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Stacy - *rire* Ouais.
- Avoue j'te manque deuspi ?
Stacy - Mentir c'est un péché.
- Ah ? Ok j'vois.
Stacy - *rire* T'inquiète tu vas t'en remettre.
Stacy - Bon, je te laisse Aaron. À ce soir.
- Mh.
Bip bip.
J'ai souri en rangeant mon téléphone dans ma poche.
Crari elle a repris le travail la petite.
C'est bien.
En plus, son grand reuf est venu au bureau.
Edan j'crois.
Elle a des bons reufs en scred.
Il est venu me remercier de prendre soin de sa reus.
Tout le plaisir est pour moi écoute.
Il est cool en plus.
J'ai rallumé mon PC et me suis mis au travail pour de vrai.
En tant que patron je dois montrer l'exemple quand même, eh.
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S T A C Y
Je suis rentrée à la maison avant Aaron.
Il m'a appelée pour me dire qu'il faisait des heures sup' alors il ne rentrera pas maintient.
Oula, il fait noir ici.
J'ai retiré ma veste, puis ai posé mes doigts sur l'interrupteur.
Mais à ma grande surprise, la lumière ne s'est pas allumée.
..ok.
J'ai répété la même opération, et le résultat fut le même.
Mon cœur s'est mis à battre de plus en plus fort.
- A-Aaron ?
Je n'ai eu aucune réponse.
Je me suis tenue au mur qu'il y avait derrière moi.
Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Y'a quelqu'un ?
J'ai posé cette question trois fois, sans succès.
Niveau j'ai peur là ? Hun hun.
J'ai entendu des bruits de pas plus loin. Vers la cuisine je dirais.
La peur m'empêchait de faire quelconque mouvement. J'étais comme.. pétrifiée.
Reste calme Stacy..
Dépêche toi de rentrer Aaron.
J'ai entendu comme un "clic" suivi d'un "clac".
Puis la lumière à l'autre bout du couloir s'est allumée.
Cette fois c'est sûr, il y a quelqu'un.
Mes mains se sont mises à trembler.
Qui est là ?
J'ai perdu l'équilibre, et j'ai glissé sur le sol.
Ahw, mes fesses.
La personne est toujours là, pas loin.
Mais elle ne comptait pas s'en aller.
C'est quoi son but ?
J'ai envie de pleurer là.
Si jamais j'ose sortir mon téléphone, la personne verra de la lumière et comprendra sûrement mon intention.
Alors je me suis collée contre le mur, et ai ramené mes jambes vers mon ventre.
Et je suis restée comme ça pendant une dizaine de minutes.
J'entendais les bruits des tiroirs qui s'ouvraient et se fermaient.
Dans ma tête, je me faisais tout un film.
Je sais pas comment sortir d'ici, je peux appeler personne.. arh.
Soudain, une idée me vint en tête.
J'ai pas fermé la porte à clé à ce que je sache.
Alors j'ai lentement posé ma main sur la poignée, mais nada.
C'est.. mais comment c'est possible ?
La personne a eu le temps de sortir, de fermer la porte et puis d'entrer à nouveau, sans que je ne m'en rende compte ?
Impossible..
J'ai passé ma main sur mon front.
Aaron, Aaron t'es où putain ?
Ça y est, c'est fini pour moi.
On va me tuer et jamais personne ne va savoir où a été jeté mon corps.
Lorsque j'ai essayé de me retourner face aux escaliers, comme tout à l'heure, j'ai senti une main se poser sur ma taille, puis quelque chose se poser sur ma tempe.
J'ai senti comme si mon cœur allait sortir de ma poitrine.
Ma respiration accélérait, j'avais même dû mal à respirer.
... - Shhh..
J'ai fermé les yeux et me suis mordu la lèvre.
L'arme est descendue sur mon dos, et s'est arrêtée sur mes fesses.
Puis j'ai senti une main se poser sur le bas de ma jupe.
Et le corps de cette personne s'est collé au mien.
Elle est en train de bouillir, et je le sens.
Premier indice : c'est un homme.
Ses lèvres se sont posées dans mon cou, et sur le coup, je n'ai pas pu reconnaître cette personne.
Je suis beaucoup trop affolée..
L'arme est ensuite remontée le long de mon dos, pour ensuite passer sur mes épaules et descendre sur ma poitrine.
La personne a violemment fait descendre l'arme sur les boutons de ma chemise. Il en a de la force, tous les boutons d'en haut ont sauté et je les ai entendus tomber au sol.
Et cet homme a déboutonné le reste de la chemise avec ses mains.
Ses doigts ont caressé mon ventre et ont palpé mes seins.
Cette façon de me toucher..
J'ai fermé les yeux.
- Qui êtes-vous.. ?
Je n'ai pas eu de réponse.
Sa main est descendue sur ma jupe, et j'ai compris que son intention était de me déshabiller, entièrement.
Alors j'ai posé mes mains sur les siennes, mais il m'a griffée.
Et pour me calmer je suppose, il m'a mis un coup sur le dos.
Un coup qui m'a faite crier de douleur.
Au moment où il s'apprêtait à tirer sur ma jupe, mon téléphone s'est mis à sonner.
Son attention s'est donc tournée vers celui-ci.
Puis il m'a attrapée par les joues et m'a montrée le téléphone avec son arme.
En français, je pense que ça veut dire "ramasse, et décroche".
J'ai essayé de regarder cette personne, mais il m'a obligée à regarder uniquement le téléphone.
Tout en gardant sa main sur ma mâchoire, il m'a aidée à me baisser, et à ramasser le téléphone.
Puis il a décroché à ma place.
- ...
Aaron - Allô ?
- ...
Il a posé son arme sur le bas de mon dos.
- Ou- oui ?
Aaron - Bien ?
- Ou- oui, ça va..
Aaron - Pourquoi tu bégayes ?
- Je.. je b-
Je me suis tue.
Je bégaye là, donc ça sert à rien de mentir.
J'ai respiré un bon coup.
Je vais faire une dinguerie là, et je dois me préparer à en subir les conséquences.
- Rentre vite Aaron. Y'a un malade qui s'est introduit dans la maison, j-j- il-
Il a cogné ma tête contre le mur d'en face, et par simple réflexe j'ai lâché le téléphone.
Aaron - Stacy ?
- Dépêche toi Aaron !
J'ai lâché un cri dû au coup qu'il m'a mis sur la mâchoire.
Il a attrapé mon téléphone et l'a balancé à l'autre bout du couloir.
Depuis que je suis arrivée, cette personne ne parle pas.
Je n'ai même pas entendu sa voix.
Elle me frappait dans le silence, me piétinait, me griffait.
Moi qui pensait avoir quitté cette vie là.. voilà qu'un inconnu s'y met à son tour.
J'ai l'impression que cette personne connaît mon corps comme si c'était le sien. Elle sait exactement où frapper pour me faire crier.
Au moment où sa main et son arme sont descendus sur mon cou, je me suis sentie plus légère.
J'ai de suite compris qu'Aaron était arrivé.
Il a été malin, il n'est pas entrée par la porte de devant.
J'ai fermé la veste de mon ensemble aussi vite que j'ai pu, pour cacher ma poitrine.
Aaron - Stacy, sors !
Il a dit «Stacy» hein, mais j'ai pris trois piges pour comprendre qu'il me parlait à moi.
Aaron - Sors ! Ouvre la porte et pars !
J'ai posé ma main tremblante sur la poignée de la porte, et ai lentement ouvert celle-ci.
Je ne voyais pas très bien, mais il me semble qu'Aaron dominait sur l'autre mec.
Aaron - Dépêche toi !
Je suis rapidement sortie, et ai fermé la porte derrière moi.
Mon dos me faisait mal, alors je n'ai pas réussi à courir. Je suis restée à côté de la porte d'entrée.
J'entendais des gémissements, des cris de douleur.
Et mon cœur se resserrait.
Je me suis mise à prier, encore et encore.
Faites qu'Aaron s'en sorte..
Mon téléphone est resté à l'intérieur, je ne peux appeler personne..
Et j'ai pas assez de force pour aller crier «à l'aide» dans les rues.
Alors je me suis écroulée à côté de l'entrée.
J'avais toujours du mal à reprendre ma respiration.
Et sur le coup, j'essayais de me demander qui était cette personne.
Mais eh, la peur m'a trop envahie. Je n'arrive pas à réfléchir correctement, et ça m'énerve.
Au moment où je commençais un petit peu à respirer correctement, j'ai entendu un énorme gémissement.
Un gémissement de douleur intense.
J'ai passé ma main devant ma bouche.
C'est Aaron..
Mes yeux se sont remplis de larmes.
J'ai ensuite entendu un autre cri, puis un coup de feu a retenti.
Mon cœur s'est serré.
Faites que ça ne soit pas Aaron, Faites que ça ne soit pas Aaron..
Même pas une minute après le coup de feu, j'ai vu quelqu'un sortir de la maison et monter dans une grosse voiture.
Sauf que ce quelqu'un.. ce quelqu'un, c'est pas Aaron.
Ce qui veut dire.. ce qui veut dire que dans la maison..
J'ai ouvert gros les yeux.
C-c'est Aaron qui s'est pris la balle..
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Aaron Mendes,
Stacy Almeida.
Ça vous dit que je poste deux parties d'affilée chaque fois que je poste ?
💘.