Bonjour. Je vous souhaite la bienvenue sur mon histoire et espère que la lecture vous plaira <3
J'écris cette petite note pour faire une demande globale, principalement aux personnes en relecture, ou à celles qui ont pris connaissances par n'importe quel moyen des scènes de l'histoire et de sa fin : le spoil est interdit dans les commentaires.
Je sais que c'est compliqué parfois, mais je veux que chacun puisse profiter de cette lecture, et le spoil gâche vraiment tout et met une ambiance pourrie, alors que j'adore la vibe de cette histoire. Je veux qu'elle reste telle qu'elle, et je vous demande cette faveur <3
Je ne peux pas vraiment regarder tous les commentaires et voir tous ceux qui spoilent, donc je compte sur vous vraiment <3
Merci. Bonne lecture à vous : )
Point de vue Nora Swan.
Je passe sur mes longs cils ma dernière couche de mascara et admire mon visage dans le miroir de ma salle de bain.
Il arrive des jours, en fait, tout le temps, ou je me trouve vraiment jolie. C'est vrai, j'ai un corps dont je ne peux être que fière et un visage sans défauts. Physiquement, je suis parfaite. Tout compte fait, je dirais même que je suis parfaite, dans tout les sens du terme.
Certains diront que je suis prétentieuse. C'est sûrement le cas, mais je ne peux qu'avouer la vérité après tout.
C'est ça, d'être une star.
Oh ça va, je rigole.
Toujours dans l'excès.
Je prends mon sac à main que je place sur mon épaule droite et dévale mes grands escaliers pour atterrir dans mon salon lumineux, grand et surtout vide.
Sans paraître prétentieuse, j'ai une vie plus qu'incroyable. Mes parents sont aisés financièrement parlant, ce qui ne m'a d'ailleurs jamais dérangé. Je ne vais pas mentir en disant qu'avoir une vie comme la mienne n'est pas quelque chose de génial, parce que ça serait être ingrat de la chance que je possède.
Et puis, je suis un peu le genre de fille à aimer avoir ce que je veux, et puisque l'argent semble tomber du ciel pour mes parents, ce n'est pas une tâche difficile.
Disons qu'ils remplacent leur manque d'amour et d'affection par leur fric.
Mais même si cette situation est devenue banale pour moi, je n'oublie pas à quel point je suis chanceuse de mener cette vie et de n'avoir aucun soucis à me faire quant à mon avenir et à ma situation financière. Enfin, celle de mes parents.
Ici dans l'Upper East Side, la majorité des habitants sont pleins aux as. Cette partie de Manhattan est principalement connue pour sa population aisée, ses restaurants raffinés et ses boutiques de créateurs installées le long de Madison Avenue.
- J'y vais ! Je prends ta voiture Jason ! Hurlais-je tout en m'emparant des clés de la voiture de mon grand-frère.
- Si t'abîmes ma voiture, je t'envoie direct au cimetière. Ah, et essaies de ne pas faire de conneries le premier jour, les parents te l'ont déjà dit hier. Rigole Jason en se pointant à mes côtés, les cheveux en bataille et torse nu.
Je souris à mon frère et lui dépose un baiser sur la joue, tout en lui ébouriffant encore plus ses cheveux blonds.
- Tu sais bien qu'ils n'en n'ont rien à faire. Ils ne sont même pas là pour ma rentrée scolaire. Mais bon, si jamais je ferais semblant d'écouter leur morale ridicule avant qu'ils ne soient stoppé par un nouvel appel du boulot. La routine, quoi. Dis-je avant de sourire à Jason, puis de fermer la porte sur mon passage.
J'enclenche le moteur de sa magnifique voiture et prends la route de mon lycée, prête pour cette nouvelle année. Je sens que je vais bien m'amuser encore une fois.
C'est notre dernière année au lycée avant l'entrée à l'université, dans le monde adulte. Et je veux que cette année soit mémorable, je veux que rien ni personne ne vienne me gâcher ces derniers instants en tant que simple adolescente.
J'arrive plutôt rapidement sur le parking de mon lycée, puis me gare au milieu de plusieurs autres voitures, parmi lesquelles je reconnais celle de Chiara, ma meilleure amie.
Je stoppe le moteur puis descends du véhicule, après m'être admirée une dernière fois dans le rétroviseur.
Je me trouvais vraiment belle, certes. Mais je savais aussi qu'il existait des femmes bien plus parfaites dans le monde. Cependant, je ne vois pas l'intérêt de me dévaloriser et de jouer la fausse modeste en prétendant que je ne me trouve pas jolie. Je préfère me complimenter et m'aimer comme je le mérite, parce que personne d'autre ne saura le faire pour moi.
Une fois dans la cour, je repère tout de suite mes amies au loin, au milieu d'une foule d'élèves excités par cette nouvelle année, la première pour certains.
Il m'a suffit en arrivant ici, la première année, de montrer que je n'étais pas le genre de personne qui se laissait marcher dessus, ni-même celle qui allait gentiment accepter d'être reluquer par les gros lourds du lycée : donc, la plupart du temps, on évite de m'embêter.
Et cette situation me convient parfaitement. Tant qu'on me fiche la paix, je n'ai que faire des autres. Peut-être que certains me craignent même ici, mais au moins, ils se tiennent loin de moi et je peux profiter tranquillement de mes journées.
- J'espère qu'on est dans la même classe, sinon je sèches toute l'année. Dis-je en arrivant aux côtés de Chiara et Julia.
- Tu vas me dire que si on est ensemble, tu ne sécheras pas ? Me répond Julia, tout en haussant un sourcil en me regardant, avant de fouiller dans son sac, sûrement pour trouver son gloss à la fraise.
- Bien-sûr que si. C'est évident. Je ne suis vraiment pas faite pour l'école.
Et dire que je souhaiterais intégrer une grande université l'année prochaine ...
- Ouais, bah c'est qu'un détail, mais on a quand-même nos examens en fin d'année. Bref, dans tous les cas on est toutes les trois, je suis allée voir. La mauvaise nouvelle ... commence Chiara, avant que je ne la coupe, sachant déjà où elle veut en venir.
- Kilian, Lewis et Andrew. Devinais-je.
Chiara hoche la tête, alors que je respire profondément, en évitant de laisser ma haine prendre le dessus sur ma bonne humeur.
Finalement, ce sont peut-être les seules personnes qui arriveront à pourrir ma dernière année de lycée.
- J'en ai un peu ras le bol de devoir supporter ces connards à longueur de journées, depuis la quatrième. Dis-je sérieusement, alors que Julia elle, est occupée à brosser ses cheveux blonds.
- C'était certain. Poursuit Chiara, de son air nonchalant habituel. Ils nous aiment trop pour se séparer de nous. Mais bon, essaies de ne pas te battre avec Kilian, cette année. Ça a plutôt mal fini l'année passée.
Je roule simplement des yeux, tout en hochant silencieusement la tête.
Chiara a raison. L'année dernière, alors qu'on se contentait habituellement de se disputer comme deux enfants, j'avais fini par me battre avec Kilian, ou plutôt, le plus grand imbécile qu'il puisse exister, tout en haut de la liste, suivit de très près d'Andrew et de Lewis.
Ses meilleurs amis.
Depuis que nous avons commencés à nous fréquenter au collège, nos échanges ne riment qu'à insultes, cris, coups.
On ne s'aime vraiment pas. À vrai dire, si je pouvais les noyer, je le ferais sans hésiter.
Nous n'avons jamais pu nous entendre, ni même nous supporter. Je crois que je ne sais même pas d'où provient toute cette haine entre nous, mais ce qui est certain c'est que nous ne parvenons pas à échanger trois mots sans nous insulter.
Nous faisons parties des rares filles à ne pas les aduler, à ne pas les vénérer et à ne pas se prosterner devant eux en espérant qu'ils nous accordent un minimum d'attention. Et je crois qu'ils détestent ça.
Donc, on se faisait régulièrement la guerre, et si l'on pouvait s'humilier publiquement les uns et les autres, on le faisait.
Mais, depuis le début, c'est une guerre que je compte bien gagner.
C'est amusant, et surtout divertissant pour les autres élèves qui ne manquent pas une seule occasion d'assister à tout ça, puis d'en parler à leurs amis, comme si c'était la meilleure chose qu'ils aient vécus.
Pathétique.
C'est comme s'ils avaient besoin de divertissement et d'action et que nous étions ceux capables de leur donner. Des stars, comme je le disais. Mais je crois que cette situation ne nous dérange pas, parce qu'en public comme en privé, nous ne pouvons pas nous voir en peinture.
- Tu sais qu'il n'avait pas à me provoquer. Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il s'en ait remit je pense. C'est dommage, j'aurais espéré qu'il finisse avec un traumatisme crânien. J'avais presque pitié pour lui à cette période de ma vie. Dis-je enfin, en me rappelant cette jolie histoire, ou en tant que boxeuse, je m'étais bien amusée avec son visage.
J'en étais pas peu fière.
- Je sens qu'on va bien s'amuser. Qui dit dernière année, dit tous les coups sont permis. Sourit diaboliquement Chiara, tout en frottant ses mains entre elles.
Je rigole légèrement, alors que la sonnerie nous parvient aux oreilles, signalant enfin le début des cours.
- Au fait, c'est qui notre titulaire cette année ? Demandais-je, me rappelant que je ne suis pas allé voir le tableau de classe.
- M.Tenson. Dit Julia, comme si ce n'était pas une surprise.
Un prof de maths.
- En plus d'être un prof de maths, il est détestable, vieux et chiant. Non, mais dites-moi comment je peux réussir mes examens avec des conditions aussi catastrophiques ? Demandais-je d'un air exagérément dramatique.
Mes amies lâchent un rire franc, alors que nous nous dirigeons vers le bâtiment B, dans notre salle de classe. Sans étonnement, nous arrivons en retard.
J'ouvre donc la porte, sans frapper et attire rapidement le regard des élèves de la classe, remarquant quelques amis à moi, ainsi que les trois andouilles au fond de la salle, à leur rang habituel.
- Encore et toujours en retard. Soupire le professeur, l'air désespéré et sévère.
La routine. Encore.
- Juste une vieille habitude. Dis-je en haussant les épaules, un sourire amusé plaqué sur mon visage.
Bordel mais tais-toi un peu.
- Allez vous asseoir, et tachez d'écouter le cours, pour une fois.
- Je ne vous promets rien. Dis-je pour moi-même sans qu'il n'entende mes mots, en allant m'assoir au fond de la salle, à notre rang habituel, aux côtés de mes deux amies.
Les places du fond sont toujours vides, quelque soit la salle de cours. Ces rangs ont l'air de nous être exclusifs, aux trois idiots à quelques mètre de nous, et également à nous-même. C'est comme si les élèves n'osaient pas s'y installer.
Et je crois que la plupart préfèrent s'asseoir devant, de toute façon.
Ceux du fond de la salle ont pour habitude de ne pas faire grand chose et souvent de dormir, alors que les élèves installés à l'avant sont souvent ceux qui écoutent le plus les cours, en général.
J'étais en train de limer mes longs ongles parfaitement manucurés, tout en faisant attention d'être discrète, alors que notre professeur commence son discours habituel de début d'année.
- Cette année sera décisive pour votre avenir. Vous devrez trouver votre prochaine école, et surtout vous investir dans vos études pour réussir vos examens. C'est donc pourquoi je vous demanderais d'être très attentif et de ne pas jouer aux éléments perturbateurs. Nous dit le professeur avant de diriger son regard vers Kilian, puis vers moi. J'espère que j'ai été clair, Kilian et Nora.
Pourquoi, toujours nous ?
- Si Harris reste loin de moi, il n'y a rien à craindre. Promis. Dis-je amusée, en voulant provoquer un peu l'idiot à quelques mètres de moi.
- T'as un problème Swan ? Parce qu'on peut régler ça très rapidement. Renchérit-il sur un ton se voulant menaçant, mais qui est plus drôle qu'autre chose.
- S'il te plaît, promets-moi de crever, cette fois. C'est lassant. Soupirais-je tout en lui lançant un clin d'œil, ce qui eut le don de l'énerver encore plus.
Il allait riposter, mais le professeur qui, comme tout les élèves a assisté à la scène, intervient directement après avoir passé ses deux mains sur son visage.
- Ah non ! Pas d'enfantillages ici ! Vous êtes là pour étudier et non pour vous crêper le chignon. C'est clair Harris ? Semble-t-il s'énerver, alors que Kilian hoche la tête en soupirant. Swan ? Tu as compris le message ? Me dit-il, alors que j'avais déjà reprit mon limage d'ongles.
- Ouais, ouais.
Il ne riposte pas davantage et continue son cours, alors que je traîne sur mon téléphone afin de combler mon soudain ennui.
- Nora, ça te dit une soirée vendredi ? Me demande Julia, qui n'a pas l'air plus intéressée par le cours que moi.
Personne ne l'est.
- Tu me connais, je ne refuse jamais une soirée. C'est où ? Demandais-je a mon amie, tout en remarquant que Chiara est plongée dans un profond sommeil.
Chiara passe ses nuits, mais aussi la totalité de ses journées à dormir.
- Chez Charlotte. Tu sais elle était dans notre classe l'année dernière. Elle s'était disputée avec Hannah. Me dit-elle alors que les souvenirs me reviennent.
Hannah, c'est le stéréotype même de la blonde au sourire faux et méprisant, qui s'habille toujours comme s'il faisait quarante degré, et qui parle comme si elle était débile.
Alors qu'elle ne l'est absolument pas.
Bref, c'est la fille que j'aime le moins ici. Après Meghan, sa meilleure amie. Je crois que celle-ci est la pire des deux : elle est littéralement passée dans le lit de la moitié des mecs du lycée. Je crois même qu'elle se tape Kilian, ce qui n'a pas l'air de le déranger.
En même temps, ce mec est une boite à sida.
Hannah et moi nous détestons et nous nous disputons souvent, c'est vrai. Mais ce ne sont que des enfantillages sans intérêt. Elle sait qu'il ne faut pas pousser trop loin et elle s'arrête toujours au bon moment. Et nous ne nous manquons pas assez de respect pour que nous nous haïssions autant que je hais Meghan.
Je sais qu'elle se donne simplement une image, et qu'elle est loin d'être l'idiote qu'elle prétend être.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris cet intérêt qu'ont les gens à vouloir jouer le rôle de quelqu'un qu'ils ne sont pas, en espérant que ça les rende plus intéressant aux yeux des autres. Il n'y a rien de plus efficace que le naturel, peut importe ce qu'il transmet de notre personnalité.
Certes, nous sommes tous différents sur cette Terre. Mais je trouve justement que le fait d'avoir des personnalités qui diffèrent nous permet de nous démarquer. J'ai toujours été fière de celle que je suis, et j'aimerais que tout le monde puisse penser comme je le fais un jour.
- Ouais, je me souviens d'elle. On va s'éclater. Vous viendrez vous préparer chez moi. Dis-je à Julia, avant que la sonnerie ne retentisse de nouveau, nous permettant enfin de sortir de cette affreuse classe.
- Cafétéria ou McDonald's ? Demande Chiara, tout en connaissant déjà la réponse.
McDonald's, ça va de soit.
Nous allions donc nous diriger vers la sortie du lycée, lorsque je reçue un violent coup d'épaule, dont je devinais directement l'auteur.
Je me retourne rapidement, faisant virevolter mes cheveux blonds vers l'arrière, pour jeter un regard noir à Kilian, qui semble se moquer avec ses amis, devant moi.
- Énervée Swan ? Je te pensais moins susceptible. Dit-il avec un sourire hautain et fier scotché au visage. Restes forte, parce que l'année commence seulement.
- Dis-moi Harris, tu m'aimes à ce point pour toujours venir me faire chier ? Ou ta vie est si nulle que t'as besoin de moi pour l'embellir ? Ripostais-je, alors qu'il perd directement son sourire assuré.
Ok. Deuxième option.
Il s'avance lentement dans ma direction, me surplombant bien d'une tête, voire deux, mais sans pour autant me faire peur ou même m'impressionner.
Kilian a beau être un homme, grand, fort et avoir l'air menaçant, il ne m'a jamais effrayée.
Ça ne risque d'ailleurs pas d'arriver.
- Tu fais un peu trop la folle à mon goût, princesse. Je descendrais de mon nuage, si j'étais toi. Tu risque de le regretter.
- Sinon quoi ? Je n'ai vraiment pas peur de toi, Harris. Pour te rafraîchir la mémoire, ce n'est pas moi qui me suis fais casser le nez par une fille, il y'a quelques mois. La honte, non ? Dis-je sans fléchir, d'un ton joueur et froid à la fois.
- Tu m'as à peine effleuré ce jour-là. Ne penses pas que, parce-que tu es une boxeuse amatrice, tu acquiert tous les talents pour te battre. Tu ne restes qu'une fille. Riposte-t-il, alors que certains élèves se placent autour de nous pour assister à cette scène, comme à chaque fois.
Tu n'es qu'une fille.
Vas te faire foutre. Enculé.
- Une fille qui t'as quand-même envoyé tout droit aux urgences. J'ai plus de talents que tu ne peux l'imaginer. Et si j'étais à ta place, je fermerais ma grande bouche et j'irais continuer à faire joujou avec ma petite balle sur le terrain. Dis-je en souriant, de mon air arrogant habituel.
C'est vrai que j'ai toujours trouvé le football complètement débile comme sport. On dirait vraiment des chiens à courir après leur balle.
M'enfin, l'équipe de notre lycée est tout de même très supportée par chaque élèves et nous assistons à chaque matchs qu'ils jouent, même si la plupart des filles, n'y vont que pour admirer le corps des mecs.
Pathétique. Ridicule. Stupide.
C'est aussi en partie pour cette raison qu'autant de filles postulent pour faire partie de l'équipe de cheerleaders.
- Tu me prends pour un chien là ? Me demande-t-il d'une voix froide, commençant très lentement à s'énerver, pour mon plus grand plaisir.
- Totalement, dans tout les sens du terme. Dis-je, me retenant de rire face à son expression colérique.
J'aime l'énerver. Ça me procure un sentiment d'euphorie, de fierté aussi. Ça me met de bonne humeur de le voir en colère.
Ma passion.
- Tu veux que je te dise Swan ? La différence entre toi et moi, c'est que moi j'assume de sauter toutes les meufs assez bonnes de ce lycée. Toi, tu joues à la petite vierge, alors que tu n'es qu'une salope qui - Commence Kilian, avant d'être subitement coupé par ma main qui s'abat sur son visage, faisant violemment tourner sa tête.
Quelques murmures se font entendre autour de nous, mais aucun de nous ne semble y prêter réelle attention. Je suis bien trop occupée à être fière de moi pour ça.
Ok. Mais tu l'avais insulté en première.
Bah, c'est pas une raison pour dire de moi que je suis une salope. Il aurait pu trouver autre chose.
Il touche lentement sa joue, maintenant rougie par le délicat passage de ma main, puis me lance un regard glacial et assassin, que je n'ai que rarement aperçue chez lui.
- J'en ai pas encore finis avec toi. Crache-t-il froidement, avant de tourner les talons, suivit de ses deux amis.
Moi, je crois que si.
Je me tourne vers mes amies en soupirant, pour constater qu'elles me regardent toutes les deux fixement, alors que les élèves retournent enfin vaquer à leurs occupations.
- Tu n'y es pas allée de main morte ! Sourit Julia, alors que je hoche la tête. Il disait quoi déjà ? T'es qu'une fille, c'est ça ? Sourit d'un air amusé Julia, tout en reprenant les mots précédents de Kilian.
Elle a toujours aimée lorsque je pousse Harris à bout de nerfs. Je crois que ça l'amuse tout autant que moi. Il ne faut pas chercher à comprendre cette fille.
Elle aime un peu trop les dramas à mon goût.
- Son visage m'énerve. Il faut bien que je le rende plus beau. Il aurait pu me dire merci. Dis-je tout en rigolant, alors que nous nous dirigeons enfin vers la sortie du lycée.
- On va enfin pouvoir y aller, à ce McDonald's ? Parce-que moi, je crève la dalle. Souffle Chiara, qui ne pense toujours qu'à bouffer. Il aurait pu attendre un peu pour venir te faire chier, ce connard. Ma santé avant, bordel.
Je lève les yeux au ciel, alors que nous montons dans la voiture de mon frère, puis j'enclenche directement le moteur pour enfin aller manger.
- J'ai hâte de les pousser à bout, toute l'année. Dit Julia en souriant, alors qu'elle est occupée à se regarder dans le rétroviseur, comme toujours.
Tu n'aurais pas pu mieux dire, Julia.
On ne risque surement pas de s'ennuyer, encore une fois. Comme chaque années, d'ailleurs.