Play with fire [ TERMINÉ ]

By unxpetiteblonde

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« À trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se brûler les ailes. » ... More

NDA <3
chapitre un.
chapitre deux.
chapitre trois.
chapitre cinq.
chapitre six.
chapitre sept.
chapitre huit.
chapitre neuf.
chapitre dix.
chapitre onze.
chapitre douze.
chapitre treize.
chapitre quatorze.
chapitre quinze.
chapitre seize.
chapitre dix-sept.
chapitre dix-huit.
chapitre dix-neuf.
chapitre vingt.
chapitre vingt et un.
chapitre vingt-deux.
chapitre vingt-trois.
chapitre vingt-quatre.
chapitre vingt-cinq.
chapitre vingt-six.
chapitre vingt-sept.
chapitre vingt-huit.
chapitre vingt-neuf.
chapitre trente.
chapitre trente et un.
chapitre trente deux.
chapitre trente trois.
chapitre trente quatre.
chapitre trente cinq.
chapitre trente six.
chapitre trente sept.
chapitre trente huit.
chapitre trente neuf.
chapitre quarante.
chapitre quarante et un.
chapitre quarante deux.
chapitre quarante trois.
chapitre quarante quatre.
chapitre quarante cinq.
chapitre quarante six.
chapitre quarante sept.
chapitre quarante huit.
chapitre quarante neuf.
chapitre cinquante.
chapitre cinquante et un.
chapitre cinquante deux.
chapitre cinquante trois.
chapitre cinquante quatre.
chapitre cinquante cinq.
chapitre cinquante six.
chapitre cinquante sept.
chapitre cinquante huit.
chapitre cinquante neuf.
chapitre soixante.
chapitre soixante et un.
chapitre soixante deux ( prt 1 ).
chapitre soixante deux ( prt 2 ).
chapitre soixante trois.
chapitre soixante quatre.
épilogue.
remerciements + tome 2 !
sortie du tome 2 <3

chapitre quatre.

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By unxpetiteblonde

- Jason, tu peux venir me chercher à la boxe ce soir ? Demandais-je a mon frère, alors que je me prépare à partir au lycée.

Jason hoche la tête tout en mangeant sa tartine, alors que je lui souris et sors de la maison.

Pendant que je roule jusqu'à mon lycée, je me repasse toute la soirée de vendredi dans ma tête. J'étais vraiment ivre, c'est le cas de le dire.

En réalité, je me souviens de tout, je me souviens toujours de tout. Mais il y'a un moment qui reste tout de même flou. Que faisaient Kilian et ses amis, avec Julia et moi dehors ? Je n'arrive pas à me souvenir de ce moment de la soirée et ça me perturbe, je dois l'avouer.

Je me gare à ma place habituelle et rejoins mes amies dans la cour du lycée, assises sur notre banc préféré.

- Alors, tu t'es remise de la soirée ? Me demande Julia, tout en tapant sur son téléphone sans relever la tête.

- J'ai eu le week-end pour ça, mais il faut dire qu'on était vraiment dans un état pitoyable. Réponds-je à Julia dans un souffle. En parlant de ça, tu étais où toi ? Demandais-je en m'adressant maintenant à Chiara.

Il est vrai que nous n'avons pas vu Chiara de toute la soirée. Elle devait sûrement être avec un mec qu'elle a trouvée chez Charlotte.

Comme d'habitude.

- Elle s'est encore tapée un mec. Alors, qui a été l'heureux élu ? Demande Julia, un sourire pervers aux lèvres.

- Scott, de l'équipe de football. Avoue notre amie, un sourire fier aux lèvres.

Quand je dis que Chiara a un faible pour les joueurs de l'équipe de football, je dis vrai. Elle les adore et j'ignore pourquoi.

Certains joueurs font l'exception, mais la plupart sont des gros machos arrogants et totalement stupide. Ça me répugne au plus haut point.

- Et alors ? C'était juste un coup d'un soir où il y'a plus entre vous ? Demandais-je à la brune.

- Nora, ne poses pas des questions débiles comme ça. Tu sais bien que je n'ai pas l'envie de me poser, je préfère m'amuser encore un peu. Et puis c'est Scott, tu crois vraiment que je pourrais sortir avec lui ? Rigole Chiara, tout en roulant des yeux.

C'est vrai que j'imagine mal Scott et Chiara ensemble. Bien que Scott soit un magnifique garçon physiquement, je sais qu'il est un peu du genre à sauter sur tout le monde. Il ne cherche pas à être sérieux avec une fille.

Et Chiara non plus, d'ailleurs.

La cloche sonne et nous nous dirigeons vers notre premier cours, mathématiques. Encore. Ce cours finira par me tuer.

Je m'installe aux côtés de mes deux amies, toujours devant les trois idiots.

- Je crois que j'ai perdue mon bracelet chez Charlotte. Je ne le trouve nul part. M'avoue Julia, alors que Chiara se prépare déjà à dormir.

- Tu es sûre qu'il n'est pas chez toi ? Je te rappelles que la dernière fois, il était dans ton sac. Dis-je à mon amie, en roulant des yeux suite à ce souvenir.

- Non non, j'ai retournée ma chambre et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Je demanderais à Charlotte, on ne sait jamais.

Je m'apprête à répondre à Julia, mais notre professeur intervient dans notre conversation en nous coupant ainsi la parole.

- Julia et Nora, vous trouvez que c'est le moment de parler bijoux ? Si mon cours ne vous intéresse pas, je vous invite à sortir.

Je lève les yeux au ciel et soupire, alors que le professeur pose ses mains sur ses hanches et me regarde furieusement.

- Nora, tu crois que c'est une attitude à avoir envers ton professeur ? Je te préviens, je n'autoriserais pas un tel comportement toute l'année. Essaies de te tenir à carreau et d'augmenter un minimum ta moyenne. Ça serait bien.

Je ne réponds rien, ne voulant pas risquer de me faire virer de nouveau. Néanmoins, ma moyenne ne peut pas être catastrophique, étant donné que l'année n'a commencée que la semaine dernière. Mais, afin de ne pas m'attirer d'ennuis, je ne riposte pas et tente d'écouter le cours plus qu'ennuyant de notre professeur, tout aussi lassant.

Je trouve la classe étonnement calme ce matin, je prends donc le temps de détailler les élèves, pour me rendre compte que plusieurs d'entre eux dorment, comme les trois garçons derrière nous ou même Chiara, et d'autre parlent entre eux. Seuls les élèves intelligents et investis devant semblent écouter attentivement le cours, comme toujours.

Je me demande comment ils arrivent à être aussi concentrés et sérieux, surtout durant des cours aussi inutiles que les mathématiques.

Malheureusement, je pense que c'est une question qui restera sans réponse.

Enfin, je sais que les mathématiques sont en réalité très utiles et que c'est quelque chose dont on aura besoin toute notre vie. Mais je n'arrive malheureusement pas à aimer ce cours simplement parce que je hais notre professeur qui est d'un ennui mortel et qui me donne juste envie de dormir.

S'il pouvait au moins faire semblant d'apprécier ce qu'il nous enseigne, peut-être que plus de personnes se donneraient la peine de l'écouter et d'apprécier sa matière.

Finalement, après de nombreuses minutes a m'ennuyer, la cloche finit enfin par sonner et nous rangeons nos affaires rapidement avant de sortir enfin de cette salle de l'enfer.

- Qu'est-ce qu'on a comme cours maintenant ? Demande Chiara, sortant enfin de son sommeil.

- Nous n'avons plus rien avant cet après-midi, je crois. Dis-je en m'installant sur un banc dans la cour.

- On peut aller manger au KFC à midi, ce sera toujours mieux que la cafétéria ?

Chiara et moi acquiesçons, puis nous commençons à débattre sur la soirée de vendredi, comme nous avons l'habitude de le faire.

- Au fait Julia, tu te souviens de ce que faisaient Kilian et les garçons avec nous en fin de soirée ? J'en ai vraiment aucun souvenirs. Demandais-je à mon amie.

- Tu sais bien que je ne me souviens jamais de rien quand je bois. D'ailleurs, je ne savais même pas qu'ils étaient avec nous. Ils nous adorent, ça doit être ça. Me dit Julia, en souriant.

Ah oui, j'avais oubliée. Si moi, je me souviens de tout, même en ayant bu, Julia elle, à tendance à quasiment tout oublier après une soirée durant laquelle elle est bien alcoolisée.

D'ailleurs, ses réactions sont assez drôle parfois, lorsqu'on lui montre des vidéos d'elle, alors qu'elle n'a aucun souvenirs du moment.

Alors que j'allais répondre à mon amie, une voix que je reconnaîtrais entre milles nous interrompt.

Ce n'est pas vrai, il ne pourrait pas arrêter de toujours nous suivre ?

- Détrompez-vous, on est loin de vous adorer. Dit Kilian, ce sourire hautain toujours sur ses lèvres. Ça se saurait.

Je lève les yeux au ciel, alors qu'ils se pointent tout les trois, juste devant nous, affichant un même sourire hypocrite et mauvais.

- Arrêtez de mentir les enfants. Je suis persuadée que vous nous aimez bien trop. Je suis même sûre que vous rêvez de nous la nuit. Riposte Julia, alors qu'elle peigne ses longs cheveux blonds. C'est pas pour rien que vous êtes partout où on se trouve.

Les trois idiots se lancent un bref regard tout en lâchant un rire semblant moqueur, alors que Kilian sort silencieusement son téléphone de sa poche arrière, semblant chercher quelque chose à l'intérieur.

- En fait, c'était plutôt drôle de vous voir bourrées vendredi, c'est pour ça qu'on étaient là. Tiens, regardes ça Swan. Tu vas rire. Dit-il en me tendant son téléphone, que je prend rapidement, bien trop curieuse.

Je mets directement en marche la vidéo, et j'en viens même à me demander si c'est bien de moi qu'il s'agit, tellement j'ai l'air bourrée et gênante. Je savais que j'étais dans un état lamentable vendredi, mais j'ignorais que j'avais été aussi malaisante. Je n'arrivais même plus à me relever.

La honte.

Kilian récupère rapidement son cellulaire, ayant sûrement peur que je supprime la vidéo, tout en me regardant, moqueur.

- Alors Swan, on ne tient pas l'alcool ? Je devrais songer à garder cette vidéo pour la sortir au moment idéal.

- Ta gueule Harris et supprimes cette vidéo, elle n'a rien à faire dans ton téléphone. Droit d'image, ça te parle ?

- Laisses-moi réfléchir ... commence Kilian, tout en faisant mine de penser, ce qui est concrètement impossible. Non, elle est bien trop drôle pour que je m'en prive. Mais tu sais Nora, je doute que papa et maman soient contents de savoir que leur petite fille d'amour se déchire la gueule en soirée quand ils ne sont pas là. Poursuit-il, adoptant davantage un air mauvais, moqueur et hautain.

Aussitôt ses paroles dites, je me lève silencieusement pour être à sa hauteur, et lui lance un regard meurtrier, tant sa dernière phrase m'a énervée.

Je déteste que l'on parle de mes parents.

Bien que nous ne soyons pas très proches, c'est quelque chose que je n'accepte pas. Je dirais que mes parents sont un peu mon talon d'Achille. Et Kilian le sait.

Jamais je n'oserais manquer de respect à sa famille, parce que même si je n'aime pas quelqu'un, j'ai certains principes et certaines valeurs qui me poussent à avoir un minimum de respect envers l'être humain.

- Tais-toi, Kilian. Je t'interdis de parler de mes parents. Tu n'es personne pour oser parler de ma vie personnelle. Dis-je à Harris, d'un ton sonnant comme un avertissement, alors que je sens lentement la colère me gagner. Apprends à faire la part des choses.

- Pourquoi ça ? Tu ne penses pas qu'ils seraient plutôt énervés d'apprendre que leur fille se bourre la gueule en leur absence ? Quoiqu'en fin de compte, peut-être qu'ils s'en fichent. C'est vrai qu'ils te négligent un peu quand-même. Mais dis-moi, ils savent que t'existe au moins ? Continue-t-il toujours en souriant, de son sourire insupportable.

J'avale difficilement ma salive en tentant de contrôler ma respiration et de garder mon calme, sachant que la seule chose qu'il espère de moi est que je me mette en colère afin de le laisser gagner la partie.

- C'est pas pour ça que tu te comporte aussi mal envers cette pauvre nouvelle ? Pour qu'ils soient fiers de toi ? Me questionne une fois encore Kilian, la tête inclinée sur le côté. C'est un peu ridicule, je trouve.

Alors que moi-même je ne contrôle plus ma colère, ma main droite gifle sa joue d'une force incroyable, si bien que son visage tourne rapidement vers la droite. Une fois encore.

Et sans que je n'eus le temps de réaliser mon geste, je me retrouve plaquée contre le mur, mon dos cognant violemment contre celui-ci, et face à un Kilian enragé.

- T'as fais quoi là ?! Hurle-t-il, en me serrant les poings, semblent perdre son sang-froid.

La blague de l'année.

Il ose parler de mes parents tout en se foutant de ma gueule et en plus de tout ça, il se permet de se mettre en colère et de me faire passer pour la méchante de l'histoire ?

- Je te rends la monnaie de ta pièce, bouffon. Maintenant, tu vas me lâcher si tu ne veux pas finir à l'hôpital avec un visage défiguré. Dis-je, d'un ton bien trop calme. Ou mort. C'est une option.

Je sens l'une de ses mains serrer davantage l'un de mes poignets, bien trop fort.

J'en aurais presque mal, mais je suis bien trop en colère contre lui pour sentir ne serait-ce qu'un peu la douleur qu'il m'inflige à l'instant.

- La prochaine fois que toi, tu oses me toucher, je n'hésiterais pas. Femme ou pas, y'aura pas de pitié, c'est clair ? Me dit-il d'un ton qui se voudrait menaçant, mais qui est bien plus ridicule.

Contrairement à d'autres, je n'ai jamais eu peur de Kilian, et je n'aurais jamais peur de lui. Il parle beaucoup, pour au final très peu agir.

Chien qui aboie ne mort pas.

- Je n'en ai rien à foutre de tes menaces, lâches-moi, tout de suite. Je ne veux pas de tes sales pattes sur moi, connard. Je fais une allergie forte aux bouffons.

Alors que je pensais qu'il allait me lâcher, ses yeux se noircissent d'avantage et sa main qui serrait mon poignet, s'en prend maintenant à mon cou, alors qu'il semble fortement le serrer tout en hurlant des paroles incompréhensibles.

Je vois mes amies, ainsi que les siens derrière nous qui ignorent quoi faire, sachant sûrement que c'est une affaire entre lui et moi et qu'ils ne doivent pas intervenir.

Ça ne concerne que Harris. Et moi.

- Lâches-moi tout de suite, Kilian. Dis-je à Harris, alors que son emprise sur moi se resserre légèrement, et commence lentement à me faire mal, ainsi qu'à me couper le souffle.

Alors qu'il ne semble pas prendre mes paroles en considération, la situation me met hors de moi, et afin de me libérer de son emprise, je lui lance mon genoux dans son entrejambe et parvient enfin à me dégager de ses mains.

Mes yeux se posent sur lui, pour voir qu'il est maintenant plié en deux au sol, semblant réellement souffrir, tout en lançant des insultes à mon égard.

Je m'abaisse à son niveau, pour être bien sûre qu'il m'entende.

- La prochaine fois que tu poses tes sales mains sur moi, je serais moins gentille. N'oublies pas qui je suis et arrêtes de me sous-estimer. Bouffon. Susurrais-je tout en me relevant et en le toisant une dernière fois, avant de regarder ses amis qui m'observent, sans un mot. C'était un plaisir de vous voir, à bientôt j'espère. Conclus-je d'un ton sarcastique, avant d'enfin tourner les talons, accompagnée de mes deux meilleures amies.

Décidément, y'a pas moyen d'être tranquille une seule seconde dans ce lycée.

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