Point de vue Eden :
Nous sommes actuellement dans l'avion pour retourner à Los Angeles.
Maintenant que je sais que mes amis font partis d'un gang ( sauf Candice ), je les vois tous autrement.
Arthur le hacker du groupe, Britney et Mike qui peuvent s'infiltrer grâce à leurs talents de séducteurs, Jason qui fait parler ses victimes en les menaçant physiquement et Tayler..... Le sois disant chef du gang mais qui est en fait un agent de la CIA en pleine infiltration. Ils forment un beau tableau.
L'avion est soudain prit de secousses. On entend des cris provenant des autres passagers. Les hauts parleurs de l'avion se mettent en marche.
- Nous traversons actuellement une tempête, nous vous remercions d'attacher votre ceinture et de garder votre calme.
Il ne manquait plus que ça....
Lilou, qui est assise a ma gauche, peine à attacher sa ceinture, ses mouvements sont brusques et elle semble stressée.
Je me penche vers elle et l'attache.
- Merci Eden.
- Mais de rien.
Je la regarde et cette petite fillette de dix ans semble soucieuse.
- Es-ce que tu as peur ? Me demande -t-elle.
- Non, mentis-je. Et toi?
- Non....Tayler t'as dit?
- De quoi ?
- Qu'il travaille pour la CIA.
Le rouge me monte aux joues. Mais comment sait-elle ça?
- Je...je...
- Vu ta tête, je pense que mon hypothèse est la bonne.
- Et toi? Comment tu le sais Lilou ?
- Tayler ne m'en a jamais parlé, je l'ai découvert en ouvrant une de ses lettres un jours.
- Une de ses lettres ?
- Oui, il y avait noté " prochaine mission : infiltration dans un gang pour retrouver le sujet 004", annonça -t-elle en faisant des guillemets.
004, cela fait longtemps que j'ai oublié ce nombre, je voulais l'effacer de ma mémoire et voilà qu'il ressurgit de nul part sans prévenir personne.
Je baisse la tête vers l'intérieur de mon poignet.
Un tatouage presque invisible à l'œil nu est gravé sur ma peau.
Une suite de lettres et un nombre, ce nombre :
004
- Tu es sûre que ça va ? Tu es toute blanche....
Elle me dit ça calmement.
- Oui, ne t'inquiète pas pour moi
***
J'ouvre la porte de ma maison, que ça fait du bien de retrouver son chez sois!
Je ne prends pas la peine d'enlever mes chaussures et mon manteau que je me jette comme un phoque sur le canapé.
Lilou rigole et fait de même sur l'autre fauteuil.
- Ça va, je ne vous dérange pas? Demande Tayler les bras chargés de valises, mes valises.
- Pas du tout, gloussais-je.
Sur ces mots, il pose ce qu'il avait dans les mains et se vautre littéralement sur moi. Il est allongé de tous son long sur mon corp.
- Méchante Princesse, dit -il en m'embrassant le bout du nez.
Je lève les yeux au ciel et il m'embrasse à nouveau, sur les lèvres cette fois.
- Mais vous allez arrêtez oui?! Je suis trop jeune pour être Tata je vous rappelle !
On tourne nos têtes vers Lilou, elle a les bras croisés sur sa poitrine et elle tape du pied.
On se regarde Tayler et moi puis on explose de rire.
***
Le reste du week-end s'est bien passé, on a dû rester enfermés toutes la journée, la cause : une magnifique tempête.
On ne pouvais même pas sortir de chez nous, par peur de se prendre des objets qui n'auraient pas résister au vent.
Lilou a passé son temps a tourner en rond dans le salon en répétant : " que le vent avait plus de muscles qu'elle " et quand ce n'était pas le cas, elle se cachait dans le placard de la cuisine.
Et le seul moyen que j'ai trouvé pour la calmer a été de regarder l'intégralité des Walt Disney, au grand détriment de mon cher Tayler. Le point positif c'est que j'avais réussi à calmer Lilou.
Je suis assise en tailleur sur le lit de Tayler, en attendant que ce dernier sorte de la douche.
Je me redresse légèrement et observe attentivement se qui se trouve autour de moi.
Un lit, une table de nuit, un bureau, une chaise, ....., et vingt-trois armes.
Un glock entre l'armature du lit et le matelas, les sept armes dans la boîte au dessus de l'armoire, deux couteaux suisses, un sur la table de nuit, l'autre dans un pot à crayons. Ainsi que des dagues cachées un peu partout dans la pièce.
Je pose ma tête sur le matelas et souris, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs....