Les Psychiques - Laisse-moi p...

By AnaExva

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Les pouvoirs psychiques sont une réalité, un phénomène très rare qui reste méconnu au regard de la plupart de... More

Partie 1 : Welcome to Colombe
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5 - 1/2
Chapitre 5 - 2/2
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Épilogue (Première partie)
Information
Partie 2 : Return to Immortality
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Remerciement

Chapitre 17

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By AnaExva

Mordiable !! J'avais totalement oublié de publier la suite, 对不起 🙏

Pour ma défense, j'étais totalement absorbée par mes trente-six mille nouveaux projets (Neo Telesis, Luslindy, le concours de couvertures qui n'a pas suffisamment de succès pour commencer, la suite de Laisse-moi partir et d'autres histoires sur mon autre compte x) ).

Bref, je ne vous embête pas plus avec mes excuses et je vous présente la suite ^^

 ***


« I am the clown with the tear away face

Here in a flash but gone without no traceI am the "who" when you call, "who's there ?"I am the wind blowing through your hair.I am the shadow on the moon at nightFilling your dreams to the brim with fright »

Marilyn Manson, This is Halloween

Trad (de moi) :

"Je suis le clown à la face déchirée

Ici en un clin d'oeil mais partit sans laisser de traces.

Je suis le "Qui" lorsque tu appelles "Qui est là ?"

Je suis le vent soufflant dans tes cheveux.

Je suis l'ombre sur la lune la nuit

Remplissant tes rêves à ras-bord de terreur.



Les phobies étaient des peurs irrationnelles, menant bien trop souvent à des situations loufoques pour ceux qui en étaient témoins, bien moins amusantes lorsqu'on les vivait.

Je n'avais pas vraiment de phobie, ni même de peur.

En fait, j'avais souvent eu l'habitude d'avoir peur de la nouveauté, mais comme toutes les nouveautés, on s'y habituait. Une fois que l'on connaissait les situations dangereuses, les créatures nouvelles, la peur n'avait plus raison d'être.

Certaine de ne pas être coulrophobe, je supposais tout de même être normal d'avoir peur en ce moment.

Je me trouvais dans un couloir. Des tableaux étranges y étaient accrochés. Des tableaux avec le mot « Labyrinthe » écrit sur ceux de droite, « Perdu » sur ceux de gauche.

Et au fond de ce couloir se tenait une clown. Il souriait, ou bien son maquillage souriait. J'étais malaisée par ce personnage. Les clowns étaient fait pour être marrants, amicaux, des symboles rigolos et rassurants, non ? Alors pourquoi celui-ci tenait dans ses mains...Il tenait dans ses mains...

Moi.

Ce clown tenait dans chacune de ses mains une tête à moi. Deux têtes dont le cou sanguinolent laissait filer de la chair et de la peau arrachée avec brutalité, ainsi qu'un bout de la colonne vertébrale. Et était-ce un morceau de trachée qui pendouillait ?

« Je vais vomir »

Un rire échappa au clown qui se mit à secouer les têtes, dansant sur place. Son véritable sourire apparaissait derrière son maquillage rouge. Des dents pointues, tachées de sang.

Sans crier gare, il couru droit sur moi.

Un hurlement pour exprimer ma peur, je fis volte-face pour décamper à toute vitesse, ne prenant pas la peine de me retourner.

Mais lorsque le bout du couloir apparu, ce fut la peur au ventre que je me retournais. La gueule béante, le clown ne se tenait qu'à quelques mètres de moi. Il courrait.

—NON !

—Layla, réveille-toi putain !

Mes yeux s'ouvrirent brusquement. Le clown ! Je tentais de reprendre ma course là où elle s'était arrêtée mais aussitôt deux bras m'attrapèrent, une main se posant sur ma bouche pour m'empêcher de hurler. Je ne pouvais bouger que mes jambes.

—Tout va bien Layla, c'était un cauchemar.

Un cauchemar ?

Le cœur battant, je regardais Ryan. Il me tenait fermement pour que je ne puisse pas me défendre.

Un rêve, je venais de rêver.

Sa main se retira pour me laisser de nouveau la possibilité de parler. Ses bras me libérèrent pour permettre à mon corps encore terrifié de se saisir des couvertures du lit. Il faisait encore nuit dehors et le vent s'infiltrait dans la pièce. La porte s'ouvrit brusquement sur Moss et quelques autres personnes.

—Merde mais c'est quoi ce bordel. Toutes les fenêtres sont pétées Ryan !

—Harry peut les réparer. Aller le lui demander, ordonna Ryan sans me quitter des yeux.

Et ils repartirent, fermant derrière eux.

—Est-ce que ça va ?

—Oui...Je crois. Je...C'était la première fois depuis longtemps. J'avais oublié.

—De quoi ?

—Eh bien la dernière fois que j'ai fait un rêve remonte à plusieurs années, lorsque j'étais enfant. Je n'avais jamais fait de cauchemar.

Cela semblait si réel pourtant. Et ça l'était en partie d'ailleurs.

—Vraiment ? Je ne pensais pas ça possible. Tu veux en parler ?

Mes sourcils se froncèrent. Que Ryan s'intéresse à mon cauchemar...

Il semblait aller mieux par rapport à hier.

—J'étais dans un couloir et un clown voulait me manger.

—Ah. Ce n'est pas très commun.

—Le plus troublant c'est que ce couloir, il s'agit de celui de ma maison. Il donne sur ma chambre. Mais là il n'y avait aucune sortie, juste une impasse.

Troublant. Si tous les rêves étaient comme ça, j'allais me mettre à lire des livres sur les rêves et leurs significations. Quitte à tomber dans des clichés de médium et oublier la science.

—Les rêves ne sont pas fait pour être logiques. Rendors-toi.

—Et toi ?

—Je vais faire réparer les fenêtres que tu as brisé en hurlant.

La porte s'ouvrit, Ava entrait.

Elle semblait allée mieux qu'hier elle aussi, même si je remarquais des marques sur ses bras dénudés. Des bleus, comme si des menottes trop serrées les avaient fait prisonnier durant des heures.

—Qu'est-ce que tu fais ici ?

—Je viens m'excuser auprès de ta princesse, Ryan.

Ne cherchant pas plus loin, il sortit de la chambre, laissant la porte ouverte. Ava s'approcha de moi, s'allongeant à côté avec un grand sourire satisfait.

—Comment t'es-tu fais ça ?

—Je suis heureuse que tu demandes, Layla. Ryan a beaucoup de force.

Elle se pencha sur moi, posant ses lèvres près de mon oreille.

—Ryan est à moi. Le fait qu'il couche avec moi plutôt qu'avec toi le prouve.

—Vous...Vous venez de...

—Oh que oui.

Elle posa ses mains sur mes épaules, me plaquant contre le lit.

—Et il m'a baisé si fort que son amour me fera trembler encore plusieurs jours.

Je me sentais blêmir alors que mon cœur, jusque là affolé par mon cauchemar, cessa tout simplement de battre.

Elle se leva, prête à sortir.

—Laisse tomber la vierge. Tu ne le satisferas jamais alors va voir un chef sur un autre territoire.

Elle se moquait de moi. Elle me prenait de haut.

Me levant à mon tour, envahie par une émotion négative qui enserrait ma gorge, faisant bouillir mon cerveau, tout ce que je réussi à sortir pour me défendre fut d'une stupidité sans nom, me faisant simplement comprendre que j'étais en colère.

—Je ne suis pas vierge, espèce de traînée !

Ryan entra à ce moment.

Il haussa un sourcil, alternant son regard entre moi et Ava.

—Qu'est-ce qu'il se passe ?

Bousculant Ava, et Ryan par la même occasion, je sortais de la chambre, marchant dans le couloir.

—Layla !

Ryan se saisit de mon poignet. Ou plutôt il tenta de m'attraper mais mon corps, guidé par un instinct aux réflexes inhabituels, se déplaça pour l'esquiver. Non seulement ça mais mes mains se saisir de son bras pour le maîtriser. Une main sur l'avant-bras, la paume de l'autre non loin du coude, je fis pression et il tomba, un genoux à terre.

« N'appuis jamais sur le coude lorsque tu fais cette prise ou bien tu briserais le bras de ton attaquant. Et si tu fais comme ça, Layla, tes mains ici, correctement placées, tu peux lui déboîter l'épaule ».

Un flash. Une image de moi et de mon père, et sa voix. Je ne me souvenais pas de ça pourtant. Était-ce un souvenir ?

Je tournais et forçais sur ma prise. Il y eut un « clac » sonore, suivi du cri de Ryan alors que je venais de lui déboîter l'épaule. Ma vision était aveuglée par la colère, mais mes réflexes demeuraient les mêmes. Alors sans raison, je bondis en arrière pour esquiver le vide. Et mon pied contre-attaqua. Anselm apparu à ce moment-là, venant de se prendre mon coup dans l'estomac. À terre, il vomit à cause de mon attaque et j'en profitais pour partir.

Tous ceux ayant assisté à la scène s'écartèrent de mon chemin pour me laisser passer. Je descendais les escaliers, ne voulant pas rester plus longtemps ici. Le manoir était grand mais après m'être perdue une ou deux fois, je trouvais l'entrée.

Mais au moment d'y arriver, un grognement animal me mit en garde. Un ours venait se poster devant la porte, m'empêchant tout simplement de sortir.

Un ours, en France. Et pas n'importe lequel.

—Un ours kodiak. Un kodiak en France...

L'ours était immense. Mais l'ours kodiak vivait, comme son nom l'indiquait, sur l'île Kodiak. En Alaska ! Pas en France...

Il ouvrit sa gueule, lançant un grognement agressif qui me tétanisa sur place. Je ne parvenais pas à hurler, je ne pouvais plus bouger. La peur me pétrifiait sur place.

Et l'ours s'avança. J'allais mourir. J'allais vraiment mourir. Mais au lieu de me dévorer, ce dernier se dressa sur ses pattes arrières, rapetissant à vue d'œil. Son pelage disparu, son corps se remodelait dans des bruits de craquements affreux. Et l'ours devint...Ryan. Il était furieux, je ne l'étais plus.

Nu comme un ver, il me saisit par la gorge et je fermais les yeux.

—Regarde-moi, Layla.

—Tu...Tu es nu.

—Tu n'es pas aveugle, c'est bien. Et puisque tu n'es pas vierge, ça ne devrait pas te déranger.

—Je suis sortie avec une femme, Ryan. Le corps des hommes...

—Je m'en balance. Tu m'as démonté l'épaule.

—Tu arrives pourtant à te servir de ton bras.

—Ton don de guérison doit encore se balader sur moi. Maintenant regarde-moi. Tu m'as frappé, et si je ne te retourne pas la pareille c'est seulement parce qu'une simple gifle dans mon état pourrait te briser le cou. Je suis bien trop furieux pour me contrôler.

Timidement, mes paupières s'ouvrirent, n'osant pas regarder Ryan dans les yeux. Seulement la vue de son corps ne me laissant pas vraiment d'autres alternatives.

—Tu allais t'échapper, n'est-ce pas ?

—Carrément. Et j'ai été stupide de ne pas avoir réessayer encore et encore dès que j'en ai eu l'occasion depuis ma dernière tentative. Maintenant lâche-moi, je me casse.

—Tu es stupide.

—Et toi tu couches avec Ava. Je crois que tu as un déficit de neurones, et ton problème est bien pire que ma stupidité.

La surprise sur son visage. Pour quelle raison était-il étonné ?

—Et alors ?

Ah, donc il ne comprenait pas.

« Je vais le tuer. Je vais le tuer », essayais-je d'extérioriser pour ne pas en venir à là.

—Truffe de loup.

—Arrête avec tes insultes sans queue ni tête.

—Et toi si tu réfléchissais avec autre chose que ta bite tu comprendrais que tu agis comme un putain d'enfoiré !

Ma main agrippa son pouce pour tordre sa prise, le forçant à me lâcher. D'où me venait tout ça ? Ces techniques de défense, ce calme alors qu'avant je me serai seulement roulée en boule tout en suppliant pour ma vie ?

Aucune idée, mais la nouvelle Layla me plaisait beaucoup.

Repoussant Ryan, je posais ma main sur la poignée de la porte. Soudain, mes jambes ne touchèrent plus le sol. Je me trouvais sur l'épaule de Ryan, jetée en sac à patates.

—Lâche-moi connard ! Laisse-moi tranquille ! Je te hais ! Fiche-moi la paix !

—Arrête de te débattre ou je te laisse tomber.

Tomber pour mieux me reprendre alors que la chute aurait été douloureuse tandis qu'il remontait les escaliers. Je décidais de me tenir tranquille.

—Que personne n'entre, ordonna Ryan. Même si les vitres se brisent de nouveaux.

Même si les vitres se brisaient encore ? Allait-il me faire crier ?

Des visions de tortures défilèrent dans mon esprit. Des scènes venants de séries et de films visionnés. Death Wish, Doctor Sleep, mais aussi l'effroyable scène dans le film The Punisher avec le punisher posant une glace sur le dos d'un pauvre homme aux yeux bandés. Il hurlait tellement...

—Ryan, ne me fait pas hurler.

—Tes cris ne m'affectent pas, Layla. Alors tout dépendra de toi.

Il entra dans cette chambre que j'avais fui. L'angoisse me nouait le ventre.

Qu'allait-il me faire ?

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