Scène de Crime

By Al-mouridya

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Aicha Grey, agent à l'unité de recherche et des investigations criminelles est chargée d'enquêter sur une aff... More

Prologue
chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46 " Le métal le plus solide se forge dans le feu le plus brûlant "
Chapitre 47 " Mais les morts ne recoivent pas d'invitation belle-maman "
Chapitre 48 - Part 1 - " Le seul fromage gratuit est dans la piège à souris "
Chapitre 48 - Part 2 - " Aziz et Arame "
Chapitre 49
Chapitre 50
Important

Chapitre 3

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By Al-mouridya



Le 10 OCTOBRE 2015

Habib Seye

— Gardien , Gardien faites moi sortir d'ici. Putain ouvrez cette porte. Et puis merde !

J'étais fatigué à force de me battre, aucun des gardiens n'est venu me voir Je criais et je me cognais sur les grilles. Je me faisais du mal , juste pour ne serait-ce que voir mes enfants. Plus que jamais ils avaient besoin de moi. Je me sentais mal pour eux. Pourquoi cela nous est il arrivé ? Khadija ne méritait pas de mourir ainsi. Bien vrai qu'on ne s'entendait pas bien pas elle et moi. Bon sang mais pourquoi elle ? S'était une mère et elle avait une famille et une carrière. Qui en voulait à sa vie et pourquoi l'avoir tué ainsi?

Je ne vois pas comment je me suis retrouvé derrière ces grilles ? Je ne l'ai pas tué. Khadija a été la première à quitter la chambre d'hôtel alors comment cela se fait que je sois la dernière personne à l'avoir vu ce soir là? Tout porte à croire qu'il s'agit d'un coup monté , un coup très bien ficelé. Quelqu'un a voulu me faire porter le chapeau. Mais je ne vois pas qui ça pourrait être ? Je n'ai pas d'ennemi.

— Faites moi sortir d'ici. Je ne suis pas à ma place , bande d'enfoiré. Vous n'avez pas de preuve pour m'incriminer. Je suis sûr qu'il s'agit d'un complot et vous ne m'aurez pas , ça jamais.

— Vous êtes innocent , ça on l'a bien compris , intervint un des gars avec qui je partageais la cellule.

— Vous n'êtes pas chez vous alors vous avez intérêt à la fermer. Il y'a des gens qui essaye de dormir ici , réitéra l'autre.

— Je m'adresse aux gardiens , mêlez vous de ce qui vous regarde.

— Sinon ? On voit bien que t'es riche mais nous on a ce qu'il faut pour bien refaire ta fête. Nous on est de vrais tueurs et c'est pas la première fois qu'on se retrouve derrière ces murs. Tout les gars de la prison nous respect et t'a intérêt à en faire de même.

L'un des gars s'est approché, et a mit un couteau sur moi.

— D'habitude les nouveaux ont du mal à s'intégrer , alors on a une toute petite proposition à te faire. Si tu nous donne un gros paquet de fric , on pourrait bien assurer ta sécurité. Accepte cet offre , si tu tiens à sortir saine et sauve de ce taudis . S'il t'arrive de refuser , commence tes prières dés à présent. Les autres gars se feront un plaisir de t'apprendre les nouvelles règles ; esclavagisme et soumission. Ils vont te traiter comme une chienne.

Il s'est approché de plus prés, et a commencé à me tripoter. Je savais pas qu'il existait de tels salauds en prison. S'il pensait pouvoir me faire peur. Je supportais pas son haleine, et j'avais du mal à bouger avec ce couteau pointé sur moi.
Bon sang mais Qu'est ce que je foutais là , moi même je comprenais pas. J'étais pas à ma place , ma place était au côté de mes enfants.

Un des gardiens , s'approchait et il a tout de suite rangé le couteau. Je ne vois pas comment ils ont fait pour ne pas qu'on retrouve cet arme sur eux. De là où j'étais il me menaçait du regard.

— Dégagez , vous autres.
Et vous venez vous avez de la visite.

— À toute , me lançait l'autre.

J'ai suivi le gardien , et il m'a fait entré dans une salle où il y avait ma mère. J'ai accouru et je l'ai pris dans mes bras. J'ai senti un très grand bien en faisant cela.

— Maman , maman Où sont mes enfants , où est ce qu'ils sont ? Ils vont bien n'est ce pas ?

— Ils vont bien. Mouna est chez sa grand-mère Faty , et Assad est avec tes sœurs

— Maman s'il te plaît protège les. ,garde un oeil sur eux. J'ai comme un mauvais pressentiment. Celui ou celle qui s'en est pris à leur mère peut bien s'en prendre à eux. Moi en ce qui me concerne je vais bien , ne t'en fait surtout pas.

— Qu'est ce qui se passe? Je ne comprends pas , pourquoi ils t'ont accusés ? Tu n'es pas un tueur.

— Tiens toi loin de tout ça. Une chose est sûr , l'inspecteur Ndiaye, le médecin légiste ainsi que mon avocat sont mêlés à tous ça. Cette affaire a été bâclé. Je suis delà le seul à me retrouver sur le banc des accusés. Fait très attention et ne les laisse pas te manipuler , lui avais je conseillé.

— Me tenir à carreaux ? Ça jamais je suis ta mère. Le procès aura lieu dimanche et je vais trouver un avocat qui te fera sortir d'ici. Crois-moi.

— Prends soin de toi. Je t'aime très fort.

— Moi aussi mon chéri.

                   LE JOUR DU PROCÈS

Il m'ont embarqués pour le tribunal qui était à 100 mètres de la prison carcéral.

Je réalisais pas ce qui m'arrivait. Du jour au lendemain tout le monde me détestait. Des collègues Khadija , ses followers ainsi que des militantes de droits de la femme me poursuivaient avec des pancartes. Ils me traitaient d'assassin , de meurtrier. J'en ai vu de toutes les couleurs. Ils étaient tous en colère et je pouvais très bien les comprendre. Khadija comptait beaucoup pour certains, et son assassin méritait bien plus que toutes ces insultes. Mais il se trouve que je le suis pas. J'ai compris que je devais me taire, je me répéterai si je disais que je ne l'ai pas tué.

— Justice pour Khadija Ndiaye , Justice pour Khadija Esther Ndiaye , Justice pour Esther Ndiaye , justice pour toutes ces victimes..

La mère de Khadija s'est attaqué à moi , ainsi que son frère.

— Doméram dji , yako ray imbécile , yalnagn la nokh si cachot bi , sou bokhoutmala ( vaut rien , tu as assassiné ma fille , tu n'es qu'une pourriture Habib Seye. Dieu te punira tu vas pourrir en taule ).

Pour ne pas créer plus de tensions , les flics se sont dépêchés de me faire entrer dans la salle d'audience . S'était rempli de monde , toute ma famille y était ; ma mère , mon père ainsi que mes sœurs. Les parents de Khadija , et Matar son frère , qui venaient après moi et s'étaient assis au premier loge. Je pouvais sentir leur colère de là où j'étais. Tant de haine, en dépit de tout ce que j'ai fais pour eux. Pourquoi il a fallu que nous en arrivions là. Je leur ai rien refusé , même le choix d'épouser leur fille . Alors pourquoi ? Parlant de mon père, rien ne me déçoit venant de lui. Il n'a jamais cru en moi alors pourquoi ça changerai. De toute façon , il s'en fou complètement. Il n'y qu'en mère en qui je peux avoir confiance. Elle a toujours était là pour moi.

J'étais dégouté, je m'étais penché sur la table pour ne plus rien voir. Le juge venait d'entrer dans la salle. Je l'ai su , à travers le silence brusque et dépolarisant. À part quelques murmures qui se faisaient entendre.

— Je vous remercie , avant j'aimerais qu'il y est un peu de silence dans la salle. Bien on peut commencer. La parole est à la défense , maître Ndiaye.

— Merci votre honneur , j'aimerais poser quelques questions à monsieur Seye ici présent.

— ...

— Monsieur Habib Seye , étiez vous avec la victime le soir du meurtre ?

— Oui on était ensemble dans une chambre d'hôtel mais seulement jusqu'à 22 heures ensuite je suis rentré chez moi.

— Expliquez vous. Que faisiez vous dans une chambre d'hôtel ? Pourquoi aviez vous choisi d'aller là-bas ?

— Objection monsieur le juge , cela entraîne à la vie privée de mon client intervenait maître Diop , mon avocat.

— Objection rejeté , veuillez poursuivre maître

— Entre ma femme et moi ça n'allait plus. On allait même se séparer. Sauf qu'elle a décidé au dernier moment de choisir la réconciliation. Elle voulait qu'on reparte sur de nouvelles bases. Donc elle m'a invité à l'hôtel pour qu'on passe une nuit ensemble , l'histoire de tout oublier et recommencer à zéro.

— Donc vous alliez divorcé ?

— C'est exact.

— Sans vouloir être indiscrète. Aviez vous une maîtresse , monsieur Seye ?

— J'allais divorcer. Et Arame, j'avais décidé de ne plus la revoir.

— Un petit détail qui va faire toute l'affaire , cette même nuit Ndeye Arame Fall a effectué un voyage. Drôle de coïncidence. Divorce , querelle , tromperie plus meurtre. Laissez moi vous rafraîchir la mémoire. Vous aviez fait venir votre épouse dans une chambre d'hôtel, pour lui faire part de votre décision la quitter alors qu'elle voulait un nouveau départ. Seulement tout ne s'est pas déroulé comme vous l'aviez prévu. Votre épouse s'est emporté , et vous vous êtes battus d'où la présence des Hématomes au niveau de son coud. À la fin elle a voulu s'en prendre à votre " maîtresse ". Vous ne pouviez pas supporter qu'on fasse du mal qu'on fasse du mal à la femme que vous aimiez et hope vous l'aviez poignardé.

— J'ai eu a levé la main sur elle rien qu'une fois , mais je ne l'ai pas tué c'est clair.

— D'après le rapport médico-légal , votre épouse est décédée à 22h15 , et le personnel de l'hôtel dit ne jamais l'avoir vu sortir « de son vivant » si je peux me permettre. J'appelle à la barre , Sherif Wade.

Sherif s'est assis sur le banc des témoins.

— Monsieur Wade , vous travaillez bien chez Abdel hôtel.

— C'est exact.

— Dites nous , ce que vous avez vu ?

— J'ai vu sortir monsieur Seye vers 23 heure avec une très grosse valise à la main. Il était nerveux et s'empressait de sortir , on aurait dit qu'il cachait y quelque chose.

— Votre honneur vous avez vu de quoi est capable cet homme. Il est allé jusqu'à mettre son corps dans une valise quelle horreur.

— C'est des mensonges que vous dites. Cette valise contenait les affaires qu'elle avait amener , effets de toilettes , nuissettes , etc..Elle est partie sans elles , alors j'ai voulu la ramené à la maison.

— Silence dans la salle. Maître Ndiaye veuillez vous rassoir , maître Diop la parole est à vous.

— Merci votre honneur. J'aimerais interroger le témoin. Monsieur Wade aviez vous vu la victime, Khadija Ndiaye entrer avec une valise ?

— Non fit il.

— Donc vous ne pouviez pas en tirer de telles conclusions. Autre question , les aviez vous entrer ensemble?

— Non je n'ai vu que Monsieur Seye. J'ignorais totalement , qu'il était accompagné.

— Donc vous ne pouviez pas deviner qui était avec mon client.
Parmi tous ceux qui résidaient dans cet hôtel , ça pouvait bien être quelqu'un d'autre. Quelqu'un vous a -t- il payé pour mentir à ce propos ? Peut être que vous aviez vu sortir la victime et vous ne daignait pas en parler.

— Monsieur le juge l'accusé a déjà avoué qu'il tenait cette valise. Maître Diop arrêtez de l'intimider . Intervenait l'avocat de la poursuite.

— Poursuivait , maître Diop.

— Bien , ma prochaine question sera adresser à mon client. Où étiez vous allé après l'hôtel.

— J'étais dans mes appartements , ensuite je suis allé me promener l'histoire de me changer les idées.

— Votre honneur , mon client dit qu'il était chez lui au moment où monsieur Shérif Wade dit l'avoir vu. Nous voilà bien confus on dirait.

— Avez vous quelques choses à ajouter maître Diop ? demandait le juge.

— Non.

— Maître Ndiaye ?

— Je n'ai pas grand chose à rajouter ,votre honneur pour bien punir cet homme , faites recours à la peine maximale , 40 ans de réclusion criminelle.

— Bien la séance est suspendue , rendez-vous dans une heure.

— Mon chéri , tout va bien. Ne t'en fait surtout pas, tu vas bientôt sortir d'ici , me rassurait ma mère.

— Tous autant que vous êtes , vous allez me le payer. Justice sera faites pour ma fille s'énervait la mère de Khadija.

— Adjaratou Faty dou yaw khamguama dof dofloul ba doug si samay mbir ( Tu me connais très bien , ne me cherche surtout pas ).

— Cette vieille aigrie me menace et vous en êtes tous témoins.

Une violente dispute surgit entre les deux. Ils les ont amenés pour les faire taire. Quant à moi ils m'ont enfermés dans une salle avec mon avocat qui n'arrêtez pas de me taper sur les nerfs. Il voulait que je lui dise si j'étais vraiment coupable. J'ai du le faire sortir pour être seul. Au moment où il partait , un agent est venu me voir. Il a prit place sur une chaise.

— Que voulez-vous?

— Vous le verrez par vous même.

Il m'a montré une vidéo où mes enfants étaient attachés. Ils pleuraient incessamment.

— La nounou, ainsi que vos enfants sont entre les mains d'un vilain Mr qui est sorti de prison ce matin. Je n'ai qu'un mot à dire et il se charge de les tuer sans laisser de traces.

— Qu'est ce que vous me voulez ?

— Déclarez vous coupable et ils vont s'en sortir sans aucune égratignure .

— je vous en supplie, se ne sont que des gosses.

— Mara est aussi un pédophile alors imaginez ce qu'il pourrait leur faire d'autres.

— Pitié, ne leur faites aucun mal.

— Cela dépend de ce que vous allez dire au juge. Bien, je vous ramène à la salle d'audience.

Je me suis retrouvé dans la minute qui suit devant le juge.

— Bien , au vue des preuves qui me sont présentés.

— Je l'ai fais ... lui coupais-je la parole

— Je vous demande pardon?

— C'est moi qui l'ai tué, je ne supportais plus son arrogance, elle me rabaissait sans arrêt.

— Mais ki niit la se demandait le jour public , sous le choc.

— Mr Seye ,vous êtes condamnés à 30 ans de réclusions criminels.
La séance est levée.

Ce fut  la dernière phrase que j'ai pu entendre.

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