𝙳𝚘𝚌𝚝𝚎𝚞𝚛𝚎 𝙴𝚟𝚊𝚗𝚜 :...

By Lyra130499

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Il ne faut guère plus que l'assassinat d'un espion britannique à la retraite pour lancer le célèbre duo Watso... More

Avant-propos et casting
Chapitre 1 : L'octogénaire devenu silencieux
Chapitre 2 : L'empoisonneur mystère
Chapitre 3 : Collaboration
Chapitre 4 : Buona notte principessa
Chapitre 5 : Réveil au 221B
Chapitre 6 : Le directeur de casting
Chapitre 7 : Un cours de gym original
Chapitre 8 : Comment naît une addiction
Chapitre 9 : Absurde soirée
Chapitre 11 : La nuit d'avant
Chapitre 12 : La loi de Murphy
Chapitre 13 : Ascenseur émotionnel
Chapitre 14 : Des miettes d'informations
Chapitre 15 : Instinct maternel
Chapitre 16 : S'éclipser plutôt que ployer
Chapitre 17 : Une main secourable
Chapitre 18 : Merry Christmas
Chapitre 19 : Chacun ses failles
Chapitre 20 : Le doigt sur la gâchette
Chapitre 21 : Overdose
Chapitre 22 : Affaire classée
Chapitre 23 : La bella vita
Chapitre 24 : Tout effacer. Et recommencer
Épilogue
Remerciements et le turfu

Chapitre 10 : Instant suspendu

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By Lyra130499

     Où êtes-vous passée ? Besoin urgent à Baker Street. L'affaire Ford ne va pas se résoudre toute seule.

     SH.

oOo

     Ma mère ne va pas bien, j'ai posé trois jours de congés dans l'urgence pour aller soutenir mon père. Je reviendrai bientôt, la mise sous quarantaine ne prend fin que la semaine prochaine alors rien ne presse. Apprenez à vous passer de moi, un peu.

oOo

     Lucy s'amusait grandement de ces échanges numériques – elle imaginait sans peine le soupir agacé, le haussement de sourcil et la réflexion clamant ô combien elle était ridicule – et pour être franche, cela lui faisait du bien, surtout en ces moments-.

     Sa mère, Helena, avait été diagnostiquée bipolaire voilà plus de vingt ans à présent et, bien qu'elle ne prenne son traitement avec assiduité depuis ce jour, il lui arrivait toujours de traverser des hauts et des bas. Des moments de surexcitation, d'hyperactivité et d'euphorie incontrôlée, alternés avec des phases de dépression intenses, de noires ruminations et tout ce qui s'ensuit.

     Rien à voir avec la personnalité lunatique, avec laquelle la bipolarité était souvent confondue.

     L'on était dans ces jours sans, depuis un peu plus d'une semaine, Helena Evans luttait chaque matin pour sortir de son lit, rechignait à prendre ses médicaments (prétextant qu'ils ne servaient de toutes manières à rien) et passait le plus clair de son temps à dormir. Charles, son mari, épuisé à force de porter la maladie de sa femme sur ses épaules, avait passé un coup de fil à sa fille, l'air de rien.

     Oui, l'air de rien, mais Lucy avait sans mal perçu à quel point il avait besoin de soutien. Alors la jeune femme s'était empressée d'appeler ses collègues ainsi que sa remplaçante, s'était excusée de sa prochaine absence et, sans plus tarder, avait fourré quelques vêtements dans un vieux sac de voyage avant de se jeter dans sa voiture.

     Dire qu'elle était totalement indifférente face à la maladie de sa mère aurait été mentir mais après tout, elle avait passé la grande majorité de son enfance dans cette situation. Lucy avait grandi en sachant pertinemment que sa mère ne pourrait pas être aussi présente que l'étaient les mères de ses copines de collège, puis de lycée. Cela n'avait pas toujours été facile mais elle s'y était fait, s'était adaptée. Il fallait dire que lorsqu'elle était dans sa bonne période, Helena sacrifiait jusqu'à la plus petite minute de son temps pour ses enfants et lorsqu'elle en était incapable, son mari avait toujours assuré le relais avec brio.

     Mais les années passaient, Charles vieillissait et il avait beau aimer sa femme comme au premier jour, Lucy comprenait que par moment, il ait besoin de décompresser, de prendre l'air.

     Alors la jeune femme avait dégagé son vieux père de leur maison, avait appelé son meilleur copain – avec qui il avait fait l'armée – et leur avait ordonné de ne revenir qu'une fois la nuit largement entamée.

     Et depuis l'aube, Lucy s'affairait à remettre la maison en ordre, autant qu'elle le pouvait. Elle en voulait un peu à son frère de ne pas être présent mais bon... Sandro était ce qu'on pouvait appeler un « aventurier » et dieu seul savait dans quel pays il était encore parti se perdre, à l'autre bout du monde. Au moins, il profitait !

     La jeune femme sentit dans la poche de son jean son téléphone vibrer mais, les mains encombrées par le plateau repas qu'elle avait préparé à l'intention de sa mère, elle n'y prêta pas attention. Après s'être annoncée, elle entra dans la chambre.

     - Coucou maman ! lança-t-elle joyeusement. Je t'ai préparé de la soupe, ça va, ce n'est pas trop lourd.

     Helena se redressa péniblement entre les oreillers, le visage émacié, la mine sombre. Pourtant, elle offrit un sourire aussi chaleureux que possible à sa fille lorsqu'elle entra. Lucy vint déposer le plateau sur les genoux de sa mère et s'assit à ses côtés, sur le lit.

     - Tu n'aurais pas dû, ma chérie... commença Helena. Je n'ai pas très faim aujourd'hui.

     - Une grande dame m'a un jour dit, alors que je ne voulais rien manger par peur de vomir : « un sac vide ne tient pas debout ! ». Maintenant, tu manges.

     Helena éclata de rire alors qu'elle se remémorait sans mal la mine résignée de celle qui, à l'époque, n'était une petite fille boudant obstinément son assiette.

     - Je ne sais pas qui est cette dame mais une chose est sûre, elle est pleine de sagesse, pouffa Helena tandis que sur les lèvres de sa fille se dessinait un sourire malicieux. Donc me voilà forcée de manger sous mon propre toit ?

     - C'est l'idée, oui, asséna Lucy. Et saches qu'à cause de cette dame pleine de sagesse, je me retrouve aujourd'hui avec cinq kilos à perdre que tous les efforts du monde refusent de faire fondre.

     - Peut-être mais tu n'en restes pas la plus belle fille de toute l'Angleterre.

     Lucy pouffa de bon cœur, arguant que toutes les mères dignes de ce nom trouvent leurs enfants plus beaux que tout le monde. Helena se défendit, affirmant qu'elle était la seule à avoir raison et à être parfaitement objective alors que sa fille dégainait son téléphone afin de jeter un œil à son fameux message.

     - Je connais ce sourire, lança Helena, malicieuse. C'est Peter ?

     La mine de Lucy s'assombrit instantanément et elle rangea son téléphone dans sa poche sans même répondre. Elle s'en voulut d'offrir un visage si déconfit à sa mère mais la plaie était trop récente pour qu'elle ne parvienne à feindre l'indifférence ou au mieux, un sourire poli.

     - Me reparle plus jamais de ce gros con, d'accord maman ?

     - Excuse-moi, chuchota Helena, désemparée face au brusque changement d'attitude de sa fille. Je... Je ne savais pas.

     - Ne t'excuse pas, s'il-te-plaît. Tu ne pouvais pas savoir.

     Lucy se leva du lit, déposa un baiser sur le front de sa mère et, pour faire bonne mesure avant de quitter la chambre, lança par-dessus son épaule d'un ton nettement plus enjoué :

     - Tu me feras le plaisir de boire cette soupe !

     Ce ne fut que lorsqu'Helena lui jura qu'elle se nourrirait que Lucy referma la porte.

oOo

     Que faîtes-vous ? Votre présence est nécessaire, ici.

     S.H

oOo

     Pour qui ? Mr. Ford ne risque pas de s'envoler, six pieds sous terre qu'il est, à présent. Ma mère a encore besoin de moi, montrez-vous un peu patient et trouvez-vous un passe-temps. Faîtes des origamis, vous qui aimez tant les post-it. Je reviendrai bien assez tôt pour vous casser les pieds et vous serez pressé de me voir déguerpir.

oOo

     Pour compenser ces quelques jours qu'elle ne passait pas à la clinique, Lucy avait demandé à ses collègues de lui envoyer toute la paperasse de l'entreprise à remplir. Si elle ne pouvait pas avancer sur le terrain, elle s'occuperait au moins du côté administratif de la clinique, dont tout le monde rechignait à s'occuper. Elle refusait en bloc que sa présence ne devienne totalement dispensable et que l'idée de chercher une nouvelle associée ne traverse l'esprit de ses collègues et amis.

     La jeune femme tapait frénétiquement sur le clavier de son ordinateur, assise à ce bureau qui avait accueilli toutes ses révisions d'étudiante. Elle était si plongée dans le travail qu'elle n'entendit pas lorsqu'on frappa à la porte de sa chambre, pas plus lorsqu'elle grinça sur ses gonds.

     - Je ne te dérange pas ? souffla Helena en entrant sur le territoire de l'adolescence de sa fille.

     Lucy releva brusquement sa tête vers sa mère, ravie qu'elle ait trouvé la force de s'arracher à ses couvertures. Oui, sa peau était toujours d'une pâleur cadavérique, ses yeux creusés et voilés mais au moins, elle avait assez d'énergie pour quitter son lit et grimper à l'étage. C'était un privilège que sa maladie ne lui autorisait pas tous les jours.

     La mère vint s'asseoir sur le petit lit de la fille, passant une main mi-attendrie mi-amusée sur les couvertures lissées aux motifs particulièrement colorés.

     - Tu n'en as pas assez de dormir dans des draps Winnie l'Ourson ?

     - Ne songe pas ne serait-ce qu'une seule minute à te débarrasser de mes draps, grogna Lucy avec une fausse agressivité. Ils sont magnifiques et s'ils faisaient les mêmes pour les lits deux places, j'aurai été la première à investir, crois-moi.

     - Oh mais je te crois ! pouffa sa mère.

     Un court silence s'installa et il n'y eut pas besoin d'échange de mots pour que Lucy ne comprenne que quelque chose tracassait sa mère. La jeune vétérinaire sauvegarda le travail effectué sur son tableur et pivota sur la chaise de son bureau, faisant face à la femme qui lui avait donné la vie. Helena releva ses grands yeux verts où brillaient deux grosses gouttes d'argent qu'elle s'empressa d'essuyer du revers de sa manche, espérant que tout ceci ne soit passé inaperçu.

     - Qu'est-ce-qu'il se passe, maman ? souffla Lucy avec patience.

     - Ecoute je... Je suis vraiment désolée, soupira Helena. Pour tout ce que je te fais subir, pour tout ce que je continuerai à te faire subir parce que je ne suis pas foutue de guérir. Que se passera-t-il, si je suis dans le même état qu'aujourd'hui, pour un jour important pour toi ? Pour ton mariage par exemple ?

     - Mais maman, répliqua la jeune femme, tu te rends compte à quel point c'est débile, ce que tu racontes ? T'as pas choisi d'être malade alors n'essaie pas de te faire pardonner pour un truc qui ne dépend pas de toi et qui te fait d'abord souffrir avant n'importe qui.

     Helena hocha la tête, comme obligée de reconnaître cette vérité qu'elle préférait nier en bloc, lorsqu'elle était dans ces phases-ci. Pressée d'arracher un nouveau sourire à sa mère, Lucy ajouta, de cet air malicieux dont elle aimait tant se napper :

     - Et puis tu sais, sois pas pressée, pour le mariage. Il a intérêt à être sacrément persuasif, le mec qui voudra me trainer à la mairie.

     - Pas à l'église ? fit semblant de s'étonner Helena.

     - Ah çà, certainement pas ! s'exclama Lucy avec véhémence, réussissant enfin à tirer un rire sincère à sa mère. Bon, maintenant qu'on a fini avec ces histoires, ça te dirait d'aller marcher en forêt, cet après-midi ? On prendra un peu l'air.

     Helena approuva l'idée, déclara qu'elle allait se passer une tenue un peu plus appropriée à l'activité. Avant de partir, elle s'approcha de sa fille, déposa un baiser sur sa chevelure et souffla, sans réellement attendre de réponse de sa part :

     - Je ferai quoi, moi, sans mon ange gardien ?

     La gorge de la jeune femme se serra mais elle ne laissa rien transparaître. En vérité, elle avait peur pour sa mère, tout le temps. Peur que ses mauvaises périodes ne l'incitent à faire une bêtise, une très grosse et irréparable bêtise qui la briserait en deux. Mais cela, jamais Lucy ne pourrait l'avouer, préférant certifier à sa mère que non, la vie n'aurait pas été plus simple sans sa bipolarité. Que tout allait pour le mieux, que jamais elle n'en voulait à cette saloperie de maladie.

     Mieux valait mentir, mentir pour protéger.

     Lucy secoua la tête, chassant ses noires pensées pour plutôt se réjouir de cette prochaine balade en forêt et du moment privilégié que mère et fille pourraient s'offrir. Bientôt, la jeune femme dévala les escaliers, se ruant vers le frigo où elle empoigna de gros morceaux de poulet crus. Le renard serait content de la voir, après tous ces mois sans la moindre visite, pas vrai ?

oOo

     Quel genre de pliages ?

     S.H

oOo

     J'en sais rien, des cochons, tiens ! Maintenant, foutez-moi la paix, Holmes, j'ai à faire.

oOo

     - C'est vraiment gentil à toi, d'être revenue pour la voir. Tu sais que tes visites lui font énormément de bien.

     Lucy leva le nez de sa tasse de thé. La nuit était bien entamée à présent, elle reprenait le chemin de Londres le lendemain matin et malgré elle, un petit pincement au cœur se faisait ressentir vis-à-vis de ce départ. Planté au milieu de la cuisine, Charles Evans posait sur sa fille un regard à la fois reconnaissant et pourtant, légèrement soucieux. Malgré les années, l'ancien militaire n'avait en rien perdu de son maintien, de sa stature et Lucy ne parvenait à imaginer homme plus prompt à affronter vents et marées que son père. Parfois dur, parfois trop peu autoritaire, il avait fait de son mieux avec elle et avait toujours mis un point d'honneur à lui enseigner l'importance d'une bonne communication.

     Lucy avait bien retenu la leçon, et si elle était toujours ravie de partager les croustillants petits potins dérisoires de son existence avec sa mère, en cas de coup dur, c'était vers lui, qu'elle se tournait. Et le dernier coup de massue qu'elle s'était prise sur le coin de la figure était assurément ce qui tracassait Charles, ce soir-là.

     La jeune femme en eut la confirmation expresse lorsque son père osa, après s'être laissé couler un café bien noir :

     - Pour Peter, ça y est ? Tu es allée porter plainte ?

     Lucy secoua la tête avec obstination, peu ravie que le sujet revienne une fois de plus sur la table. A chaque fois, les images lui revenaient en tête, ainsi que la culpabilité de ne pas avoir agi, de s'être presque laissée faire sans broncher, sur le coup. Et subir les remontrances de son père – aussi bienveillantes qu'elles puissent être – n'étaient pas pour l'aider à tourner la page.

     Charles soupira en secouant la tête, dépité.

     - Il continue de t'appeler ? insista-t-il.

     - Disons que ça peut arriver, avoua la jeune femme, presque à contrecœur.

     - Il n'a absolument pas le droit de continuer à te faire subir tout ça, Lucy. Pourquoi laisses-tu faire ? Ce type mériterait de croupir au fond d'une cellule.

     - Je sais, soupira-t-elle. Je le sais très bien, ok ? J'ai essayé, je te jure que j'ai essayé. Je suis allée au commissariat, plusieurs fois. Mais je me suis tirée. Parce qu'il y a des femmes qui souffrent plus que moi, que je ne me sens pas légitime pour porter plainte.

     Charles posa sa tasse de café sur la table sans décrocher ses yeux sombres de ceux, si similaires, de sa fille. Il avait cet air sévère qui la faisait instantanément se sentir la plus idiote de la Terre et ce qu'il asséna ne fit que renforcer cette certitude :

     - Parce que tu crois que te taire les aidera ?

     Non, bien sûr que non. Son silence n'était bénéfique pour personne mais Lucy avait beau retourner le problème dans tous les sens, énumérer tous les arguments du monde pour se déculpabiliser, quoi qu'il arrivât, elle ne se sentait pas dans son bon droit. Et pour être tout à fait honnête, Lucy ne parvenait à se résoudre à se trouver seule, jugée, face au policier qui prendrait sa plainte.

     Mais son père avait déjà bien assez de soucis à gérer, bien assez à faire malgré sa retraite à l'emploi du temps plus que chargé pour que sa fille ne l'embête avec cette histoire. Alors Lucy se força à sourire et assura, du mieux qu'elle le put :

     - Tu sais, ça va quand même nettement mieux. Honnêtement, je ne pense pas que déposer plainte contre lui m'aide vraiment.

     - Tu es une adulte, Lucy, tu fais ce que tu veux. J'espère juste que tu n'auras pas de regrets, vis-à-vis de tout ceci.

     Pour se redonner contenance, la jeune femme se leva et alla mettre sa tasse bien sagement dans l'évier où patientait déjà une sacrée montagne de vaisselle. Avant de quitter la cuisine, elle se retourna une dernière fois vers son père :

     - En tout cas, je te promets de tout faire pour ne pas en avoir.

     Et une fois que père et fille s'eurent souhaités une bonne nuit, Lucy se rua dans sa chambre et se laissa tomber de tout son poids contre ses oreillers, ignorant délibérément le dixième message sans intérêt de Holmes de la journée. Décidément, le syndrome d'Asperger n'avait pas que du bon.

oOo

     Je viens tout juste de rentrer à Londres.

oOo

     Je n'ai pas le temps de vous parler, je suis occupé à faire des pliages. Prenez donc contact avec John, il sera ravi de convenir d'un rendez-vous d'affaire pour discuter de notre enquête.

     S.H

oOo

     Je suis sûre qu'ils sont moches, vos pliages.

oOo

     Vous n'avez qu'à venir vérifier de vous-même. Imbécile.

     S.H

oOo

     Lucy eut bien du mal à ravaler ce sourire qui vint se dessiner malgré elle sur ses lèvres, lorsqu'elle glissa son portable dans la poche arrière de son jean. Ce petit séjour chez ses parents, au cœur de sa campagne avait beau avoir été riche en émotion, il lui avait pourtant donné la sensation d'une véritable bouffée d'air frais.

     Elle était prête à réattaquer son quotidien et à le mordre aussi ardemment qu'elle en était capable. D'autant plus que cette petite visite de courtoisie à Baker Street promettait d'être amusante.

__________

Yoooo ! Nouveau chapitre les zenfants, on en apprend un peu plus sur Lucy et par quelqu'un d'autre que King Sherlock pour une fois (n'est-ce-pas Enepfopi) héhé. Vous pensez quoi de ses parents ? Perso je trouve que Charles il est stylé et non, je me lance pas des fleurs 

J'espère que la lecture fut appréciable, les deux prochains chapitres font partie de mes préférés ohlolo (teasing de ouf malade), donc on se dit à dimanche !

Lyra 🔎

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