Oxelle quitte la table du petit déjeuner avant Line pour aller chercher son portable dans la voiture.
Elle sort de la maison et descend les marches du perron, avant d'atteindre sa voiture elle croise Prosper.
-Bonjour.
Ce dernier ne lui répond pas et l'ignore totalement, continuer d'avancer pour aller dans l'autre partie du jardin en contournant la maison.
Elle le regarde partir, un sourcil dressé et se murmure à elle même:
-Vraiment chelou celui-là.
Mais elle s'en moque bien et déverrouille les portières de la voiture avec sa clef qu'elle avait pris soin de prendre en allant déjeuner.
Elle ouvre le côté passager et se penche sur le siège où elle avait balancé son portable la veille pour le récupérer. Mais alors elle réalise qu'il ne s'y trouve pas. Elle regarde sur le planche, jette un coup d'œil sous le siège: rien.
Elle fronce les sourcils et tapote du bout des ongles sur le siège, essayant de se souvenir où elle a bien pu le mettre.
Elle ouvre la boite à gants, inspecte le tableau de bord et le siège conducteur mais toujours aucune trace de son téléphone.
Elle referme la portière et recommence les mêmes recherches à l'arrière, toujours rien.
Elle se redresse alors et se retourne mais alors pousse un cri de surprise en réalisant qu'elle se trouve nez à nez avec Fidèle.
-Oh je vous a fait peur?...
Elle s'appuie sur la voiture pour se calmer et retrouver un rythme cardiaque normal.
-Oui vous m'avez fait peur oui! C'est une manie chez vous de surprendre les gens comme ça?!
Elle fait référence à la veille, lorsqu'il lui avait fait une frayeur identique dans les escaliers.
-Je suis vraiment désolé.
-Ce n'est pas grave.
Elle se décale pour ne plus être bloqué entre la voiture et lui et referme la portière avant de verrouiller la voiture et de mettre la clef dans sa poche.
-Vous avez perdu quelque chose?
-Non c'est bon merci.
-Ah bon? Pourtant vous aviez l'air de chercher activement...
Oxelle pose sa main sur sa taille, les sourcils froncés, sur ses gardes:
-Ça fait longtemps que vous m'observez?
-Je suis sorti et je vous ai vu voilà tout...
-Mmm... Je vois. Bon, mon amie doit m'attendre, bonne journée.
Elle remonte les marches du perron mais avant qu'elle ne rentre de nouveau dans la maison il l'arrête:
-Au fait Oxelle...
Elle se retourne.
-...par rapport aux grattements, n'ayez pas peur. Je vous assure qu'il ne peut rien vous arriver tant que je suis là.
La jeune femme l'observe une seconde, ne comprenant pas ce qu'il veut dire, ou plutôt ne préférant pas comprendre, et elle s'empresse de rentrer sans ajouter un mot.