Point de vue Tayler :
Je triste et en même temps en colère contre moi d'avoir laisser Eden. J'aurai dû lui dire la vérité dès que je l'ai rencontrée. Je ne serai pas tombé amoureux d'elle et je ne l'aurai jamais mise en danger. Mais c'est trop tard.
J'ai fait l'égoïste, je voulais la garder pour moi sans lui dire qui je suis. Et maintenant je suis face à un mur, je dois lui dire, je suis obligé....
J'arrive en courant au niveau du lac et repère la petite cabane que m'avais indiqué Matthew facilement.
Je me cache derrière un buisson.
Une dizaine d'homme tourne en rond en criant des mots en Russe que je ne comprends pas.
Avec ma tenue qui me camoufle parfaitement, je slalome entre les arbres pour gagner la cabane et rejoindre mon abruti de cousin.
En arrivant à son niveau, ce dernier me vise avec son arme dès qu'il me voit. Et fini par la relâcher une fois qu'il m'a reconnu.
- Putain Tayler, t'aurai pû prévenir que c'était toi, j'aurais pû te tirer dessus.
- Oui ben estime toi heureux que je dois venu, déjà qu'a cause de ta connerie je vais devoir tout dire à Eden alors je serai toi, je me la fermerai....et rapidement ! Ralai-je.
- Tout lui dire? Vraiment tout tout tout ?
Je hoche la tête en signe de réponse. Puis m'assieds à couvert à ses côtés.
- Dis moi ce que tu avais à me dire sur Eden sinon je ne fais rien pour te sortir de là. Expliquais-je, toujours autant énervé.
Il souffle.
- Quand je suis venu chez toi il y a quelques semaines, ce n'était pas la première fois que je voyais Eden. Au départ je ne l'avais pas reconnue, mais ce sont ses yeux qui ont remontés le souvenir.
- Comment ça?
- Ça remonte à il y a au moins trois ans.... J'étais en prison ici, en Russie, ça tu le savais déjà.... Mais un soir il y a eu beaucoup de bruit, mais pas n'importe quels bruits, c'était des bruits de combat, de lutte entre plusieurs personnes.
Il marque une pause et semble perplexe.
- La porte de la prison s'est ouverte et on en a tous profiter pour s'échapper. Mais au moment de franchir les grilles, on pouvait voir un groupe d'individus en tenues de combats qui faisaient sortir des détenus. C'était vraiment bizarre, et puis un homme s'est mis à tirer sur tout me monde, sans répit..... Il s'apprêtait à nous tuer, mais quelqu'un l'en a empêcher...
- Je ne vois toujours pas le rapport avec Eden...., dis-je perplexe.
- Laisse moi finir.... La personne qui nous a sauvé la vie en quelques sorte était une femme, elle s'est interposée entre nous et l'homme..... Le gars a arrêter de tirer et il est parti, nous laissant la vie sauve. Cette femme, c'était..... Eden, et j'en suis sûre car au moment de partir, elle s'est tournée vers nous et j'ai pu voir ses yeux malgré la cagoule qu'elle portait. Elle avait les yeux d'un bleu unique, incomparable. Les même yeux qu'Eden.
Je reste sur le cul face à cette annonce, mais qui est Eden? Qui est ma petite amie?
Je regarde Matthew qui semble gêné et qui se mange les ongles.
- Je crois que tu as oublié de me dire quelque chose.
- Oui.... Avoua-t-il, quand elle s'est interposée devant nous, le gars a dit a Eden :" ce n'est pas parce que tu es la fille du chef que tu peux faire ce que tu veux "...
Je n'ai pas le temps de répondre car trois hommes surgissent de nul part et commencent a nous tirer dessus.
Et que le meilleur gagne....
Je me redresse, attrape mon arme puis tire une balle dans la tête du premier, donne un coup de coude derrière l'oreille du deuxième puis donne un majestueux coup de pied dans la tête du dernier.
Ils sont tous les trois K-O allongés comme les merdes qu'ils sont par terre.
Faites de beaux rêves bande d'enculer......
Je me tourne vers mon cousin qui est resté planté là, sans faire le moindre mouvement pour m'aider.
- Pourquoi ils veulent te tuer au fait ?
- Je leur devais de l'argent et je ne leur ai toujours pas rendu.
De l'argent ?! J'ai bien entendu ?!
Je l'attrape par le col de son t-shirt puis le plaque contre le mur de la cabane.
- Donc je suis ici pour de l'argent ?! Je risque ma vie pour de l'argent ?! Parce que tu n'est pas capable de bouger ton cul ?! Je risque de perdre la femme que j'aime pour de l'argent ?! J'espère que tu déconne ?!
La tête qu'il affiche me donne la réponse, et sans que je puisse me contrôler, je lui donne un coup de poing au visage.
Il tombe au sol suite a mon coup.
- Mais t'es malade ! Se plaint-il.
- Non, réaliste. Rétorquais-je.
Il fait absolument que l'on se sorte de ce merdier....
Je contourne la cabane et regarde discrètement se qui se passe devant moi. Il reste six hommes, tous plus baraqués les uns que les autres. Armés jusqu'aux dents. Conclusion : on ne va pas s'en tirer vivants.
Je tente le tout pour le tout. Je vise un des hommes puis lui tire une balle dans la tête, il tombe mort au sol.
Et de un!
J'en vise un deuxième qui est dans mon champ de vision et l'abat.
Et de deux!
Mais je n'ai pas le temps d'en tuer d'autres car les quatre hommes restant m'ont repérés et commencent a me tirer dessus.
Que la fusillade commence !
Je vide mes deux chargeurs restants sur les hommes, mais je ne parviens qu'à en éliminer un. Il en reste donc trois.
Je n'ai plus de balles dans mon chargeur et j'ai épuisé tout mon stock. Je n'ai donc plis aucun moyen de me défendre face à eux.
Je me cache aux côtés de Matthew, toujours inconscient. Il ne reste plis qu'a prier. Les hommes vont débarquer d'une minute à l'autre et me tuer.
Je pense à Eden, la seule femme que je n'ai jamais aimé, elle viendra sur ma tombe sans jamais avoir su la vérité à mon sujet.
J'ai vraiment été con, j'ai cru que je pouvais la protéger. Alors que si je lui avait dit plus tôt et que je l'avais écouté, je serai sûrement en train de dormir dans ses bras à l'heure qu'il est. Je serai heureux et pas ici à attendre ma future mort.
La vie est vraiment injuste, on a à peine le temps de goûter une goute de bonheur, que le malheur nous accueille à bras ouverts.
J'entends les pas des hommes qui se rapprochent, une chose est sûre, et vu leur accent, ce sont des Russes.
Un homme surgit sur ma droite et il pointe son arme dans ma direction. Toutes mes pensées sont tournées vers Eden.
J'attends ma mort avec impatience, me disant que j'ai été au moins heureux une fois dans ma vie.
J'entends le bruit de tonnerre que fais une arme quand on appuie sur la gâchette, mais un miracle se produit, car non seulement je ne suis pas mort, mais en plus l'homme qui allait me tuer est par terre et baigne dans son sang.
Les deux hommes restants sont à peine arrivés a mon niveau qu'ils tombent eux aussi au sol.
Je me lève, étourdi puis me dirige vers l'homme a ma droite, celui qui a failli me tuer, pour connaitre l'origine de sa mort.
Son corp est par terre, sans vie, et un petit trou rouge règne au milieu de son front, pile entre ses deux yeux.
Je vais voir les deux autres hommes et constate qu'ils ont exactement la même chose.
Un telle précision ne peux être que l'oeuvre d'un sniper.
Un sniper qui a voulu me protéger en tuant mes adversaires.