L' Écho des disparus

Par Eddyraconte

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New York, au cœur de l'exposition universelle, Alex vit sous les feux des projecteurs. Entre deux émissions d... Plus

Un réveil inattendu ...
Démarrer du bon pied ! 😀
Une personnalité atypique
Une pause bien méritée ! 🙆‍♂️
Une soirée mémorable ...
Une rencontre surprenante
Le calme avant la tempête
Un homme mystérieux
Rivalité passagère ?
Des retrouvailles plutôt tendues ...
Une émission à l'issue incertaine ...
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62

Une rivalité de longue date

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Par Eddyraconte



                       Donald Trump se leva, il quitta le studio sans dire un mot. Alex clôtura l'émission. Il avait l'habitude de tenir tête aux plus puissants de ce monde. Il n'aimait pas ce type d'interview calme, très formelles, structurées. Il préférait que les vérités éclatent, peu importe les formes employées.

Donald Trump interloqué                      

                         « Le contenu, pas la forme ! » Lui répétait sans cesse Barney quand il n'était encore qu'un simple pigiste. Alex sortit du studio et se dirigea vers les toilettes les plus proches. Là, face au miroir, il sortit un flacon de médicament. Il avala deux pilules, puis quitta la pièce. Cela faisait un an qu'Alex était sous anti-dépresseur. C'était le seul moyen pour lui de tenir la pression. À l'extérieur, il faisait mine que tout allait pour le mieux. A l'intérieur, il était rongé par le stress et l'anxiété.

                       Il était dans le couloir, attendant l'ascenseur. Après cet exercice, il rencontra Arthur à la sortie des studios. C'était un des journalistes de la rédaction. Il remarqua aujourd'hui un homme plutôt en forme, affichant un sourire narquois. Ses cheveux blonds étaient biens peignés, cela lui donnait un aspect très intellectuel, ce qu'il n'était pas du tout ... Arthur enviait profondément Alex et ne cachait pas sa jalousie. Ce jour-là, il tint des propos très offensants à son égard ...

                         Arthur,lui, ne se cachait pas et affichait ostensiblement une rivalité de cour de récréation. Il désirait sa place et ne s'en cachait pas.Ils se connaissaient depuis l'école de journaliste mais cette animosité remonte bien au-delà de la simple jalousie au sujet de la situation d'Alex. Alex avait séduit la petite-amie d'Arthur à l'Université de Columbia qui n'était autre que Suzan, son épouse.

                       Depuis cette querelle d'ego, les deux hommes entretenaient des rapports plus que froids et Arthur avait failli en arriver aux mains. Il n'avait toujours pas digérer cette histoire qui remontait à il y a presque 20 ans, sur les bancs de la fac.

     L'Université de Columbia à New York

                      Alex repensait à son père. Le seul qui était parvenu à lui transmettre le sens de l'effort. Le seul qui lui avait transmis sa détermination et sa force. Bertrand Barro était un riche homme d'affaire blanc. Il travaillait dans la finance, à Wall Street. Alex détestait les financiers pour cette raison. Il accusait le travail de son père de l'avoir tué. Bourreau de travail, il quittait la maison à six heures et ne revenait jamais avant au moins 20 heures passées.

                     Il se remémora les obsèques de son père, il se souvenait parfaitement de la date, le 11 mars 1990. Il était très jeune, il avait à peine cinq ans. C'était au moment de la mise en bière. Le cercueil était ouvert au fond de la pièce. Alex pleurait.

— Je ne veux pas y aller, je ne veux pas le voir. pleura-t-il.

— Mais si, tu peux y aller, c'est important, répondit sa mère.

— Non, je ne veux pas maman.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda son oncle.

— C'est rien, il a juste peur d'y aller.

— Oh, ce n'est rien, viens avec moi, ça va bien se passer ... répondit son oncle en lui tendant la main.

                      Alex prit la main de son oncle et se rendit au cercueil, il vit son père,là, gisant inerte. Son héros avait disparu.

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