi nous rapprochons. Cependant, le projet arrive à sa fin, nous ne pourrons donc plus nous voir au travail, ou moins souvent, puisque nous travaillons dans des secteurs complètement différents. Je ne veux pas me l'avouer, mais cela me rend triste, et je ne veux pas en parler à mon collègue, car j'ai peur qu'il me dise que nous ne nous sommes rapprochés que pour la bonne entente du travail et qu'il ne m'aime pas vraiment. Sauf que ce gars sait comment je me sens, peu importe quand, il le sait, quand je lui ai posé la question de comment il pouvait savoir, il m'a répondu que j'étais un livre ouvert en ce qui concerne mes sentiments. Pourtant j'essaye le plus souvent de cacher ce que je ressens vraiment, je ne sais pas pourquoi, je le fais naturellement...Je ne lui ai rien dit, bien sûr. Mais du coup, il me regarde H24 pour essayer de deviner. Cela me perturbe beaucoup. Je lui dit :
- Tu pourrais arrêter de me fixer ? Ca devient gênant à force...
-Mais je ne te regardes pas.
-Mais bien sûr. Tu regardes quoi alors ?
- La beauté qui se trouve juste devant moi.
Je me retourne pour voir de qui il parle.
-Mais il n'y a personne...
- Tu es vraiment bouchée hein.
- Ca se pourrait bien.
Je souris pour lui montrer que je ne suis pas complètement débile et que j'avais compris.
-Et au lieu de trouver des excuses débiles, tu pourrais vraiment arrêter s'il te plaît ?
-Oui...Et un merci peut être non ? Parce que ce n'était pas une excuse débile...
Pour le coup, je me sens rougir. Je baisse la tête pour le cacher et dit :
- Mer...Merci.
- De rien beauté.
- YAH !! N'en rajoute pas !
- Je n'oserai jamais.
Il me fait un clin d'oeil. Je lui tire la langue. Oui, très mature mais tant pis. Nous éclatons de rire, on dirait des enfants de 5 ans. Le soir je rentre chez moi, seule encore, mais mon petit doigt me dit que ça ne devrait pas durer encore longtemps...Mon petit doigt me dit de ces trucs des fois...Insupportable. Je fais des gâteaux au citron, les préférés de Seugmin. Oui, j'ai aussi gratté quelques infrmations sur lui. Je sais qu'il a une soeur, qu'il a deux ans de plus que moi, et qu'il est tout aussi célibataire que moi. La raison de ces gâteaux ? Demain est le dernier jour de notre collaboration. J'ai donc envie de lui offrir quelque chose pour le remercier de ces merveilleux jours passés avec lui. J'espère aussi que nous aurons l'occasion de retravailler ensemble.
Je faisais tranquillement mes gâteaux quand mon petit doigt se réveille. Il me dit, dans ma tête bien sûr, une bouche n'est pas apparue de nulle part :
- Eh oh. Tu es bête ou quoi ?
- Super, je ne me respecte pas moi-même, quoi rêver de mieux ?
- Non mais sérieux, ne me dit pas que tu n'a pas remarqué ?
-Remarqué quoi ?
- Que tout ce que tu dis pourrait être dit par une personne folle amoureuse ?
- Mais je ne pense qu'au travail quand je pense à Seugmin.
-Mais bien sûr. Tu es au courant que je fais partie de toi et que je sais tout ce que tu ressens POUR DE VRAI ?
-Mais pour le coup, je disais ce que je pensais vraiment.
-Réfléchis deux secondes, tu es triste parce que tu ne vas peut-être pas le revoir, tu espères de tout ton coeur le revoir, tu lui prépares des gâteaux, ses préférés en plus, alors que vous avez juste collaboré ensemble, et quand tu dessines, tu ne sais faire que sa tête.
- Olala, mais c'est vrai que vu comme ça...Donc...je suis...
- Amoureuse, peut-être ? Non je t'aide, parce qu evu comment c'est parti, on en aurait eu encore pour cinquante jours.
- Amoureuse ? Moi ? Pour de vrai ? De Seugmin ?
J'ai envie de me dire "mdr" mais je sais que ce serait me mentir à moi-même.
Le lendemain, je me rends au travail, moitié stressée, moitié excitée. Quand je vois Seugmin, je rougis instantanément. Fichu petit doigt...Il pose sa main sur mon front pour voir si je n'ai pas de fièvre dû à ma couleur plutôt flashy. Je lui dit que ce n'est rien, qu'il ne faut pas qu'il s'inquiète. Je n'ose pas lui donnner les gâteaux, cela signifierai la fin. Et cela me rend triste, bien plus que si Seugmin n'était pour moi qu'un simple collègue. Fichu petit doigt. Un moment, Seugmin me fixe, je sens son regard sur moi, je le regarde dans les yeux et dis :
- Tu me fixes encore !
- Oui.
-C'est tout ? Pas d'excuse ?
-Non.
- Ca va pas ?
- Bof.
Je m'approche pour mettre ma main sur son front, mais avant que ma main ne touche son front, il me l'attrape, et la lâche.
- Ne me touches pas. dit-il d'une voix froide.
Je me recule effrayée, il est trop flippant comme ça, il n'a jamais été aussi froid. Je lui dit :
- Tu sais que tu peux me parler.
-Mais je n'en ai pas envie.
- Comme tu veux. j'adopte le même ton. Je vais chercher un café.
Je me lève et pars, les larmes aux yeux, le café était plus une excuse qu'autre chose. Je le savais, mon petit doigt a menti. Je me dirige aux toilettes, me passer un coup d'eau sur le visage et me calmer.
Quand je retourne dans la salle, je la trouve vide. Tant mieux, comme ça il ne verra pas mes yeux encore légèrement rouges. Je referme la porte, et sens Seugmin me coincer contre le mur. Je sais que c'est Seugmin car je reconnais son odeur, et puis il n'y a que lui pour être dans cette salle. Je me retourne pour me mettre face à lui.
Il brandit une boîte et me demande ce que c'est.
- Des gâteaux au citron. dis-je en haussant les épaules.
- Pour moi ?
- Oui...
- Excuse-moi pour tout à l'heure, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Mouais.
Il s'éloigne pour manger les gâteaux. Il s'exclame :
- Ils sont super bons !
-Merci...
- Ca va pas ?
- Si. Très bien.
- Je vais y aller. Il se fait tard.
- Ok.
Bam. Fissure au coeur. Oui, il m'en faut peu. Je me retourne et commence à partir, quand soudain, je me retrouve collée contre le mur, avec Seugmin en face de moi.
- Encore ?
Il se rapproche tout doucement de mes lèvres, puis s'arrête à quelques millimètres, je sens son souffle. Impatiente, je franchis la distance qui séparait nos lèvres. Je le sens sourire, alors je souris aussi, je suis tellement heureuse, que le mots ne serviraient à rien pour décrire ce que je ressens.