Les rêves peuvent devenir réa...

By TheaQueen09

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Fanfiction centré sur Stephen Amell More

Prologue
Départ.
Arrivé a Toronto.
Premier jour de travail.
Le beau brun ténébreux ou bizarre
Pourquoi pas ?
Los Angeles, baby !
Il fait chaud aujourd'hui
Paris ou Cannes? Et non c'est Lille
Allez Manon, décoince toi !
Mes cicatrices font parties de ma vie.
Un petit Karaoké?
Joyeux anniversaire Manon!
Enquetrice de renoms !
Les apparences sont parfois trompeuses
L'amour n'est pas vraiment ce qu'on croit qu'il est
Hey, je suis Killer Frost.
Le passé doit rester le passé.
Et si on appeler Green Arrow a la rescousse ?
Mon plus gros démon.
Croyez moi, vous ne le connaissez pas.
La vie n'est pas juste pour tout le monde
Vous aimez les comédies musicales ?
Mange tes œufs toi.
Pas de cochonnerie dans mes draps propre.
Je vais être Tata !
Je prépare des desserts moi ?
Donc je fais une journée de route pour qu'elle fasse des blagues.
Je crush sur lui depuis que j'ai 15 ans !

Demain soir, je serai déjà loin.

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By TheaQueen09

(Note : Je tiens à préciser que ce chapitre sera dur a lire, comme dur a écrire, j'ai mis 3 jours, il parlera de chose dur, de violence, si vous êtes sensible, évité ce chapitre, je le résumerai au prochain chapitre, surtout la fin sera très violente, je mettrais des petites étoiles * quand ce sera le moment, bonne lecture !) 



Moi : Je vais tout pour raconter, mais ne me juger pas. 

Stephen : Mais non, ne t'en fais pas.

J'avais la boule au ventre.


Flashback 3 ans auparavant.


Je vivais avec Elliott depuis quelques mois maintenant. Il était mon monde. Je n'avais que lui. Pas par amour, mais il m'avait prouvé A+B que mes amis n'étaient pas fréquentables. Je ne parlais plus à Marine depuis quelque temps. Je ne voyais plus que mon frère et sa copine Émilie.

J'avais un bleu assez imposant sur le bras. Je devais le cacher avant qu'ils arrivent. J'étais dans la salle de bain, j'essayais de camoufler avec de maquillage.

Elliott : Tu vois, tu te serais levé pour me faire mon café plutôt que de dormir. 

Moi : J'étais fatiguée.

Elliott (en attrapant une touffe de cheveux) : Tu me réponds? Je t'ai dit quoi . Je ne suis pas ton pote moi.


L'interphone sonne. Je vous ai pas dit que j'étais heureuse.

Elliott accueille Léo et Émilie comme si la scène d'avant n'avait jamais existé. C'était toujours comme ça. Il est violent au moins 1 fois par jour minimum, il boit aussi. Il ne me frappait pas seulement il abusait de moi aussi, parce qu'on est ensemble. Et dans 1 mois on sera marié. Vous allez me dire de partir, j'ai essayée, j'ai tout essayé, mais il est toujours là, et quand il apprend que je parle, il me frappe encore plus fort, j'ai eu des côtes cassées, une cheville, des foulures, des cocards et j'en passe. 1 an où je subis ça, j'ai essayé de le quitter, il m'a toujours retrouvée.

Léo ne l'aimait pas et faisait l'hypocrite avec lui, mais il n'est au courant de rien. J'étais sur le balcon avec Émilie.

Émilie : Si tu n'es pas heureuse, tu peux venir chez nous, et tu le sais.

Moi : Je vais bien, je suis juste fatiguée. 

Émilie : Est-ce qu'il a déjà été violent avec toi ?

Moi : Quoi ? Non. 

Elle appuie sur mon bras. 

Moi : Aïe ! Arrête ! J'ai glissé en nettoyant je me suis cognée au meuble !

Émilie : et moi je suis la reine d'Angleterre ! 

Moi : Arrête tes bêtises. Il ne m'a pas frappé !


Non, en réalité, hier matin je ne me suis pas levé avant pour préparé son café, il m'a traîné hors du lit par les pieds en me faisant voler contre le meuble, j'ai une bosse aussi mais ça ne se voit pas.

Voilà mon quotidien. J'avais réussi à repousser le mariage. J'étais tombé malade pendant plusieurs semaines. On avait repoussé le mariage de 6 mois.

J'avais mal à la poitrine et j'avais perdu beaucoup de poids, je n'avais pas eu mes règles. J'ai acheté un test de grossesse en cachette. Je le ferai quand il ne sera pas là. J'avais laissé tomber mon travail de vendeuse, j'avais de plus en plus des bleus, ma patronne se poser de plus en plus de questions.

Le lendemain en partant je n'avais pas le droit à un bisou comme un couple normal moi j'avais le droit à ça : que la maison soit propre et la bouffe soit faite quand je rentre.

Je vais dans la salle de bain et je fais pipi sur le fameux test. Je priais pour qu'il soit négatif. Je passait les 2 minutes les plus longues de ma vie. Si je suis enceinte et qu'il l'apprend, je ne pourrai plus jamais fuir. Même si par le pur hasard j'arrive à le quitter, il sera toujours dans la vie de cet enfant. On ne pourra pas s'en sortir dans une vie saine. Mais d'un côté jamais je ne serai capable d'avorter, je veux un enfant, mais pas de lui, j'ai toujours voulu un bébé. D'un autre côté ce bébé peut être ma porte de sortie. Ce bébé n'aura pas été créer dans l'amour, mais surement d'un rapport ou mon esprit n'avait pas répondu présent.

Mon chrono sonne. J'attends quelques secondes avant de regarder le test. Je vois 2 barres. Ce qui signifie qu'il est positif. Il ne doit pas savoir, je dois m'enfuir. J'irai faire une prise de sang afin de savoir de combien de temps je suis enceinte, parce que je n'en ai aucune idée. Je ne prenais pas ma pilule régulièrement, ça arrivait souvent que je la vomisse. Je suis souvent malade. Là, je dois tenir pour ce bébé.


Quelques mois passe, quand j'ai fais le test de grossesse, en réalité j'étais enceinte de presque 3 mois. Aujourd'hui, j'en suis à 7 mois. Elliott n'est pas au courant, et j'ai trouvé un plan pour partir, Émilie m'aidera. Étant très en sous-poids au début de ma grossesse, j'avais réussi à reprendre un poids normal actuellement, sans avoir un gros ventre, il ne s'est rendu compte de rien. Tellement égoïste et ne pensant qu'à sa petite personne, que je lui faisais croire que j'avais mes règles chaque mois, parfois 2 semaines d'affilée. Je faisais en sorte que tout soit parfait, histoire qu'il ne me tabasse plus. Ça lui arrive encore de me gifler ou de me tirer les cheveux, tant que ça touche pas mon ventre ça me va.

En ce qui concerne Émilie, je lui ai parler, je lui ai dit le strict minimum, que j'étais enceinte, et que je devais partir loin, elle n'avait pas posé de questions, et m'avait fait promettre de ne rien dire à Léo tant que je n'étais pas en sécurité. Si Léo l'apprend, il va réagir, et ma fuite sera un échec. J'avais prévu de partir dans 1 mois.

Chaque rendez-vous, je les faisais seule, chez une gynécologue qui pouvait m'aider, elle avait contacté pour moi un centre pour femme battue, où Elliott ne pouvait pas me retrouver. Oui, elle l'avait deviné en m'auscultant. Je lui avais fourni avec l'aide d'Émilie les photos de mes bleus, contusions, fractures, hématomes depuis des années. Lors de ma fuite, il sera appréhendé et ira devant la justice. Si tout son passe bien. Émilie achetée des vêtements pour le bébé et les avait donné au centre. Au fait, c'est un petit garçon, il s'appellera Maël. Oui, comme le mec dans le film LOL.

Le jour de ma fuite devait arriver quand il sera absent plusieurs jours, histoire d'être sûr qu'il ne rentre pas plus tôt et qu'il me voit prendre mes papiers et mes affaires pour partir sinon ça serait trop dangereux pour le bébé. Et pour son travail il devait partir 3 jours en Angleterre. Je n'avais plus que 3 semaines pour être libre.


Les 3 semaines passèrent vite. Il partait demain matin, je passais donc ma dernière nuit à côté de ce monstre. J'avais si peur que mon plan ne marche pas. Il m'avait envoyé au supermarché lui acheter des trucs pour la route. 

... : Manon ?

Moi : Marine ? 

Marine : Je t'avais a peine reconnu, tu es si maigre ... Comment tu vas ? 

Marine et moi, on était amie depuis si longtemps, je l'avais laissé tomber, Elliott ne voulait plus que je lui parle, alors j'avais arrêté de lui répondre et de la contacter. On se parle un peu.

Marine : T'es toujours avec lui?

Moi : En Fait, je pars demain

Marine : Tu l'as quitté? 

 Moi : non, mais je m'en vais. Je peux te contacter quand je serai dans mon nouveau chez moi ? Tu me manques tu sais.

Marine : mais oui Manon, mais parle-moi ? Comment ça tu pars mais tu le quittes pas ? 


Mon téléphone sonne, c'est lui.

Moi : Je peux pas t'en dire plus, je t'appelle demain quand je pars, Émilie me récupère à 15 h.

Je m'en vais en me dépêchant et répondant à son appel. Je ne devais surtout pas oublier son Whisky. Je ne supportais plus son odeur.

Je rentre. 

Elliott : T'a été longue. 

Moi : Désolée.


Je lui sers un verre. Et lui donne la bouteille. Je pars faire à manger. Après le repas, je pars directement au lit. 

Moi : Tu pars à quelle heure déjà?

Elliott : 9 h. Tu'as préparé ma valise? 

Moi : Oui, toutes tes affaires sont prêtes devant la porte. 

Je vais dormir.Je vais au lit, j'étais si fatiguée à force de stressée.


**********************************************************************************************************************************************************************************************


Je sentis des coups dans mon dos ce qui me réveilla. Je ne bouge pas, je mets la main sur mon ventre, je te promets bébé, c'est la dernière fois que ça arrive. Je le laisse finir. J'attends qu'il dorme et je vais dans la salle de bain, je change de pyjama, le met dans un sac, je mettrai les draps demain. 

 Une preuve de plus.

Il a tellement bu qu'il ne se réveillera pas avant demain je vais dans le canapé et j'essaie de dormir. 

J'étais réveillé à 6 h, je prépare son petit déjeuné et le reste de ses affaires, je le réveille.

 En partant, il m'attrape par la nuque 

Elliott : au fait, je pars que 2 jours, tu n'as pas intérêt à sortir, demain soir je serai rentré.


Demain soir, je serai déjà loin. J'attends 2 h avant de faire quoi que ce soit. Je range l'appart nickel. Et j'attends, encore et encore. C'était long, je fais mes affaires petit à petit, je ne prends que l'essentiel. Cette ordure avait pris mes papiers, mais ce qu'il ne savait pas c'est qu'un passeport m'attendait chez mon frère.

Le temps passe, 14h50. Émilie devait klaxonner quand elle était là. 

Je l'entends le faire, je regarde par la fenêtre. Marine était avec. Je souris pour la première fois depuis longtemps.

Je prends mon sac, j'ouvre la porte et la referme sans me retourné. Je commence à descendre..

... : Tu vas ou là ? C'était Elliott. Je commence à trembler.

Moi : J'avais oublié quelque chose aux courses, j'y retournais . 

Elliott : mais tu me prends pour un con en plus . Tu crois que je les ai pas vues tes copines .

Moi : ah bon ? 

Il m'attrape par les cheveux. Et me tire jusqu'à l'appart et me fait rentrer. J'entends le klaxonne d'Émilie s'affoler. Je regarde ses yeux. À l'aide les filles. Aidez-moi.

Elliott : Tu crois que je sais pas que tu es enceinte ? Pourquoi tu me l'as pas dit ? Mmh surement parce qu'il n'est pas de moi.

 Moi : mais si. On peut faire un test de paternité si tu veux. 

Elliott : J'ai engagé quelqu'un pour te suivre et tu vas 3 fois par mois dans un immeuble. C'est où ?

Il enlève sa ceinture et commence à me fouetter.

 Moi(en pleure) : C'est un centre pour femme battue

Elliott : Moi je te bats? JE TE BATS? Non, je te donne l'éducation que tu n'as pas eue. Tu m'as menti, et t'essayes de te barrer avant notre mariage . Tu es qui pour choisir ta vie? 

Il me prend par le cou.

Elliott : Tu serais à moi, jusqu'à ce que la mort nous sépare. 

Son regard était si noir, la mort c'était maintenant.

Il commence à me frapper dans le visage, j'étais à terre, il frappe dans mon ventre, encore et encore, je sens le sang couler, sur mon visage j'essaie de protéger mon ventre. Les filles à l'aide. Il met tout son poids sur mon pied jusqu'à ce qu'on entend mon os se briser, je hurle de toutes mes forces. Il me soulève d'une main et me jette contre la table, j'essaie de me relever, il tape dans ma jambe valide et me brise l'autre jambe. Je sens le bébé s'agiter. Il bloque la porte le temps de me finir. J'étais à terre et je hurler de toutes mes forces. J'entends toquer a la porte. Il me frappe à la tête, encore et encore, et frappe mon ventre, je regarde le sol, il y a du sang partout autour de moi, ça s'écoule à une vitesse monstre. Ma tête me brûle, je tiens mon ventre. Je pleure, je le supplie d'arrêter, il y a énormément de bruit. Il m'insulte, me frappe. Je commence à ne plus sentir de douleur au bout d'un moment. Il y avait de plus en plus de sang. J'entendais Émilie me dire de tenir le coup. Je ne sens plus de douleur, de ne sent plus d'odeur, je n'arrive plus à bouger, ses coups sont toujours présents. Je me laisse faire. Je devais sauver mon bébé je n'ai pas réussi. Alors autant me laisser mourir. Je commence à ne plus rien entendre. Je ne vois plus rien non plus. 

Alors c'était donc ça ma vie. Me faire tuer parce que j'ai été séduite par un homme? Qu'il a voulu contrôler ma vie. J'aurai dû partir. Si j'avais écouté mes proches je serais vivante et en sécurité. Là je ne suis plus rien. 

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