Je me nomme Sélénia Ferro, j'ai 15 ans et je vais bientôt en avoir 16. Je suis née dans une grande maison à la campagne car dans ma famille nous sommes 8 : Mon père : Matteo Ferro, ma mère : Nathalie Giaccone, ma grande sœur (l'aînée) : Zoïa Ferro, mon grand frère : Giacomo, mon autre grande sœur : Esméralda Ferro, mon autre grand frère : Lorenzo Ferro et pour finir ma petite sœur Kiara Ferro. Ils ont : 51 ans, 48 ans, 22 ans, 20 ans, 19 ans, 17 ans et 13 ans. Plus tard, je voudrais faire pleins de choses comme enseignante, policière, footballeuse professionnelle, tennis-woman ou encore travaillée dans l'armée. Seul petit problème, c'est que depuis 2 ans, plus exactement depuis le 15 avril 2018, les adolescents de 16 ans sont enlevés de leur famille pour être emmené je ne sais où. Et on approche de mon 16 ème anniversaires. Le 25 avril 2020, je serais emmenée avec mes autres amis loin de ma famille. C'est dans deux jours. Je vois bien mes parents qui n'ose même pas me regarder dans les yeux, avec leurs yeux remplis de larmes et mes frères et sœurs tout aussi attristés.
Ma mère était venue me réveiller comme tous les matins, à 6h30 du matin. J'avais pour habitude de me recoucher pour gratter quelques minutes de plus mais aujourd'hui je n'en avais pas très envie. Je me suis levée et je suis parti prendre mon petit déjeuner avec mon grand frère, Lorenzo. Lorsque mon père se leva, cela signifiait que c'était l'heure pour ma mère, mon frère et moi de partir au lycée. Ma mère nous déposa et nous dit bonne journée, à ce soir ! Mais je n'avais pas du tout hâte d'être ce soir car cela signifiait que je devais faire ma valise et partir avec M.Valluy, pour nous c'est le Président de la République et c'est lui notre pire cauchemar.
M.Valluy a instauré cette règle, à propos du fait est que l'on doivent donner ses enfants de 16 ans après que des personnes masqués l'ai attaqué et est enlevé sa fille de 14 ans le 15 avril 2018, elle s'appelait Maeva. C'était une personne que j'aurai aimé mieux connaître, elle était dans mon collège, je ne sais même pas pourquoi elle y était mais bon je n'osais pas poser la question.
Elle est venue me parler une fois lorsque nous avions 14 ans une semaine avant son enlèvement. Elle était venue me demandé si on pouvait devenir amie car elle m'avait aperçue au début de la rentrée mais elle n'avait jamais osé me parler de peur que je lui parle mal. Faut dire que je ne faisais pas bonne impression au collège, j'avais souvent mon casque sur les oreilles avec ma musique douce ou dynamique, ma capuche sur la tête tous le temps même quand il faisait beau, je portais toujours soit des gros pulls, soit des vestes de sport, j'avais les mains dans les poches le plus souvent et je ne souriais que lorsque mes amis me faisaient rire. Je portais parfois une casquette en dessous de ma capuche et je portais des basket noir et blanche. Je passais pour un garçon manqué mais ça ne me dérangeais pas car au fond je me sentais comme ça. Donc elle est venue me parler et j'ai tous de suite sympathisé avec Maeva. Le truc c'est que comme je passais pour un garçon manqué, certaines filles tombaient amoureuses de moi et ça a été le cas de Maeva bien sûr je ne m'en serais jamais doutée si Laura et Alex, mes deux meilleurs amis ne me l'avait pas expliqué ce jour-là. Sauf que tous les deux savent très bien que je ne suis pas intéressée par les filles et encore moins par l'amour. C'était le cinquième jour après notre rencontre qu'elle m'avait "déclarée sa flamme", elle m'a invité à aller au ciné puis à manger au MacDo. Lorsque nous sommes sortis du ciné et que nous étions sur le chemin pour aller au MacDo, nous parlions d'une série que nous avions vu toutes les deux : "Once Upon A Time", elle a finit par s'arrêter et m'a regardé dans les yeux. On pouvait lire de la peur dans ses yeux et de la honte, comme si moi je lui avais fait ressentir ses deux émotions rien quand la regardant. Je finis par m'approcher d'elle et lui dit :
"- Maeva, ça va pas, j'ai dis un truc qu'il ne fallait pas ?"
Elle continua à me regarder sans prononcer un mot, puis elle finit par me dire :
"-Tu n'as pas chaud avec ta capuche sur ta tête et ton gros pulls à ta taille ?"
Je la connaissais très bien et je savais détecter chez elle quand elle me mentais. Et là, c'était le cas.
"- Maeva, j'ai beau te connaître depuis seulement cinq jour mais je sais détecté quand tu me mens. Je sais que ce qui te dérange n'a aucun rapport avec ma capuche ou mon pull à ma taille alors dis-moi ce qui t'arrive ! lui dis-je.
- Eh bien, en faite personne ne le sais parce que je n'accepte pas ce que je suis et je n'arrive même pas à l'avouer à mes parents mais, Sélénia, je suis bis-sexuel et il se pourrait que je sois attirée par une fille. Elle ne m'avait pas remarqué avant et c'est à peine si j'existais pour elle. m'avoua-t-elle.
- Mais c'est qu'elle est vraiment bête alors ! Ne pas te remarqué c'est bien trop compliqué (je me mis à rire), mon grand père m'a dit un jour (je pris une voix grave) si ton grand amour ne t'a pas regardé au moins une fois depuis que tu lui a parlé c'est que ce n'est pas lui ton grand amour et qu'il ne te mérite pas. Je pense pareil que lui et je me dis que si elle ne t'a pas regardé c'est que peut être qu'elle est hétéro où alors elle est vraiment aveugle (je ris et elle rit au éclats). Mais dis-moi, tu penses que tu pourrais me dire qui c'est ?"
Elle s'arrêta nette de rire et détourna les yeux de mon regard. Je m'approcha d'elle et voyant qu'elle pleurait je l'a pris dans mes bras. La vérité c'est qu'à ce moment là, je ne savais pas que l'on parlait de moi. Elle s'accrocha de toutes ses forces à moi. Elle ne lâcha prise qu'après 10 minutes collée à moi. Puis elle finit par me dire :
"-Je suis désolée mais je ne peux pas te le dire pour le moment.
- Pourquoi ça ? Tu n'as pas confiance en moi ? lui-dis-je incrédule.
-Bien sûr que si seulement, désolée mais tu es vraiment aveugle !
-Je te demandes pardon, je ne suis pas aveugle !"
Ma colère montait et je ne savais pourquoi. Je ne m'étais jamais fâchée contre elle. Je repris d'un ton plus calme.
"-Je suis désolée de t'avoir criée dessus, excuse-moi.
-Non c'est moi mais c'est la vérité tu es aveugles et un peu... comment dire...tu parais ne pas comprendre ce que je dis où tu fais peut être exprès de ne pas comprendre ce que je dis dans ce cas là je ne vois pas pourquoi tu fais ça !
-Alors je penche pour la première de tes hypothèses. Veux-tu bien m'éclaircir ?
-Il se fait tard je devrais rentrer. On se voit lundi au lycée.
Puis elle est partie sans se retourner ni me faire la bise comme elle faisait d'habitude. Mais ce que nous ne savions pas toutes les deux c'est que nous ne nous verrions pas lundi car Maeva c'était fait kidnappé. Et donc depuis ce lundi 15 avril, mon amie a disparue de la circulation et le président à cause de ce kidnapping a décidé que tous les enfants de son âge devait être enlevé de leurs familles et emmené dans un grand hangar.
J'ai essayé de la cherché partout dans les recoins avec mes amis mais nous n'avons rien trouvé. Je ne me suis jamais vraiment remise de sa disparition. Elle pourrait être morte ou même avoir été torturé pour je ne sais quoi. Moi ce que je pense de cette disparition c'est qu'elle a avoir avec des personnes qui en veulent au Président et qui on décidé de lui prendre tous ce qu'il avait de plus chère au monde, sa fille unique.
Après cette enlèvement, pleins de camarades de classes n'arrêtaient pas de dire que c'était Maeva qui avait fugué, qu'elle avait tout manigancé et qu'elle cherchait à ce faire remarqué. En entendant toutes ses hypothèses absurdes ça me mis hors de moi, je finissais toujours par me lever et j'allais attaqué la personne qui avait ouvert sa bouche. Je finissais toujours chez le bureau du proviseur et ma victime finissait avec du sang sur la lèvre, un œil au beurre noir et le visage défiguré. Mes amis essayaient toujours de me retenir mais jamais il n'y arrivait, il faut dire que j'étais tellement musclée que c'est comme si il essayais de retenir un taureau de foncer sur sa proie. La seule chose qui arrivait à me calmer c'est la musique, la musique douce que tous le monde trouve ringarde sauf mes amis, Maeva et moi.
En rentrant chez moi, ma mère me grondait, me demandais pourquoi j'avais fait cela et je lui répondait toujours la même réponse : "Ils disent du mal de Maeva et moi ça me met en rogne." Ma mère comprenait mais elle me punissait quand même elle me retirait mon téléphone pendant deux semaines ou encore m'empêchait de faire des sortis entre amis et ça, ça me m'étais encore plus hors de moi. Je changeais petit à petit. D'après mes frères et sœurs et mes parents, avant je souriais tous le temps même au gens que je ne connaissais pas et maintenant il est dure de m'arracher un sourire. Les seules personnes qui y arrivent sont ma grande sœur, Zoïa et mes amis : Laura, Alex, Nathanaël, Anolie, Séléna, Corentin, Ali, Lidia et Livia.
C'était le Samedi 13 avril que j'ai raconté ma petite dispute avec Maeva à Alex et Laura. Je leurs ai envoyé un message leurs demandant de me rejoindre au centre sociaux culturel près de chez Ali. Ils étaient en avance et moi comme à mon habitude, j'étais en retard.
«- Ben alors qu'est-ce que tu as de si urgent à nous dire que tu n'aurais bien évidemment pas pu dire ni au téléphone, ni lundi au lycée ? Me charia Alex
- Et bien, d'abord il faut que vous me promettiez dans parler à personnes et de le garder pour vous !
- Promis Jurer Craché !! me répondirent Alex et Laura en chœur
- Ok alors en faite j'ai eu une discussion bizarre avec Maeva. Leur avouais-je
- Quel genre de discussion bizarre? Me demanda Laura
- Eh bien en faite il se pourrait que Maeva soit... enfin aime... les filles et les garçon. Hésitais-je
- Quel soit bis tu veux dire ? Me demanda Alex
- Bah oui, franchement tu réfléchis un peu à ce que je dis ! Tu m'écoutes au moins ? Commençais-je à m'emporter.
- Oui oui ça va c'est bon je t'écoutes, alors et donc qu'est-qui te parais étrange, bizarre là-dedans ? Tu n'es quand même pas... ? Me dit Alex
- Bien sur que non ça va pas la tête tu me connais je ne suis pas homophobe. Ben sinon tu me dis lorsque je pourrais en placer une ? M'emportais-je
- Détend-toi c'est bon je me tais. Vas y parle.
- Ben en gros elle m'a avoué qu'elle aimait une fille qui ne l'avait pas remarqué avant et dont elle ne savait même pas si elle existait pour elle et quand elle m'a dit ça, je l'ai regardée et lui ai répondue « Mais c'est qu'elle est vraiment bête alors ! Ne pas te remarqué c'est bien trop compliqué (je me mis à rire), mon grand père m'a dit un jour (je pris une voix grave) si ton grand amour ne t'a pas regardé au moins une fois depuis que tu lui a parlé c'est que ce n'est pas lui ton grand amour et qu'il ne te mérite pas. Je pense pareil que lui et je me dis que si elle ne t'a pas regardé c'est que peut être qu'elle est hétéro où alors elle est vraiment aveugle (je ris et elle rit au éclats). Mais dis-moi, tu penses que tu pourrais me dire qui c'est ?" ». Et après elle s'est mise en colère en me disant que j'étais bête, que soit je faisais semblant de pas comprendre, soit je ne comprenais vraiment pas ? Alors d'après vous c'est quoi le problème ? Leurs demandais-je. »
Il restèrent bouger bées pendant un long moment puis finirent par exploser de rire. Je restais incrédule et ne comprenais rien à ce qui se passait. Puis Laura décida de m'expliquer voyant que je ne comprenais vraiment rien.
"- Ben apparemment tu ne fais pas exprès de ne pas comprendre et ttu refuses de te rendre à l'évidence. C'est très simple, Maeva est amoureuse de...
- Bah vas-y crache le morceau !
- Tu le fais exprès où quoi ! Maeva est amoureuse de toi ça me paraît évident."
Il y eu un énorme blanc puis je me mis à rire aux éclats.
"-Pfff n'importe quoi ! Tu dis n'importe quoi je crois que c'est toi qui comprends rien ! lui répondis-je.
- Euh Sélénia, m'interpelle Alex, ce que vient de te dire Laure est vrai, Maeva m'a dit l'autre jour qu'elle était amoureuse d'une de mes potes et qu'elle venait tout juste de commencer à lui parler. Tu ne fais pas le rapprochement ? Tu viens de commencer à parler Maeva que depuis seulement une semaine ! C'est forcément toi ! m'expliqua Alex
- Non non non vous devez faire erreur ! Non c'est pas possible, non non ! Vous me faites marcher c'est ça ! Ahahah c'était marrant cinq minutes mais maintenant dites-moi sérieusement ce qui lui a pris ! leurs demandais-je.
- Est ce que j'ai l'air de te faire marcher, est-ce que j'ai l'air de rigoler. Punaise mais sérieux Sélénia ouvre les yeux ! Tous les indices mènent à toi ! Tu voulais peut-être qu'elle te face une description exact de sa bien-aimée ! s'énerva Laura
- Non mais non ! Ohhhh purée mais comment je vais pouvoir lui dire gentillement et sans la blesser que je ne suis pas intéressée ! Oh la c'est la cata ! m'emportais-je.
- Non mais sérieux....ahahah avec toutes les filles qui te tournent autour tu n'arrives pas à savoir quand une fille est amoureuse de toi ! ça devient grave là Sélé. Me dit Alex."
Je finis par les saluer et leurs dit à Lundi. J'ai prétexté que j'étais fatiguée et que je devais y réfléchir. Sur le chemin du retour pour rentrer chez moi, j'écoutais ma musique et voilà que je partis dans un rêve en m'imaginant sortir avec Maeva mais dans ce rêve je l'a rembarre et je lui dis que je ne veux sortir avec personne et que je ne suis pas intéressé par les filles et je m'excuse et part en courant. En sortant de mon rêve, je suis arrêtée sur un passage piéton et une voiture me fonce dessus. Puis c'est le noir total.