Salvation : Huis-Clos

Galing kay Temboreal

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Aïdan ne demande qu'une chose, une chance de commencer une nouvelle vie loin de ses démons. Pour ça, il est p... Higit pa

Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12

Chapitre 2

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Galing kay Temboreal

Bonsoir tout le monde, 

J'espère que vous allez tous bien et que vous ne vous ennuyer pas trop chez vous ! L'avantage, c'est que je re-découvre ma maison en nettoyant ! J'ai maintenant beaucoup moins de bordel à l'étage et beaucoup plus de bordel dans la cave (bah oui, là ou ça se vide, ça se rempli ailleurs... Faut que j'arrête les doubles sens vaseux...). 

Je souhaite vraiment de passer des journées plaisante malgré les contraintes que nous devons respecter. J'espère que tout le monde va bien et que vos proches sont aussi en forme. Je vous  laisse avec ce début d'histoire qui j'espère vous aidera à passer le temps ^^

Prenez soin de vous et prenez soin de autres, 

Temboreal.

******

Je retournais dans ma chambre, tâchant de me calmer. Je devais vraiment arrêter de psycoter à cause de ce type. J'avais passé toute la nuit à me demander s'il n'avait pas une dent contre moi où des sortes de troubles obsessionnels compulsifs où une névrose quelconque. Cependant, c'était peut-être bien plus simple que ça ; c'était un pervers. Je devais vraiment déconner, ou être en manque. Il avait un petit minet tout chaud près à se foutre à poil sans discuter, alors mater le domestique de service... Non. Aucune chance.

Je m'étais monté le bourrichon tout seul.

Je me débarrassais de mes fringues bien trop inconfortables et me précipitais dans la salle de bain. Elle était beaucoup plus petite que celle de Jaden mais je ne m'attendais pas à en avoir une rien que pour moi de toute façon alors celle-ci m'allait très bien. Je pris une douche rapide, la fatigue d'une nuit blanche dans les pattes. J'avais beau avec l'habitude de bosser de nuit, le vampire avait mis mon mental à rude épreuve.

Servir des verres, et couvrir un coup de feu dans un bar, je savais faire, mais surveiller le moindre de mes gestes et la moindre « émotion », c'était épuisant. Je sortis de ma douche, un essuie autour de la taille pour trouver le vieux majordome près de la petite table installée près de l'entrée. Il tenait un plateau-repas fumant qu'il posa à côté de lui.

_ Félicitation pour votre premier service monsieur Reed.

Bon, j'allais croiser le papy tous les jours et on bossait ensemble pour un vampire névrosé alors, on pouvait bien faire connaissance.

_ Vous pouvez m'appeler Aïdan si je peux vous appelez Alistair.

Il parut surpris et je pensais que décidément, c'était mon heure inattendue puisque tout le monde semblait s'étonner de mes interactions.

_ Bien mons... Aïdan.

Je lui souris.

_ Merci pour le repas, j'en ai vraiment besoin.

_ Le maître dit que vous vous en êtes bien sorti cette nuit.

_ Sérieux ?! m'étonnais-je tout en doutant que mon énergumène de patron m'ait réellement validé après cette nuit de galère.

_ Je ne plaisante jamais, m'assura aussitôt le majordome.

Ça, c'était assez évident.

_ Il n'a pas arrêté de râler, et de remettre en question ma façon de faire.

Le si sérieux Alistair se laissa aller à sourire.

_ Oui, il peut-être exigeant dans bien des domaines mais il ne sera jamais injuste.

C'était bon à savoir. Je baissais les yeux sur le repas qu'il m'avait apporté et avisais la carafe de vin posée sur le plateau.

_ Est-ce que cela vous convient Aïdan ?

Il était étonnant qu'il s'en inquiète, il n'était pas mon domestique mais je devinais que pour le vieil homme, servir était devenu une seconde nature.

_ Euh... j'aimerais autant de l'eau si c'était possible.

Il aurait été tentant de garder la carafe de vin mais ça n'aurait rien entraîné de bon. Ni pour moi, ni pour personne ici.

_ Êtes-vous certain ? Il s'agit de la production personnel du maître, elle vient de son domaine de Nappa. Il a pensé que cela vous serait agréable après votre première nuit.

Eh bien, l'intention était presque touchante et prouvait que je m'étais peut-être trompé sur le maître des lieux. La flamme insidieuse de l'envie s'éveilla en moi et je dus faire un grand effort pour ne pas céder à sa chaleur. Je pris la carafe de vin et la tendis à Alistair.

_ Il ne faut pas y voir une insulte, mais je vais refuser.

Le majordome me dévisagea durant une seconde trop longue avant de prendre la carafe.

_ Bien, j'en notifierais Eleen aux cuisines.

_ Merci mon vieux...

Il haussa les sourcils à ce surnom peu courtois avant de dissimuler un sourire discret. Il n'était peut-être pas si ringard que je l'avais pensé au départ. Il semblait avoir de longues années de service derrière lui et sa loyauté envers le vampire était évidente.

J'ouvris mon armoire et attrapais un jogging large et un t-shirt noir sans manche que j'enfilais tandis qu'Alistair quittait la pièce en emportant la carafe de vin. J'avais laissé une grosse partie de mes affaires dans un garde meuble que je louais pour une bouchée de pain, si je restais travailler ici, j'allais pouvoir aller récupérer une partie de mes fringues et peut-être quelques effets personnels. J'allumais la télévision en sourdine, peu désireux de voir Jaden débarquer en furie me criant de baisser le son. Les murs ne me semblaient pas très épais et je ne tenais pas à le contrarier une fois de plus. Je regardais distraitement la chaîne infos tout en commençant à boire une soupe à la tomate. C'était bon, épicé et légèrement trop chaud mais super bon.

Alistair revint, frappant légèrement à la porte avant d'entrer.

_ Est-ce à votre goût Aïdan ? Demanda-t-il en déposant une carafe d'eau sur le plateau.

_ C'est parfait, chapeau à la cuisinière !

Il sourit une fois de plus et cela détendait complètement ces traits ridés, lui donnant un air plus doux.

_ Je transmettrais votre approbation à Eleen.

Je relevais le menton pour remercier Alistair une fois de plus mais je vis qu'il regardait quelque chose à terre avec attention. Je n'eus pas le temps de me lever ou de m'excuser que le vieux majordome était déjà en train de ramasser mon uniforme abandonné par terre.

_ Merde, je suis désolé, j'aurai dû...

_ Ce n'est rien. La taille est-elle la bonne ?

Je n'avais pas envie de me plaindre mais...

_ Le pantalon est trop grand d'une taille, la chemise aussi... les chaussures trop étroites.

Il leva un sourcil tout en regardant les vêtements qu'il tenait contre lui.

_ Bien, je vais vous en procurer de nouveau, dès demain.

_ Merci Ali.

_ Alistair, me corrigea-t-il aussitôt avant de sortir.

Je haussais les épaules, il était si rigoureux. Une fois rassasié je laissais le plateau sur la table et plongeais dans mon lit. Il était confortable et il sentait bon le propre et le frais. Ma carafe d'eau sur la table de chevet, je bus religieusement en regardant une émission sur le krach boursier et la crise qui n'en finissait pas... J'en savais quelques choses, une vraie merde.

Je bus en laissant défiler les images, laissant le sommeil prendre du terrain. Puis, alors que je commençais à sombrer, un bruit attira mon attention. J'avais mis la télévision pour éviter de sursauter à chaque craquement dans un endroit que je ne connaissais pas mais... Ce genre de bruit, je connaissais, je connaissais même très bien !

Putain de vampire pervers !

Cette fois, la messe était dite ! C'était irrévocablement un pervers ! Il savait que j'étais tout à côté bordel ! Alors pourquoi ne disait-il pas à Texas – Michigan où je ne savais trop quoi de prendre son pied en silence ! Je me retournais dans mon lit, planquant ma tête sous un oreiller, mais cela devint de plus en plus fort et distinct. Si au début je n'entendais qu'un faible bourdonnement de voix, cela se fit de plus en plus clair, jusqu'à ce que les sons deviennent de mots.

Le mur devait être vraiment, vraiment fin ! Je fis de mon mieux pour ignorer ce que j'entendais mais mon esprit refusa d'obéir. Je me mis à écouter et ce que j'avais pris pour une manifestation de plaisir se mua peu à peu en quelque chose de bien différent qui me poussa à tendre l'oreille ; des suppliques.

Un cri mêlé de sanglots me glaça jusqu'à la moelle me faisant me redresser dans mon lit. Dakota demandait grâce mais pas de la façon dont un amant demandait le dernier coup de butoir...

_ Pitié ! Ne faites pas ça ! Ne le faite pas ! Je n'en peux plus... Pitié Maître !

Ok. Bon. Il se passait un truc moche à côté, un truc très moche ! Est-ce que Jaden avait été si énervé par mon incompétence qu'il passait ses nerfs sur Nevada ? Est-ce que le blond avait fait une bêtise que lui faisait payer le vampire ? Bordel, rester là était de la non-assistance à personne en danger et le vampire était si tordu qu'il aurait été capable de ne me demander d'enterrer le cadavre. Je n'entendais pas la voix de Jaden, uniquement celle du garçon et il continuait de supplier qu'on le laisse tranquille, qu'il n'en pouvait plus... Est-ce que le vampire dépassait les bornes ? Il était autoritaire certes, mais je l'avais plutôt trouvé attentif et maître de lui-même.

J'hésitais une ou deux minutes... Je ne pouvais pas surgir dans ses appartements en criant au scandale !

Toutefois, ne pas intervenir si le jeune était en danger, c'était pire encore. Si je devais me réveiller demain matin et nettoyer des draps gorgés de sang ou mentir sur la disparition d'un homme parce que je n'avais pas osé bouger mes fesses d'un matelas... Ce serait pire. Je ne laissais jamais quelqu'un de plus faible que moi dans la merde. Je n'y pouvais rien, j'avais été élevé comme ça... Ou du moins, si, j'avais été élevé pour ne penser qu'à ma pomme et c'était bien à cause de ça que j'avais tout perdu alors... Je m'étais promis. Plus jamais.

_ Bon dieu de merde !

Je repoussais rageusement ma couverture et me tirais du lit avant d'ouvrir doucement la petite porte qui menait à la chambre du vampire. En silence, je traversais l'étroit couloir, les suppliques se faisant de plus en plus nettes à mesure que j'approchais...Conscient que j'étais peut-être en train de faire une bourde, j'ouvris la porte du fond le plus discrètement possible, sans faire le moindre bruit. De toute façon, les cris étaient suffisamment forts pour couvrir tout le reste.

J'étais prêt. Prêt à être horrifié et à m'offusquer, prêt à lutter pour sauver un petit blond ou à courir pour sortir de cette maison et appeler la police. Sur mes gardes, attentifs et certains de me retrouver devant une scène de sacrifice quelconque, je me figeais complètement en posant les yeux sur le lit.

Ok. Je m'étais emballé pour rien même si l'image qui s'affichait devant moi me brûlait les yeux, se gravant probablement à jamais dans ma rétine. Oh, Jaden torturait bel et bien Arizona mais pas comme l'avais laissé sous-entendre ses cris.

Le garçon était à genoux au milieu du lit, les jambes largement écartées. Ses bras étaient retenus par des menottes ou une corde ou je ne sais quoi, au-dessus de sa tête. Il était si tendu, si écartelé que ses genoux menaçaient de se soulever du matelas. Son ventre plat, ses bras fins, jusqu'à l'arrondi parfait de ses flancs étaient étirés comme un élastique sur le point de craquer. Sa tête rejetée en arrière, je pouvais voir des gouttes de sueur dégouliner le long de sa gorge, sa peau luisante semblait irradier de chaleur.

C'était de loin la pose le plus sexy que j'avais jamais vue.

Cependant, ce n'était pas la position du garçon qui me grisa et réveilla une érection aussi douloureuse que fulgurante... Ce fut l'ombre qui se glissa derrière le garçon blond à la peau si pâle. La différence de ton entre les deux était stupéfiante et offrait un tableau tout droit sorti d'une Antiquité décadente et débauchée. Le bras passé autour de la taille de son amant, ses lèvres rouge carmin posées dans leur creux de son cou, il le pilonnait en de petits coups rapides et brutaux faisant sursauter Montana à chaque impulsion.

C'était de loin la scène la plus érotique à laquelle j'avais jamais assisté.

Un moment de sexe, brut et animal sous couvert d'une maîtrise parfaite. Je pouvais sentir le pouvoir du vampire ramper sur ma peau, l'échauffer comme une promesse, rendre l'air presque irrespirable alors que je n'étais que spectateur...

Spectateur !

Je m'étais planté en beauté je devais vite... Trop tard.

Deux yeux iridescents se levèrent et se braquèrent sur moi bouillonnant dans une explosion digne d'un volcan. Une vague de frissons incontrôlables manqua de peu de me mettre à terre alors que mon sexe bondissait dans mon pantalon comme si je n'étais qu'un adolescent boutonneux incapable de retenir ses impulsions.

Ses yeux sondaient les miens, et je sus, à cet instant précis, que ma présence l'existait davantage. Oh, pas parce que je lui plaisais mais parce que ses yeux me hurlaient de le regarder faire, de rester là... à observer cette scène bestiale qui en d'autres temps m'aurait fait penser à une saillie.

Cependant, mes jambes décidèrent d'obéir à la raison qui avait sonné l'alerte rouge dans ma tête et un instant plus tard j'étais de retour dans le couloir, horrifier et gêner au-delà du possible, brouillonnant comme un enfant précoce et douloureusement tendu.

Un peu tremblant et ignorant cette fois les cris qui venaient de l'autre côté de la porte, je regagnais ma chambre direction la salle de bain. Je dégageais mes vêtements aussi vite que possible, pensant prendre une douche froide pour laisser cette expérience de voyeurisme derrière moi mais... Une fois sous le jet d'eau chaude, prêt à diminuer la température je m'arrêtais en me rappelant du regard de Jaden. Je voyais la scène aussi parfaitement que si j'étais resté pour observer.

Je n'avais plus baisé depuis un moment, le travail, les soucis d'argent et le désert que constituait ma vie m'avait laissé peu de place pour prendre mon pied. Et ça... ça c'était la goutte d'eau. Je n'avais pas la force de renoncer à un moment, même coupable de plaisir. Bien que l'idée de me branler en pensant à mon nouveau parton, un énergumène autoritaire aux tendances despotiques ne m'excitait pas particulièrement...

Bon, ok. Ça m'excitait complètement mais j'aurai préféré me trancher la langue moi-même que de l'avouer...

J'avais besoin de relâcher la pression. Ma vie ressemblait à un champ de ruines depuis trop longtemps, ce job, c'était ma chance de remettre le tout sur les raies. Mais ça faisait beaucoup de pression. Faire ce qu'il fallait pour me calmer, ce n'était pas une mauvaise chose, même si pour ça, je devais penser à un vampire casse pied mais diablement sexy. Même si dans mon esprit, en fermant les yeux, les cheveux blonds d'Utah devenait brun, que le corps menu devenait plus fort, plus grand... Que son corps, devenait le mien.

Je me laissais glisser le long de la paroi humide de la cabine de douche, l'eau dévalant sur ma peau comme autant de piques brûlantes. Sur le carrelage humide, j'écartais les jambes, laissant ma main glisser sur mon ventre jusqu'à ma verge déjà tendue à l'extrême. Bordel, ça faisait si longtemps que je ne m'étais plus autorisé de plaisir. Ma main saisit mon membre par automatisme envoyant une décharge d'adrénaline dans mon corps. Mon pied glissa contre la paroi en verre et je commençais à me caresser en de lent et long va et vient. Mes jambes se tendirent, incontrôlables, mais qu'importe c'était tellement bon.

Comme avais-je pu renoncer à ça. Mieux valait ne pas y penser.

Ouai, penser au corps parfait et nu de Jaden aidait pas mal. Mais c'était avant tout le contrôle qu'il avait eu sur son amant qui me grisait, et c'était une surprise absolue. J'avais toujours eu le contrôle dans mes relations avec les mecs, j'étais celui qui prenait et donnait du plaisir, celui qui décidait... Mais m'imaginer attacher, jambes écartées sur ce lit libéra un désir que je n'avais jamais connu. Mon sexe gorgé réclamait la libération mais je ralentis le mouvement faisant durer le moment. Je n'avais plus joui depuis tellement longtemps que si je n'y prenais pas garde, j'allais partir en vrille.

Je jouais un moment avec l'extrémité plus sensible de mon sexe déclenchant de minuscules et multiples convulsions qui grillèrent complément mes capacités à penser, mais pas celles d'imaginer. Sous mes paupières mi-closes, Jaden s'imposa, lui et son corps qui se déhanchaient avec une lenteur dévorante, pénétrant un corps qui dans mon esprit était le mien. Son visage perdu dans mon cou, prêt à mordre, ses canines frôlant ma peau.

Quel effet cela ferait, de se faire mordre... Pour le blond ça semblait jouissif à l'extrême. Ma main libre glissa sur mes bourses et incapable de m'en empêcher, je baissais les yeux sur ma queue raide, et ça me suffit...

Basculant dans la jouissance, ma tête parti en arrière et durant un quart de seconde, je vis une ombre derrière la vitre embuée, une ombre qui portait le visage de Jaden. Mais c'était trop tard, sous son regard brûlant, mes paupières fermèrent le rideau. Mon sexe balança sa semence sur mon ventre et mes hanches accompagnèrent le mouvement pendant que j'éjaculais plus que de raison. Les frissons s'étendirent sous ma peau comme une coulée de lave et un cri ténu m'échappa couvert par le jet de douche.

La tempête dura à peine quelques secondes, mais je me sentis revivre durant ce court moment.

Mais dès que l'extase fut retombée, je rouvris violemment les yeux et fixait la vitre de douche... Personne. Putain mon esprit me jouait de méchant tour !

Je restais un long moment assis dans la douche, laissant l'eau emporter les traces de mon plaisir coupable comme s'il n'avait jamais eu lieu. Quand mon cœur recommença à battre normalement, je me relevais et coupais l'eau. Sortir de la douche me demanda un gros effort, me sécher encore plus. Cette fois j'étais cuit... Il fallait que je dorme.

N'ayant même pas le courage de me rhabiller, je me glissais sous la couette et fermais les yeux. Je profitais d'une pause de l'autre côté du mur pour sombrer dans un profond et lourd sommeil...

Demain risquait d'être une affreuse et abominable nuit. Je pourrais me faire virer pour être entré dans les appartements de Jaden comme ça... Il allait être furieux, me faire la tête au carré avant de me balancer dehors à coup de pieds au cul.

Mais pour le moment... Je voulais juste dormir.

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