Je sursaute.
Quelqu'un est chez moi.
Il est vingt-trois heures.
Putain..
Je prends mon arme sous mon coussin et me dirige vers ma porte. Les bruits sont lointains. Je me dépêche de mettre un jean large histoire d'être plus rapide et un top blanc. J'entends des pas monter, je mets mes chaussures rapidement et me colle au mur. La porte s'ouvre, l'intrus entre, et avant qu'il me remarque j'enroule mon bras autour de son cou mais décide de le briser sachant qu'il allait crier. J'ai remarquée qu'il y avait enfaite plusieurs personnes. Donc je vais devoir la jouer discrète. Je prends un couteau qui était sur la cuisse du mec que j'ai.. tué.
Je sors de ma chambre, sur mes gardes, couteau à la main. Deux mecs montent, c'est risqué je vais sûrement faire du bruit. Je me recolle au mur de façon à les attraper des qu'ils sont en haut. Le premier apparaît dans mon champ de vision je perds pas de temps et plante mon couteau dans sa gorge. Ce qui d'ailleurs réveille l'autre qui gueule pour faire appel aux autres que je suis là. Bref, je le prends par le col et lui met un coup, il arrive à me couper au niveau des côtes ce qui m'énerve donc je prends simplement mon arme et tire une balle dans le crâne. Les autres arrivent et pas de chance ils sont vraiment nombreux. Je repars dans ma chambre et ferme la porte à clés.
Je prends mon sac à dos et mets mes affaires importants dedans. Vraiment important évidement. Puis je me dirige vers ma seule fenêtre que j'ouvre sans plus attendre. Ça mène sur un toit assez étroit donc je fais gaffe et saute. Bon, ma jambe est en sang mais vraiment rien de grave donc je cours discrètement vers ma bagnole. Je démarre et fonce.
2heures plus tard
Après avoir conduis comme une folle j'ai réussi à les semer. Je me retrouve maintenant devant la villa à mon père. Je crois que son équipe à qui il fait confiance plus que ses hommes, qui sont plus là pour attaquer, vit ici aussi. Est-ce que c'est clair ce que je dis ? Pour faire simple y'a les hommes qui sont là juste pour les attaques etc, puis son équipe qui gère la mafia en aidant mon père. Voilà.
Je sors de la voiture et m'avance vers la porte d'entrée. Je manque de tomber à cause de ma perte de sang, mais j'arrive enfin. J'ai les clés donc j'ouvre tout simplement la porte et entre.
Une fois avoir refermé la porte, je me retourne et..
Je vois que dalle.
Pourquoi y'a aucune lumière allumée dans cette putain de baraque. J'essaye de trouver l'interrupteur mais je me stoppe net quand les lumières s'allument soudainement. Je soupire, et entends un cliquetis que je reconnais bien. Une arme. Je me retourne encore une fois et colle mon dos à la porte pour pas tomber.
- T'es qui ? Me demande d'un ton sec un mec dont je connais point, et qui me tient en joue.
- Baisse ton arme. Dis-je lassée.
Il arque un sourcil, il me prend pas au sérieux. Je fais tomber un vase qui se trouvait juste à côté de moi, qui fait un bruit monstre. Ça devrait suffir pour réveiller mon père.
- Tu te fous de ma gueule là ?!
Il est putain de vénère ce mec. Son regard c'est, vide d'émotions mais en même temps en dit tellement. J'entends enfin des pas descendre. Mon père avec une arme lui aussi. Il la pointe vers moi mais la baisse dès qu'il me voit.
- Si vous avez finis avec vos putain d'armes je peux venir ? Ou vous voulez plutôt que je crève ici à force de perdre du sang ?! Dis-je à bout de souffle.
- Putain, qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Me demande mon père en voyant mon état. Oui viens, installe toi au salon je ramène de quoi te soigner.
Puis il court direction l'étage. Moi je marche durement jusqu'au salon et me laisse tomber sur un canapé en gémissant un peu. L'autre est parti à la cuisine, je suppose. Ça fait longtemps je suis pas venu ici et c'est d'ailleurs la deuxième fois enfaite. Mon père arrive en trombe vers moi avec tout les soins, et l'autre se pointe aussi et se calle sur un fauteuil, fixant la scène.
- Tu vas m'expliquer ? Me demande mon père.
- Expliquer quoi ? Demandais-je en relevant mon pull pour mieux voir. Putain, il est pas aller doucement.
- Comment ça expliquer quoi ? T'a vus dans quel état t'es la ? Dit-il inquiet.
- J'ai toujours pas eu ma réponse moi. Dit-il le mec qui était muet jusqu'à maintenant.
- Quelle réponse ? Demande mon père.
- C'est qui cette gamine ?
- Ma fille. Répond mon père pendant que je lance un regard froid. D'où il m'appelle comme ça lui.
Je prends l'alcool et en mets directement sur la blessure. Oui je sais, mais c'est plus rapide comme ça.
- Tu te fais du mal pour rien. Me dit mon père, c'est pas la première fois qu'il me voit faire ça.
- J'ai pas le temps. Dis-je.
- Tu vois pas qu'elle sait rien faire, pourquoi tu le fais pas toi? Demande l'autre con.
- Je.. Commence mon père mais je le coupe.
- Ça te regarde pas. Dis-je.
Une fois finit, je prends mon sac et m'apprête à sortir mais mon père m'interpelle.
- Attends Lynn, tu vas où ?!
- Chez moi. Dis-je, en me retournant.
- Tu restes ici.
- Nan merci.
- Lynn, je vais quand même pas te mettre en danger bêtement. Me dit-il.
- Pourquoi pas ? Dit le mec qui commence à m'énerver.
- Aaron ! Tu peux aller dormir, ou te branler au choix si tu vas continuer à dire de la merde.
- T'es drôle toi, dit-il froid, je peux savoir pourquoi ces bandes d'abrutis ne sont toujours pas là ? Avec tout ce bordel ils devraient déjà être là. Rajoute t'il.
- Je les ai dit d'attendre en haut et ils ont sûrement compris que y'avais rien de grave. C'est pas le sujet. Toi tu vas te rassoir et Aaron reste calme.
- Papa je dois all-
- Non, tu restes.
- C'est une blague.. Dis-je dans un soupir en allant m'assoir de nouveau. Aaron n'a pas bougé, juste entrain de fumer.
- Maintenant racontes.
- Quoi exactement ? Tu sais déjà, c'est pas la première fois. Dis-je.
- C'est encore eux. Putain, je t'avais dis de pas chercher la merde avec eux aussi..
- Oui, oui. Dis-je.
- Comment t'as réussi à te barrer ?
- Par la fenêtre. Oui je sais je fais des réponses vagues mais j'ai tellement la flemme là.
- Ils étaient combien ?
- Je sais pas moi, la prochaine fois je demanderai combien ils sont venus.
- Lynn, je suis sérieux.
- Et moi fatiguée.
- On en reparle demain. Viens je te montre ta chambre. Dit-il en se levant du canapé.
- Nan, je vais dormir ici.
- Au salon ? Tu es blessée tu seras mieux-
- Tu peux aller dormir papa. Je vais bien. Dis-je.
- Je vais te ramener un t-shirt attends. Dit-il puis monte.
Aaron est toujours assis en face de moi. Il regarde le vide. Comme lui finalement.
Mon père arrive avec un t-shirt, je le prends puis il remonte pour de bon.
- Tu peux partir ? Dis-je, en parlant à Aaron.
- Nan.
- Je dois me changer.
- T'as qu'à te lever et aller à la cuisine par exemple. Dit-il.
Batard, moi qui a horreur d'être ne serait-ce en robe un peu trop moulante, je ne peux me changer devant lui. Mais j'ai une putain de fierté bordel.
Je mets tout simplement le t-shirt de mon père, et enlève mon top avec le sang sécher d'en dessous. Ni vue ni connu.
- Tu vois quand tu veux. Dit-il avec son sourire narquois.
- Ouais, je sais gérer les gamins de ton genre. Dis-je en le fixant, droit ses yeux verts.
Il se lève et s'approche de moi et se baisse pour approcher ensuite sa tête de la mienne.
Putain nan, je supporte plus, trop de souvenirs, mes oreilles vont exploser. Sans pouvoir me retenir plus je le pousse violemment et il s'écarte de moi.
- J'ai horreur qu'on s'approche de moi. Dis-je, directement.
- J'ai horreur qu'on m'insulte. Dit-il en me fixant. Puis part.
Il est 2 heures du matin. Et j'ai pas sommeil. Comme souvent, oui j'ai menti tout à l'heure. Une grande baie vitrée en face m'offre une belle vue sur le ciel étoilé. Et je réfléchis...
Je dois prendre une décision.
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Heeey, je commence cette nouvelle histoire car Nameless Love n'avance pas, et j'ai eu une nouvelle idée donc voilà.
Dites vous que j'ai commencé Nameless Love sur un coup de tête donc je m'attendais à ça.
Je remercie énormément MaiZoldik pour cette magnifique couverture ! 🤍
M'enfin bref, j'espère que ce chapitre vous a plus, bisouuuus ❤️