Bonsoir tout le monde !
J'espère que vous allez bien ! Les jours passent et... oui ils se ressemblent un peu. Du coup, j'ai un peu varié mes occupations et j'ai joué un peu aux jeux vidéo en délaissant l'ordi ^^ Mais je ne vous ai pas oublié et donc voici la suite. Je ne suis pas cent pour cent satisfaite de ce chapitre et j'ai corrigé en étant un peu distraite du coup j'espère que ça ira quand même... on n'est pas toujours au top !
Encore une fois, un immense merci pour vos commentaires !
N'oubliez pas, prenez soin de vous et prenez soin des autres.
Restez chez vous (malgré le soleil éclatant !)
Temboreal.
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Après notre discussion, Jaden insista pour que je dorme, je ne me sentais pas fatigué mais je m'étais endormi à peine la tête posée sur l'oreiller. Je profitais d'un sommeil profond, agréable, sans rêve... Un sommeil dont j'avais manqué ces derniers jours.
Lorsque je m'éveillais pour la seconde fois dans le lit de Jaden, je me senti aussitôt plus reposé que ces deux derniers mois. Je n'avais plus qu'aucune courbature, plus aucun sentiment de manque, plus de fatigue dans les yeux. Je me redressais dans le lit, repoussant la couverture légère sur mes genoux et cherchais Jaden dans la pièce.
Il était à son bureau et je repérais immédiatement la cafetière posée sur le bureau. Je me levais, alors que le vampire n'avait pas levé les yeux de son papier antique. Je me demandais ce qu'il foutait avec ça, nuit après nuit. J'avançais vers le bureau et sentis immédiatement l'odeur de café me titiller les narines. J'attrapais la cafetière mais la main de Jaden fut aussitôt sur mon poignet.
_ Tu ne dis pas bonjour ? dit-il sans relever les yeux de ce qu'il étudiait, ce que je trouvais tout aussi impoli.
_ Tu veux dire bonsoir...
Je n'étais jamais de très bonne humeur en me réveillant, peu importe l'heure, émerger me prenait du temps. Jaden dû s'en rendre compte car il finit par lever les yeux de son document, haussant les sourcils de façon sévère. Génial, je venais de faire une connerie et je n'étais pas réveillé depuis dix minutes.
_ Bonsoir, Jaden.
_ Bonsoir, monsieur, me corrigea-t-il d'un ton si calme qu'un long frisson parcouru mon dos.
Il commençait, direct, sans préambule. Toutefois, je n'étais pas un petit mignon impressionnable, pas un puceau sans assurance. Je fis donc lentement le tour du bureau, m'assurant de garder son regard captif du mien. Puis, une fois juste à côté de son siège, je me penchais et posais un baiser appuyé mais chaste sur ses lèvres.
_ Bonsoir, monsieur, soufflais-je contre sa peau, j'ai extrêmement bien dormi et j'aimerai beaucoup boire une tasse de café.
Il ne put empêcher son regard de pétiller d'amusement.
_ Tu fais cela avec beaucoup trop d'arrogance.
Je haussais les épaules.
_ J'ai vraiment besoin de café.
Il passa un bras autour de ma taille et m'attira sur ses genoux. J'avais une tasse entre les mains avant même de m'en rendre compte.
_ Bois, si c'est tout ce qu'il faut pour te montrer courtois.
Je levais les yeux au ciel, franchement, c'était un caprice de demander un café au réveil ? Je posais les yeux les documents qu'il étudiait, de vieux parchemins parcourus d'une écriture étrange... Les symboles tracés semblaient très anciens et manquaient de nettetés.
_ Qu'est-ce que tu... vous étudiez.
_ Il n'est pas nécessaire d'être aussi formel lorsque nous ne sommes pas en train de jouer, et j'aime discuter.
Je bus une gorgée de café en souriant.
_ Tu ne discutais pas avec les sept nains ?
_ Ne les appelle pas comme ça et non, je ne discutais pas avec eux, je les baisais.
_ Je ne sais pas ce qui est plus condescendant, lui fis-je remarquer, le fait que je les appelle les sept nains, ou que tu dises ouvertement que tu ne faisais que les baiser.
Je lui souris. Je n'avais pas fait d'études mais je savais que je ne manquais d'esprit. On m'avait bien éduqué malgré la passion du rodéo.
_ Alors, qu'est-ce que tu étudies ?
Il prit un document et le releva me permettant de mieux voir les symboles.
_ Je traduis des documents pour ceux qui ne peuvent pas les lire. C'est mon travail, je suis linguiste.
Je lui jetais une œillade surprise.
_ Sérieusement ?
_ Oui, en quoi est-ce étonnant ?
_ Je ne sais pas. Je ne t'imaginais pas faire un métier de ce genre...
Étrangement, je le ne le voyais pas en érudit.
_ Je parle et lis plusieurs langues mortes, précisa le vampire, peu d'entre nous ont gardé ce savoir au fil des siècles. Certains ont même oublié leur langue natale. Ils ne peuvent plus la lire, ni la parler avec assez de justesse pour comprendre certaines subtilités de langages.
Ça avait l'air complexe à traduire ce genre de chose.
_ Et tu aimes ça ?
Sa main passa dans le bas de mon dos.
_ Tu es bien le premier à me le demander.
_ C'est une question assez commune, je pense...
Un baiser effleura ma gorge me faisant aussitôt frissonner.
_ Oui... j'aime donner du sens à ce qui n'en a plus pour personne.
C'était sympa. Un drôle de métier pour un homme peu commun.
_ Tu devrais terminer ton café avant que nous commencions.
Je me tournais pour le dévisager.
_ Commencer, hein ?
_ J'ai fait en sorte que tu dormes douze heures d'affilés après nos ébats d'hier. Je t'ai tenu endormi pour que tu reposes. Maintenant, tu te sens mieux, ta frustration a disparu... Tes besoins sont comblés, il est temps de passer aux miens.
Terminant ma tasse de café, je la reposais précautionneusement sur la table, évitant les documents.
_ T'as pas aimé hier ? Parce que je pensais que...
_ Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Hier, c'était intense, maintenant je veux que cela devienne transcendant.
J'étais curieux de savoir ce qu'il allait imaginer cette fois. Je pensais que la perspective de passer sous sa main serait effrayante mais si j'étais parfaitement honnête avec moi-même, je ne ressentais qu'une excitation grisante.
_ Prêt ?
_ Laisse-moi le temps d'aller pisser.
_ Quel manque de grâce, souleva le vampire en desserrant son étreinte autour de mes hanches, va-y, vite.
Je m'éclipsais vers la salle de bain, grimaçant quand Jaden me demanda de laisser la porte ouverte. Je me soulageais, le cœur battant fort sous ma peau. J'étais un peu stressé, mais aussi impatient. Je profitais des quelques minutes offertes pour me passer un peu d'eau sur le visage, chassant les derniers vestiges de sommeil. J'avais un peu de mal à croire que Jaden pouvait me tenir endormi à sa guise et je n'aurais pas apprécié, si je ne m'étais pas senti aussi bien.
Je respirais plusieurs fois, calmement, m'obligeant au calme. Si je n'avais pas été si curieux, si envieux, si impatient, j'aurai probablement paniqué mais j'étais...ouai... Vraiment trop curieux.
Quand je ressortis de la salle de bain, Jaden était toujours à son bureau, mais il ne lisait plus ses documents. Son regard se posa sur moi et soudain j'eu l'impression de me liquéfier sur place.
_ Tu vas commencer par changer les draps, j'aime jouer proprement.
Je hochais la tête et m'acquittais de ma tâche. J'étais toujours son domestique d'une certaine manière. Je n'aurais pas été étonné qu'il me demande de reprendre mes tâches avant que nous nous amusions tous les deux. Je changeais donc les draps, choisissant une parure rouge bordeaux dont la texture était douce.
Je portais les draps sales dans le panier du couloir avant d'entrer à nouveau dans la chambre et de refermer la porte derrière moi dans un souffle. Inconsciemment, je m'écartais de la porte pour prendre la place qui avait été la mienne toute cette semaine. Jaden se leva lentement de son siège et contourna le bureau sans se presser.
_ Va te mettre à genoux sur le lit.
Il indiqua distraitement sa couche. J'obéis sans discuter en sentant son regard sur moi alors que je prenais ma position demandée. Lorsque je levais les yeux, Jaden était juste devant moi, m'étudiant en silence avec une intensité dans le regard qui trahissait sa concupiscence.
_ Viens plus bord.
J'avançais jusqu'au bord du matelas.
_ Bien, ne bouge plus et pas un mot. Si tu as une question, tu lèves la main.
Génial, comme à l'école. Bon... Je ne bougeais pas, mais quand il disparut de mon champ de vision, je tournais la tête pour le suivre et croisais son regard sévère.
_ J'ai dit, ne bouge pas, regarde devant toi ou je te punirais.
Je ne pus m'empêcher de lever la main aussitôt.
_ Oui ?
_ Tu dis me punir, mais hier tu m'as donné une fessée et j'ai aimé.
_ Ce n'est pas une question, Aïdan.
Oui bon.
_ Pourquoi je ne prendrais pas plaisir à ta punition cette fois ?
Il approuva ma question d'un signe de tête.
_ Hier, je t'ai fessé pour te faire jouir... Si tu me désobéis maintenant, la fessée ne sera pas donnée pour ton plaisir. Elle sera douloureuse.
Il me sonda un moment avant d'ajouter.
_ Est-ce que tu comprends la différence ?
_ Oui.
_ Alors regard devant toi et ne te détourne pas.
Son ton s'était fait plus doux sur cette dernière injonction, puis il se détourna sans se soucier d'être obéi. Je restais droit, le regard fixé sur la porte de la salle de bain. J'entendis Jaden fouiller dans une armoire, puis il réapparut devant moi. Il tenait deux barres en métal parcourues d'anneaux en argent brillant. Il les déposa sur le lit, devant moi avant de prendre en main le pommeau rond qui ornait le tour de lit et il commença à dévisser la décoration. Je n'avais jamais remarqué que cela pouvait se retirer ainsi.
Il retira le premier pommeau, puis le deuxième, sans se presser. Il prit ensuite l'une des barres qu'il vissa méticuleusement jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement stable. Puis, il s'occupa de l'autre barre. J'inspirais profondément, me doutant que les anneaux allaient servir à m'attacher aux deux barres en acier.
Il y avait des anneaux à plusieurs hauteurs, du bout de la barre à sa base. Jaden s'éloigna encore et revins ensuite avec les liens. Des bandes de cuir souple pourvues de boucles... Il me laissa le temps de les regarder, de les détailler sereinement.
_ Donne-moi ton poignet droit, demanda-t-il enfin sur un ton apaisant, presque hypnotique.
Je le fis sans hésiter, curieux de savoir ce qu'il allait faire. Il passa le premier lien, puis serra et referma la boucle. Le lien était lourd autour de mon poignet et serré mais pas assez pour me faire mal.
_ Le poignet gauche maintenant, souffla le vampire, sa voix s'insinuant en moi en douceur.
Je lui donnais et il fit exactement la même chose que pour mon autre poignet. J'avais envie de lui demander ; et maintenant ? Mais je me retins de peu. Jaden pris un autre lien... Celui-ci était double, relier par une ficelle en cuir.
_ Donne-moi ta jambe droite.
Je me laissais retomber sur les fesses et tendis ma jambe à Jaden mais le vampire la refusa. Il se pencha sur moi, me faisant retenir mon souffle. Ses mains se posèrent sur mes flancs et glissèrent lentement jusqu'au bord de mon boxer. Ses doigts se glissèrent sous l'élastique me faisant frissonner et je me soulevais pour qu'il puisse me retirer le vêtement. Ma respiration était le seul son à briser le silence de la chambre et ce simple son était en lui-même hypnotique. Je me laissais guider par Jaden et par ses mains qui glissèrent le long de mes jambes, me débarrassant de mon sous-vêtement. Il procédait sans se presser, en de lent geste méticuleux qui retenaient toute mon attention.
Une fois sa tâche accomplie, Jaden récupéra ma jambe et passa les deux boucles autour de ma jambe et les remonta jusqu'à ce que l'une entour le haut de cuisse à la limite de mon entre-jambe et l'autre le haut de mon genou. Il sangla fermement les deux avant de faire de même avec mon autre jambe.
_ Bien, souffla le vampire d'une voix caressante, tu es calme.
Je hochais la tête et j'eu droit à un sourire encourageant. Il s'éloigna à nouveau revenant cette fois avec des chaines, fine, argentée et solide. Il attacha mon poignet droit puis le gauche, avant de passer les chaines à travers les anneaux des barres en acier fixée au montant du lit. Il avait choisi les anneaux les plus hauts et lentement, il se mit à tirer sur la chaîne pour en réduire la longueur. Mes bras furent peu à peu tendu jusqu'à ce qu'il ne reste plus de mou dans les chaines.
_ Donne-moi ta jambe droite.
Il dit cela avec un petit sourire qui ne me disait rien de bon. Je ne pouvais pas tendre la jambe sans tomber parce que je devais alors me soutenir de mes bras.
_ Inutile de tendre la jambe... Je m'en occupe.
Jaden attrapa la lanière en cuir qui reliait les boucles qui sanglait mon genou à celle qui enserrait mon aine. Aussitôt, mon genou se plia, encore et encore jusqu'à ce que mon talon soit collé à mes fesses. Merde... Je commençais à comprendre ce qu'il voulait faire...
Il finit par harnacher mon autre jambe de la même manière. J'étais à genoux, incapable maintenant de tendre mes jambes ou de défaire les sangles moi-même. J'étais à la merci du vampire et alors que cela aurait dû me terrifier, je ne ressentais qu'une excitation aussi douce qu'une caresse.
Lentement, avec des gestes mesurés, Jaden ajouta deux chaines rattachées à mes jambes avant les passer à leur tour dans les anneaux des barres en acier. Il tira ensuite sur les deux chaines en même temps et mes jambes se levèrent du matelas. Mon corps bascula en arrière et mes cuisses s'écartèrent l'une de l'autre, livrant mon intimité à Jaden.
Je ne pouvais plus rien faire...
Il avait dit qu'il aimerait m'exposer à son regard et voilà qui était fait. Jaden recula comme pour admirer son œuvre et quand son regard descendit sur mon intimité je me mis à rougir. Une chaleur incontrôlable monta en moi faisant réagir mon sexe déjà à demi dressé. S'il continuait ainsi, je n'allais pas tarder à arborer une érection douloureuse.
_ Ne t'en fais pas, murmura le vampire comme s'il venait de lire dans mes pensées, je vais t'aider à maîtriser ton érection mais d'abord je dois savoir si les liens sont trop serrés ou si la position te cause une douleur franche.
J'avais envie de répondre oui. De lui dire que c'était insupportable parce que me retrouver ainsi exposé était au-delà de ce que je pouvais tolérer mais mentir n'était pas une option, Jaden était branché sur mes émotions, il aurait perçu la moindre duperie.
_ Non, ça va...
Il sourit.
_ Tu es courageux Aïdan... Tu prends sur toi d'une façon exquise. Je le lis dans tes yeux, ta difficulté à accepter cette position mais tu ne dis rien.
Je sentis soudain une vague de pouvoir sur ma peau. Faible mais présente qui apaisa les battements de mon cœur.
_ C'est vous... Vous me faites rester calme ?
Il hocha lentement la tête.
_ Je voulais juste que tu ne paniques pas à la vue des liens, que tu les vois pour ce qu'ils font et non pour ce qu'ils sont.
Je secouais la tête.
_ Ne le faites pas... Je ne veux pas qu'on m'empêche de ressentir ce que je ressens même si c'est pour m'aider ! Ne le faites pas !
_ Demande le moi poliment et j'arrêterais.
Bon dieu ! Je ne pouvais le forcer à faire ce que je demandais ! J'étais pieds et poings liés ! Je cédais donc...
_ S'il vous plait monsieur, n'étouffez pas mes émotions, même pour m'aider.
_ Tu es adorable quand tu me demandes une faveur... très bien, comme tu voudras.
Son pouvoir reflua avant de disparaître me laissant plus gêner que jamais. Mon cœur s'emballa soudain et je compris qu'il m'avait calmé dès le début parce que là, mon souffle devenait anarchique. Je me forçais à respirer profondément et durant plusieurs minutes, je ne pus rien faire d'autre. Peu à peu, j'arrivais à faire refluer la panique. Lorsque ce fut fait, je relevais les yeux et croisais ceux de Jaden... Son regard était brillant et il avait une vue plongeante sur l'érection qui ne m'avait pas quitté malgré la peur.
_ Nous continuons ? Demanda-t-il doucement, comme pour ne pas briser le charme qu'il exerçait sur moi.
Je ne répondis pas et il dut prendre mon silence pour un assentiment. Il se dirigea vers la table ronde du salon et la souleva sans mal pour la porter dans mon champ de vision. Puis je l'entendis fouiller dans un meuble et quand il revint, il déposa méthodiquement ses jouets sur la table. Je reconnu des gods de plusieurs tailles dont un qui était franchement effrayant... Il y avait aussi un chapelet fait de petites billes en argent qui me firent frissonner de la tête aux pieds. Je vis ensuite un plug anal d'assez bonne taille et il garda le dernier objet dans sa main et se retourna vers moi.
_ Vous n'allez pas...
_ Shut ! Pas un mot ou ce sera la fessée.
Je me mordis la lèvre en attendant l'inévitable parce que je ne pouvais pas me défendre. J'entendis mes liens s'entrechoquer tandis que Jaden se plantait devant moi tenant dans sa main un anneau en argent... Seigneur...
_ Je t'avais dit que je t'aiderais à te maîtriser mais tu as le droit de gémir si tu le souhaites.
Sentir ses mains sur mon sexe à peine bander fut une véritable torture. Je ne voulais pas gémir mais je ne pus m'en empêcher, surtout quand l'anneau se resserra autour de la base de mon érection. Je me débattis franchement dans les liens et je compris à quoi ils servaient... Ils m'obligeaient à endurer.
Sans échappatoire...
Je sentis les larmes me monter aux yeux parce que le toucher du vampire avait définitivement réveillé mon sexe et je ne pouvais rien faire, à part sentir la morsure froide de l'anneau qui l'empêchait de prendre de l'ampleur.
_ Je vais t'élargir un peu... Tu vas devoir te montrer endurant.
Il se dirigea vers la table qu'il présenta d'un signe de la main.
_ Alors dis-moi... Préfères-tu un vibromasseur ou des perles anales ? Pour ce que je prévois de faire, le vibromasseur serait plus adapter mais je te laisse le choix.
Que faire ? L'idée d'avoir un vibromasseur en moi, de savoir qu'il allait trépider de l'intérieur me mettait au supplice mais les perles ne seraient pas plus supportables... Je décidais de lui faire confiance, il ne me dirait pas ce qu'il prévoyait, mais il savait quoi faire pour que je ne me blesse pas et que j'en éprouve du plaisir.
_ Le... Le virbo...
_ Poliment Aïdan, me reprit-il, cette fois ça fait un, je te l'ai assez répété.
Je frémis devant son ton sévère et fermais les yeux.
_ Le vibro, s'il vous plait monsieur.
_ Ce n'est si pas difficile, tu vois.
Je m'exhortais au calme lorsqu'il approcha, il tenait un tube de lubrifiant et le vibromasseur dans son autre main. Le vibro était ovale, un peu de la longueur de ma main mais pas suffisamment épais pour être difficile à prendre. Le sexe de Jaden était bien plus épais que ça et plus long aussi.
Aussitôt, je levais la main, la secouai pour attirer son attention mais ce n'était pas nécessaire. Jaden était très attentif à la moindre de mes réactions.
_ Oui ?
_ Est-ce que ce lubrifiant est normal, monsieur ?
Il sourit aimablement.
_ Oui... Parfaitement normal.
_ Merci, monsieur.
Je le regardais faire, quand il enduisit deux de ses doigts de lubrifiant et puisque j'étais incapable de fermer les cuisses, il pouvait accéder à mon entrée très facilement. Mon anus lui était complètement offert. Mon souffle se perdit sous l'excitation en sentant ses doigts rouler autour de mon intimité... Lorsque son doigt me pénétra je me tordis dans mes liens et soudain Jaden m'embrassa faisant exploser la bulle d'impuissance qui me brûlait les tripes.
Je dévorais sa bouche, attaquant sans aucune pudeur, mélangeant ma langue à la sienne. Il me répondit avec passion, comme si son baiser m'encourageait à supporter ce qu'il me faisait. Il enfonça un deuxième doigt et je rejetais ma tête en arrière poussant un cri alors qu'il élargissait mes chairs. Il perdit ses lèvres dans mon cou et alors je me mis à gémir furieusement... Heureux que les liens me retiennent parce que cette impuissance était délicieuse, excitante et renversante.
Je sentis soudain la tête du vibromasseur quand Jaden le présenta à mon entrée. Puis il l'enfonça et ses doigts le placèrent en moi de façon à ce qu'il frôle ma prostate.
L'instant d'après, le vampire ne me touchait plus.
_ Tu es exquis Aïdan, beau, intelligent et courageux... Et là, tu es magnifique.
Je le regardais les joues rougies.
_ Dans cette position, ton dos va souffrir, lorsque cela deviendra trop difficile, tu me le diras.
Quoi ?
_ En attendant, j'ai beaucoup de travail aujourd'hui.
Je le regardais horrifié.
_ Vous ne pouvez...
_ Ça fait deux Aïdan. Ne m'oblige pas à te donner trois fessées punitives.
Il me montra aussitôt une télécommande et fit glisser le bouton sur une fonction que je ne pouvais pas lire de là ou je me trouvais.
_ Le vibromasseur s'activera de façon aléatoire, s'amusa-t-il ouvertement, est-ce que cela te convient ?
Le ton autoritaire était sans appel, sans échappatoire et ne laissait aucun doute sur la nature de la réponse qu'il attendait. Il allait me torturer ainsi, d'une façon si délicieuse et si douloureuse que j'en ressortirais probablement avec l'orgasme le plus fulgurant que j'ai jamais connu... Mais en attendant... Je le détestais !
_ Oui monsieur, merci monsieur.
Il sourit et déposa la télécommande sur la table, puis sans empressement il se dirigea vers son bureau. De là, il pouvait voir mon intimité à loisir, voir ma queue se comprimer dans l'anneau pénien, voir ma chair frémir autour du vibromasseur et il pouvait voir mon visage tordu de détresse.
Une vibration se déclencha et j'oubliais aussitôt Jaden parce que les ondes me firent frémir de l'intérieur touchant ma prostate. Je me mis à trembler dans mes liens en gémissant sans aucune retenue.
Et ce n'était que le début...